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Il me semble tout d'abord que pour moi aussi tu a s utilisé des images de Behind Enemy Lines. Mais Ouaha tu nous nous sort encore un magnifique RP. J'ai surtout adorer le passage sur le fait que Joe est la depuis presque le début et qu'il n'a rien accompli ou presque par rapport a Anderson. On doit te le répéter souvent mais c'est encore une fois du lourd quoi, je mark totalement sur ton personnage de Anderson et la gimmick que tu lui donne au fur et a mesure. Petit truc que j'ai pas bien compris par contre :
"Je vais vous aider à rendre cet évènement possible aujourd’hui, en m’alliant à l’armée d’Estrada, pour m’assurer que ce pay-per-view ait lieu sur cette île, pour que Samoa Joe se présente sans match de championnat au rendez-vous et surtout… qu’il s’y présente pour y affronter un lutteur qui ne sera pas moi." Tu rejoindrais l'Estrada Army alors que si je me souviens bien tu a rejeté l'offre a SSA nan ?

Invité

Premier Rp' de BES que je lis depuis mon retour. Et je n'ai qu'une chose à dire, magnifique ! J'aime bien le contexte qui nous lance déjà dans l'idée de Samoa Joe et du futur Pay Per View. Les arguments sont tranchants notamment sur la corpulence de Joe et sur les faits qu'il a accomplit ici. Le passage ou tu met bien en avant que tu es Grand Slam Champion depuis la semaine dernière est tout aussi intéressant puisque juste après tu introduit l'idée que Samoa Joe n'a su gagner que sur "l'empire" Junior de la fédération alors que toi tu affrontais les plus grands lutteurs de cette fédération. Ensuite, le paragraphe ou tu parles des défaites de Samoa Joe et lui aussi un très bon paragraphe. Celui qui suis, avec l'historiez de Samoa Joe dans des anciennes fédérations change un peu des autres arguments habituels sur Samoa Joe, tout comme tes autres arguments d'ailleurs. Pour conclure, excellent RP'.

Ryker, je pense que BES voulait dire qu'en gros il se rallier à l'Estrada Army seulement pour cette mission car ça se passe sur l'île des Samoans et que ça apporte un plus dans son histoire face à Joe.

Merci pour vos commentaires que je vous rendrai demain, sûr.

Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 22/05/2010

Qu'est ce que je peux kiffer le contexte, c'est vraiment très bien trouvé et ça fait mal direct quoi.
Quand on a un contexte effiace comme ça et que derrière les arguments sont bien en place et très bien travaillés ça rend quelque chose de très bon. Tu passes tous les problèmes de Samoa Joe en revue, en travaillant surtout sa fierté, le peuple Samoan et en suivant le fait que tu le défies juste pour l'humilier.
L'humilier, c'est justement ce que tu fais avec ton argumentation car en plus d'être bien travaillé, bien emmené, c'est très tranchant quoi. Chaque argument présenté ( comme ses séries de victoires suivit d'une série de défaites ) font vraiment mal.
A côté le dialogue est pas mal du tout, c'est fluide et ça se lit sans arrêter, tellement c'est un régal.
C'est vraiment très bon, et on comprend ta place dans cette fédération.

Nombre de messages : 5463 Age : 38 Date d'inscription : 30/09/2008

MrChif a écrit:: Merci pour vos commentaires que je vous rendrai demain, sûr.

Pas besoin, je t'en devais Wink

J'suis pas comme Gumpy moi, je compte pas

.

Admin Nombre de messages : 3996 Age : 30 Date d'inscription : 18/09/2009

Moi aussi je t'aime fort. LOVE

Nombre de messages : 2197 Age : 29 Date d'inscription : 25/06/2009

A quand un coming-out les mecs ? GAGA !

L'idée de la pétition, je trouve ça un peu disproportionné. En arriver à s'entretuer pour un simple pay-per-view, ça sort du réalisme, selon moi.
Outre mesure, l'argumentation est tout simplement excellente. Le lecteur est plongé dans la lecture, il est suspendu aux lèvres de Ken Anderson, il boit littéralement les paroles du Grand Slam Champion.
J'aime particulièrement la structure. Tu commences en mettant ton personnage en avant et en le comparant à Samoa Joe, c'est début tranquille, l'écart se creuse à la fin de tes trois premiers paragraphes entre les deux protagonistes. Ensuite, tu attaques vraiment. Tu sors des arguments plus tranchants, tu dénigres véritablement ton adversaire. Les trois paragraphes suivants achèvent Samoa Joe, et franchement, c'est particulièrement bien joué.
Un très bon roleplay, solide, percutant, meurtrier.

Merci, <3.

Nombre de messages : 259 Date d'inscription : 30/05/2010

Encore une très bonne production de ta part. Un contexte simple mais bavant. C'est fluide et on a envie de lire jusqu'a la fin. De très bons arguments tranchants. Tu casse vraiment bien Joe. J'aime bien le paragraphe ou tu parle de sa série de défaites et le passage où tu parle de sa corpulence est pas mal non plus. Une présentation qui donne vraiment envie de lire (comme toujours - the natural born universal nightmare, mr. anderson * - Page 28 491241

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) Le dialogue est bien, tu utilise très bien les personnages secondaires. Un des meilleurs speecheurs de cette fédération, c'est sûr.

Merci,

.

Le prochain show sera historique, c’est le moins que l’on puisse dire. Pour la première fois de l’histoire de la lutte, un show télévisé sera présenté en direct de La Havane, Cuba. La Nation of Wrestling, l’organisation américaine par excellence, posera ses valises sur l’île du Général Estrada. Autant vous dire dès maintenant que cet évènement aura une répercussion symbolique forte dans le monde. Ce show aura également de drôles de répercussions pour le monde de la lutte en lui-même, puisque nous aurons une nouvelle fois le retour du bon vieux Triple H et nous aurons également l’incroyable Mister Anderson qui a décidé de donner une opportunité à Jym Dragon, nouveau venu, dans le cadre du KART.

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Nous allons retrouver ces deux hommes, justement.

Mr. Anderson. Bonsoir, Hunter.

Hunter. Ouais, salut.

Mr. Anderson. Comment vas-tu, depuis la dernière fois ?

Hunter. La dernière fois ?

Mr. Anderson. Tu sais bien, oui. La dernière fois, quoi.

Hunter. Je ne vois pas de quoi est-ce que tu veux parler, Ken.

Mr. Anderson. La dernière fois que nos routes se sont croisées, tu essayais tant bien que mal de me mettre la fessée dans le cadre du Ken Anderson Retirement Tour. Chose que tu n’as pas réussi à faire puisque je t’ai tout simplement explosé la gueule en long, en large et en travers.

Hunter. Tu parlais donc de cette dernière fois là, d’accord.

Mr. Anderson. Est-ce que tu peux dire à tout ceux qui veulent participer au KART qu’est ce qu’exactement le principe de cette tournée d’adieu, huh ?

Hunter. Ce n’est pas qu’une tournée d’adieu que tu nous offres là, tu offres à tous les heureux élus le droit de se faire mettre minable par la légende que tu es devenue au sein de la Nation of Wrestling. Tu nous dit au revoir en nous offrant un dernier récital, le chapitre final d’une longue et interminable série de cassage de tronches, en bonne et due forme. Tu montres à la face de la lutte que tu peux tout simplement briser des carrières, jusqu’à ton dernier match.

Mr. Anderson. Voilà une personne intelligente, qui a compris ce qu’était réellement le KART. Je ne peux pas dire la même chose de mes autres adversaires, malheureusement. Le prochain, d’ailleurs, s’appelle Jym Dragon.

Hunter. Jym comment ?

Mr. Anderson. Jym Dragon, le mec que tu as croisé dans un bar de Greenwich.

Hunter. Tu parles de ce petit branleur ?

Mr. Anderson. Exactement, je parle du seul et unique petit branleur de la nation de la lutte qui a eu la folie de me lancer un challenge. Jamais personne n’avait osé faire ça, mais lui, si. Cet abruti de renommée locale, et pas internationale, faut pas déconner non plus, a eu la fâcheuse idée d’utiliser les nouvelles technologies pour émettre le message qui m’était adressé. Je vais me servir de ce garçon là à titre d’exemple puisque j’ai accepté ce défi dans le seul et unique but de montrer à tous les autres lutteurs de la nation de la lutte, nouveaux ou anciens, que personne, et je dis bien personne, ne peut espérer se faire un nom à mes dépends. Je vais le corriger rapidement, et la vie reprendra son cours… tout simplement.

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Hunter. Je me souviens de ce garçon-là ouais, il répétait sans cesse que tout le monde l’appelle le breaker.

Mr. Anderson. Il faudra que tu m’expliques hors antenne qui est tout le monde parce que j’ai un peu du mal à te suivre. Comment un garçon, qui ne possède même pas encore sa propre page wikipedia peut avoir l’arrogance et la vantardise de se faire appeler le breaker. La seule et unique chose qui sera brisée, après la confrontation que j’aurai avec lui dimanche prochain, sera sa nuque. Je veux bien émettre un doute sur la crédibilité de ses propos, mais lorsqu’une fédération de lutte possède Mister Anderson au sein de ses rangs, quiconque déciderait d’utiliser le surnom de breaker paraît ni plus ni moins pour un imbécile. Le seul casseur ici, c’est moi, que les choses soient claires entre nous. J’ai mis fin à des carrières, prenons l’exemple de René Bonaparte, de Randy Orton, de Bret Hart ou encore de Vladimir Kozlov. J’ai également mis fins à des vies, celles d’Eddie Guerrero et d’Umaga en l’occurrence. Je suis le seul casseur d’organismes ici, je suis le seul briseur de rêves ici. Pour l’ensemble de la nation, je suis le déménageur le plus efficace de l’histoire de la lutte. Est-ce que Jym Dragon m’intimide ? Certainement pas.

Hunter. Ce surnom lui vient du fait qu’il essaie de vaincre ses adversaires par soumission.

Mr. Anderson. Excuse-moi, tu peux répéter ? Je crois que j’ai mal compris ce que tu viens de me dire.

Hunter. Je disais que ce surnom lui venait du fait qu’il essaie de vaincre ses adversaires par soumission.

Mr. Anderson. C’est bien ce que j’avais compris, en fait. Encore une fois, mon futur adversaire parait encore un peu plus pour le dernier des abrutis. Comment peut-il s’imaginer ne serait-ce qu’une seconde pouvoir me soumettre ? Je me suis quand même renseigné sur ce garçon, son mouvement favori est la clé de coude. Une vulgaire clé de coude, laissez-moi rire un bon coup. Depuis quand les rookies soumettent les gars tel que moi par le biais d’une misérable clé de coude ? Si Jym Dragon veut me battre, qu’il n’essaie certainement pas d’y aller de sa misérable clé de coude parce qu’il fonce droit dans le mur de cette manière. Le mur ici, c'est moi. Je n’ai jamais abandonné, jamais. Ce n’est pas dimanche prochain que cela commencera, certainement pas venant des mains de ce garçon-là. Clé de coude, crossface, sharpshooter, angle lock, il peut tout essayer, cela ne prendra pas. Je ne lui laisserai même pas le temps de me faire quoique ce soit que j’aurai déjà plié le match en moins de deux. Les garçons sans aucune personnalité comme lui, j’en mange trois au petit déjeuner. Il peut imiter les prises de soumissions les plus célèbres de l’histoire de la lutte à sa guise, ça marche peut-être avec les autres mais ça ne marchera jamais avec moi. Ce n’est qu’un no-name, rien de plus.

Hunter. Personne ne peut l’intimider, ce mec.

Mr. Anderson. Ca vient de toi, ça ?

Hunter. Non, de lui.

Mr. Anderson. Ca me rassure, étrangement. Jym Dragon est un lutteur parmi tant d’autres qui essaie de se placer au dessus de tout le monde juste pour être pointer du doigt, pour que l’on parle d’eux, pour que l’on les prenne au sérieux sauf qu’en dessous de cette foutue carapace, il n’y a plus personne. Jym Dragon nous raconte depuis le mois dernier ses exploits, ses acquis, ses compétences. Jym Dragon nous répète sans cesse en quoi personne ne peut être supérieur à lui. Sa pitoyable méthode a fonctionné puisque la semaine dernière, nous avons eu droit au tout premier passage télévisé de celui que l’on appelle… le breaker, j’en rigole encore. Premier passage à la télévision et que se passe-t-il ? Jym Dragon pisse lamentablement dans son froc lorsqu’il croise la route de mon protégé, Shelton Benjamin. Le champion Hardcore-X a tout simplement mis la pression à Jym Dragon, et ce dernier s’est écrasé comme la merde qu’il est. Aucune répartie, aucun honneur, aucun prestige, il a tout simplement répondu amen, pissé deux fois dans son froc, téléphoner à sa mère pour lui dire que son nouveau camarade de classe l’embête et est reparti faire le beau auprès des autres personnalités de la nation de la lutte. Tu parles d’un lutteur, toi. Il souffre tout simplement du syndrome de l’UZW.

Hunter. Le syndrome de l’UZW ?

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Mr. Anderson. Sean Trip, The Chris Taylor, Algari, Chad Murray, et maintenant Jym Dragon. Leur seul point commun est d’avoir lutté pour le compte de l’UZW. Cinq personnalités différentes, une seule même histoire. Le bonhomme a connu une carrière honorable à l’UZW, sauf que cette dernière ferme ses portes contrairement à celles de la NoW. Alors, le bonhomme décide de débarquer à la NoW sous le même schéma que les anciens. J’ai une grande gueule, je viens de l’UZW, je suis le meilleur, je suis plus fort que les lutteurs de la NoW et je vais vous le montrer. Sean Trip, à chaque fois qu’il revient, il repart aussitôt après s’être fait casser la tronche en deux. The Chris Taylor est le roi de la défaite, à la nation de la lutte. Algari a ouvert sa gueule plusieurs semaines, n’a pas assuré dans le ring et a disparu rapidement. Chad Murray n’a pas pu suivre le train de vie de la NoW, un match et puis s’en va. Tu crois vraiment que l’histoire sera différente pour Jym Dragon ? Personnellement, je ne le crois pas non.

Hunter. Sauf qu’il dit être doué, le bonhomme.

Mr. Anderson. Je sais que je suis doué, et je l’assume.

Hunter. Je parlais de lui, là.

Mr. Anderson. Ce n’est pas parce que tu t’intéresses tôt à la lutte, que tu es doué, que tu as quelques aptitudes en jujitsu brésilien et que tu es un poil motivé que tu vas réussir à la Nation of Wrestling, faut arrêter de rêver. Nous ne sommes pas à la PWA, nous ne sommes pas sur la scène indépendante, nous sommes à la nation de la lutte qui est l’organisation numéro un dans le monde du wrestling business. Pour réussir dans une grosse organisation, il faut savoir lire entre les lignes, connaître le business, connaître les attentes des dirigeants et des fans surtout. Les débuts de Jym Dragon à l’UZW se sont soldés par de cuisants échecs, ce n’est pas anodin. Nous vivons dans une société de consommation avant tout, il faut connaître les attentes commerciales de toutes les organisations qui touchent de près ou de loin à la lutte. Il faut savoir vendre, il faut savoir analyser et il faut surtout tout connaître de ses adversaires. La NoW recherche des lutteurs intelligents et des lutteurs qui ont un potentiel commercial important. La NoW recherche tout simplement des personnalités, tout le monde s’en branle ici que tu sois capable de réaliser un shooting star press. Ce que nous recherchons ici, c’est une certaine psychologie dans le ring. Je te le dis tout de suite Hunter, Jym Dragon n’a pas les bonnes aptitudes pour réussir dans cette fédération. Je ne suis pas le lutteur le plus talentueux du monde à la base, je l’admets. Ma force, elle se trouve dans ma tête. Ma capacité à analyser les évènements et ma réactivité me donneront la victoire, une fois encore.

Hunter. Des bonnes aptitudes in-ring, ça aide quand même.

Mr. Anderson. Je n’ai jamais dit le contraire.

Hunter. Il voudra te faire souffrir, par le biais de ses capacités.

Mr. Anderson. Des droites, j’en ai reçu des milliers. Des coups, j’en reçois tous les dimanches soirs. Souffrir, je suis habitué. Je n’ai pas peur de la souffrance, je n’en ai plus peur depuis bien longtemps. Le plus important, c’est d’avoir le dessus mentalement sur son adversaire. L’usure ne vient pas de ton organisme, elle vient de ton mental. Mes plus grandes victoires, elles sont dues à ce facteur bien précis. Il n’y a plus efficace que l’usure. Je vais montrer à Jym Dragon comment est-ce que l’on doit combattre à la nation de la lutte. Il essayera de me porter un coup, je l’esquiverai. Il essayera de me porter une prise, je la retournerai à mon avantage. Je le pousserai à l’énervement, il commettra une erreur et je terminerai la rencontre tranquillement. Je n’ai besoin que d’une seule erreur venant de mon adversaire pour prendre la victoire, une seule. Je ne suis pas du genre à ne pas saisir les opportunités que mes adversaires m’offrent sur un plateau d’argent. L’histoire se répétera encore dimanche prochain. Que personne n’ait de doutes là-dessus. La souffrance psychologique est bien plus insupportable que la souffrance physique, mon adversaire comprendra pourquoi est-ce que je suis là où je suis au sein du monde de la lutte et au sein de cette compagnie. Il comprendra pourquoi est-ce que l’on m’appelle le cauchemar.

Hunter. Ca tombe bien, il veut du challenge.

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Mr. Anderson. Disons qu’il a tout simplement frappé à la bonne porte, alors. Malheureusement pour lui, il n’a pas compris comment est-ce qu’il faut se faire un nom au sein de cette industrie. Les plus grands lutteurs de l’histoire n’ont pas essayés de brûler les étapes. Ils ont tous fait, moi aussi, leur petite route tranquillement vers les sommets du monde de la lutte. Une échelle, elle se grimpe marche par marche. On ne peut pas atteindre la dernière marche alors que l’on est encore en bas de l’échelle, en bas de la hiérarchie. Je sais exactement à quoi est-ce que Jym Dragon joue, en ayant demander cette rencontre. Il pense qu’en m’affrontant, il jouira d’une toute autre exposition. Sauf que Jym Dragon se met tout simplement le doigt dans l’œil. Ce n’est pas parce que tu headlines un match à NoW or NeVer contre Mister Anderson, hall of famer, que ta carrière va prendre son envol, non. Jym Dragon va royalement se planter, restons lucides. Au lieu de gagner en crédibilité aux yeux des dirigeants, des actionnaires et des autres lutteurs, il passera tout simplement pour le roi des cons. Nous savons tous ce que Jym Dragon fera, il expliquera longuement comment est-ce qu’il va venir à bout de Mister Anderson, mais une fois qu’il n’aura pas réussi le coche, et qu’il se sera fait misérablement casser la mâchoire en quatre par son adversaire, autrement dit moi, tout le monde rira de sa pauvre personne et plus jamais, ô grand jamais, ses propos seront écoutés, vraisemblables et crédibles.

Hunter. Je crois que c’est parce qu’il veut te montrer qu’il est le futur de ce business.

Mr. Anderson. Le futur de quoi ?

Hunter. Il représente l’avenir, quoi.

Mr. Anderson. Il n’y a que moi qui ait le pouvoir de décider qui représente l’avenir au sein de cette fédération. C’est ce à quoi le KART réfère, avant même le cassage de gueule en série qui m’amuse d’administrer semaines après semaines. J’ai volontairement mis Rey Misterio en valeur, j’ai volontairement mis Samoa Joe en valeur la semaine dernière parce que je crois en eux et je suis sûr et certain que la nation de la lutte pourra se reposer sur des gars comme eux. Si j’avais voulu tout autre chose avec ces gars-là, je leur aurais botté les fesses en cinq minutes, je serai allé récupérer mon chèque et je serai rentré chez moi comme si de rien n’était. C’est pourquoi je vais m’occuper de son cas rapidement, que je vais le faire craquer rapidement le petit breaker. Comme je vous le dit, je vais me servir de lui pour démontrer à l’ensemble de la nation que j’ai toujours en main le pouvoir, que j’ai toujours en main les cartes nécessaires. Je suis le croupier dans cette fédération, c’est moi qui distribue les rôles. Pourquoi est-ce que je décide de qui aura le droit de participer au KART, à ton avis ? Parce que je crois en mes adversaires, je sais qu’une fois qu’ils auront atteint mon niveau d’intelligence, ils seront des cadres seins pour notre nation de la lutte. Jym Dragon, c’est complètement différent. Ce n’est qu’un parasite parmi tant d’autre qui n’a absolument rien compris à ce qu’il se passe ici, qui ne voit que par sa propre personne et qui a un besoin urgent de se faire remettre à sa place. C’est à ce moment-là que j’interviens, parce que je sers aussi à ça. Je suis polyvalent, sur tous les fronts.

Hunter. Je me souviens d’une connerie qu’il a sorti.

Mr. Anderson. Laquelle ?

Hunter. Il disait que les stars de cette fédération n’avaient pas son talent actuel quand ils avaient son âge, que lui possède déjà notre niveau.

Mr. Anderson. Ce que j’adore avec ses jeunes lutteurs, c’est qu’ils ont encore l’esprit remplis de rêves les plus fous et les plus inimaginables. La question que moi je te pose, c’est : est-ce que lui sera capable de conserver son niveau pendant quinze années, huh ? J’en doute fort. Pendant qu’il léchait encore le téton de sa mère, je luttais déjà sous le pseudonyme de Kamikaze. A son âge, je sautais depuis les hauts des cages, je participais à des galas de la combat zone pour payer mon pain, je luttais plusieurs fois dans la semaine alors que cela ne m’aidait même pas à finir le mois. Je faisais ça parce que j’aimais ça. J’ai mis mon corps à rude épreuve pendant plus de dix ans, et je suis encore là, je suis toujours debout. Je suis en train d’offrir un dernier run à tous ceux qui m’ont suivis durant ma carrière. Je suis toujours au top, et je continue à apprendre. Jym Dragon a du talent, j’en parlerai à mon cheval. J’ai du talent aussi, oui. Mais en plus de ça, j’ai la stature, la présence, la renommée, je suis une légende. Est-ce que Jym Dragon sera une légende dans dix ans ? Est-ce qu’il possède mon niveau ? A-t-il accompli quelque chose de comparable à ce que nous avons fait ? Non. Il ne nous arrive pas à la cheville. Je vais lui foutre dans le cul, son talent. Une grande gueule, ni plus ni moins.

Hunter. Si tu savais le nombre incalculable de conneries qu’il avait sorti, ce soir là.

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Mr. Anderson. Comme ?

Hunter. Il ne se dit pas imbattable ou parfait comme le revendique certain, des sous-entendus comme ça, par ci, par là. Rien de bien sérieux, de toute manière.

Mr. Anderson. Jym Dragon est une personne arrogante. Je suis moi aussi une personne arrogante, et je ne le cache pas. Pourquoi est-ce que je m’octroie le droit de l’être ? Tout simplement parce que j’ai des raisons d’être sûr de moi, de ce que je fais et de qui je suis. Jym Dragon est arrogant, d’accord, alors qu’il n’a aucune raison de l’être, aucune. Il faut prouver deux trois choses avant d’ouvrir sa gueule, faut se fondre dans le moule, attendre qu’on te donne la parole quoi. Je revendique être parfait, je revendique être imbattable. Jym Dragon ne peut pas me battre. Je me base sur les faits puisque mes actions, mes accomplissements et mes victoires me donnent légitimement les droits de dire que je suis un géant, une bête, un monstre au sein de cette compagnie. Quelque soit la différence d’âge, ce qui compte, c’est que je sois supérieur à lui dimanche prochain. Et crois-moi Hunter, je serai supérieur à lui dimanche prochain lors de notre rencontre. Je n’ai pas décimé l’ensemble du roster de la nation de la lutte, pris le statut de légende vivante, devenu le lutteur le plus emblématique de l’histoire de la lutte pour me planter sur une pisseuse. Je t’ai battu Hunter, j’ai battu ton futur adversaire, le Rock, j’ai battu Bret Hart, Rey Misterio, Kevin Nash, X-Pac et Samoa Joe dans le cadre du KART. J’ai battu des gros noms, des lutteurs respectés dans ce monde. Jym Dragon, ce sera une formalité. Comme si j’allais me planter sur lui, sérieusement.

Hunter. Il est invaincu, aussi.

Mr. Anderson. Tu parles d’une série d’invincibilité, toi.

Hunter. Il en est fier, pourtant.

Mr. Anderson. Comment peut-on être fier d’une série d’invincibilité de quatre matchs alors que l’on est sur le point d’affronter le seul et unique lutteur de la nation à avoir été invaincu pendant une année entière et qui est toujours invaincu dans le cadre du KART, hein ? Qu’est ce que Jym Dragon connaît sur les séries d’invincibilité ? Rien. Comment peut-on être fier de deux victoires sur bataille royale, et sur deux lutteurs habitués au fond de carte ? On ne peut pas, si on est un minimum honnête avec soi-même. Jym Dragon a remporté deux batailles royales, incroyable. Il est parvenu à balancer ses adversaires par-dessus la troisième corde, et après ? Savoir mettre des gars hors du ring, ça ne l’aidera pas à me battre moi. On parle d’un match de lutte dimanche, un vrai. Si il veut me battre, il faudra me river les épaules au sol. Il n’y arrivera pas. Il se cassera les dents sur le ring, il va se louper, je te le dis. Il nous déblatère le même refrain depuis un mois maintenant, on entend la même merde toutes les semaines. Y’a un moment, faut que ça cesse. Ce moment, il est arrivé. Et ce moment, c’est dimanche prochain.

Hunter. Si tu perds contre Jym Dragon, j’arrête la lutte.

Mr. Anderson. Moi aussi.

Hunter. La NoW en fermera ses portes.

Mr. Anderson. Je ne vois même pas pourquoi est-ce qu’on s’éternise sur son cas. J’en ai rien à branler de son talent, c’est moi le meilleur. J’en ai rien à branler de son titre Junior, je suis Grand Slam Champion. J’en ai rien à branler de son défi, c’est moi qui ait le dernier mot quoiqu’il arrive. J’espère qu’il saura au moins profiter de ce moment parce que ce sera le combat le plus important de sa carrière qu’il s’apprêtera à livrer, dimanche. Jamais plus il n’aura l’opportunité de remettre les pieds en haut de carte, plus jamais il ne rencontrera un lutteur de ma trempe, plus jamais il n’apparaîtra sous les feux des projecteurs. Tous les regards seront tournés vers cet homme. Ils ne le regarderont pas pour voir ce qu’il est capable de faire, ils le regarderont pour savoir combien il se fera détruire. Jym Dragon n’est qu’un débutant, un apprenti, un balbutiant, un bleu, un non-initié, un novice, un néophyte, rien de plus. Ce n’est pas un champion, ce n’est pas un grand, ce n’est pas Mister Anderson. M’avoir lancé ce défi est à la fois la plus belle initiative de sa jeune carrière, ainsi que la plus grossière. C’est le seul mérite qu’il possède, après tout. La conclusion dans tout ça, c’est qu’il faut prouver être un breaker avant d’ouvrir grand sa bouche. Bouche que je me ferai un plaisir de casser. Parce que moi, je suis un casseur de bouche, je suis…

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Hunter. MISTER ANDERSON ?

Mr. Anderson. ... ANDERSOOOON, AND I AM THAT DAMN GOOD.

Les deux hommes se quittent, et repartent chacun de leur côté. Le fin mot de l’histoire, c’est qu’on ne peut pas se permettre de jouer dans la cours des grands avant d’être un grand. Que cela serve de leçon à tous les malheureux qui auront la bêtise de demander un match contre le seul, l’unique, Mister Anderson. Est-ce que Jym Dragon sauvera au moins l’honneur en nous offrant une belle résistance ? C’est ce que nous saurons plus tard. Le spectacle est terminé, c’est tout pour cette semaine.

Nombre de messages : 747 Localisation : Angers Date d'inscription : 06/01/2010

Le contexte est bien trouvé, Hunter donne la réplique à Anderson et ça fait avancer le RP. L'argumentation, bah c'est du grand BES quoi, rien à redire. J'ai beaucoup aimé un passage : "
Hunter. Sauf qu’il dit être doué, le bonhomme.

Mr. Anderson. Je sais que je suis doué, et je l’assume.

Hunter. Je parlais de lui, là."

Ca m'a beaucoup fait rire.
Bon bah, encore et toujours, une belle réalisation, du grand BES.

La Star aux Yeux Bleus, What Else ? LOVE

Tu lui en met plein la gueule au Micka', tu cherche la petite bête et sa marche, Dragon en prend plein la gueule. Hunter est bien utilisé aussi, touche d'humour, transition et sa empêche de faire du gros pavé.

En gros, t'es un génie du Speech BES

(PUTAIN LA NOW VA FERMER SES PORTES !)

Comment jerry HA HA !

. Une production simple où tu détruit en plus de la UZW Jym Dragon parfaitement et a petit feu. Faut plus le cacher Anderson étais fait pour toi depuis le début, et Hunter qui te donne la réplique est simplement génial, j'ai l'impression que Triple H est presque soumis a Anderson mais sa c'est mon point de vu. C'est simple, tranchant et drôle. du très bon BES quoi.

Admin Nombre de messages : 3996 Age : 30 Date d'inscription : 18/09/2009

Finalement, 12 paragraphes d'argumentation c'était peut être un peu beaucoup.
Mais au delà de ça, Anderson c'est du tout bon. Triple H apporte sa pierre à l'édifice de ton RP avec brio, c'est fluide, c'est fun, c'est simple mais c'est parfait.
A première vu, on a l'impression que ton RP a une seule ligne argumentative mais tu arrives à attaquer sans te répéter tout en restant sur ton idée de montrer que Dragon est encore loin du niveau d'Anderson. Tu démolis à petit feu, mais tu le fais comme il faut, les mots sont juste.
Moi aussi je voudrais faire des productions comme toi tu les fais à 3h du matin.

Nombre de messages : 380 Age : 30 Date d'inscription : 16/12/2009

J'pense que tu argumentes très bien comme a l'habitude, mais hunter a été mal utilisé... Il parle a peine seulement pour complémenter Anderson et pire.. Il semble n'avoir rien a foutre de sa dernière défaite humiliante devant Anderson.. Un Hunter sans émotion indifférent de tout.. Il semble se foutre un peu d'être la.. Pendant que hunter habituellement à un gros égo.. Je sais pas si tu comprends? Mais aussi non, le reste du Rp est nickel.

Le souci, c’est que la semaine, j’ai pas forcément le temps de rentrer dans les détails avec mes personnages secondaires dans mes RPs, surtout quand je suis pas là de tout le week-end. Merci pour vos commentaires, je vous rends ça dans la semaine.

Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 22/05/2010

J'ai pris cher ^^
Mis à part le fait que le Hunter dans mon premier speech n'est pas Triple H ( tu ne pouvais pas savoir ), le reste est vraiment bon.
Gimmick impecable et derrière, tu argumentes sur tout ce que tu as à disposition.
C'est parfaitement mis en place.
Ton argumentation est fluide et efficace, on se rend bien compte du chemin qu'il reste à parcourir à Dragon pour réussir à t'atteindre.
Tu réussis à rajouter de l'humour de temps à autre qui nous fait accrocher encore plus à ton speech.
Grand bravo, t'étais largement au-dessus de moi.

Mister Anderson va souvent en Suisse, vous savez.

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Mister Anderson. J’ai beau venir ici souvent, je n’arrive toujours pas à comprendre comment est-ce que les suisses vivent. Je ne vais pas rentrer dans le détail, je ne vais pas me faire de nouveaux ennemis en critiquant la culture suisse, leurs manières d’exister, leur manière de penser, je ne vais même pas revenir sur la terrible histoire concernant Roman Polanski. Je ne vais même pas essayer de comprendre pourquoi est-ce que la justice suisse a refusé de remettre le célèbre réalisateur à mon pays, les Etats-Unis d’Amérique. Je ne vais pas non plus revenir sur la neutralité dans fait preuve cette nation depuis des siècles, ça ne mènerait à rien. Je ne vais pas non plus m’amuser à dire que je vais battre Claudio Castagnoli parce que ce dernier a été incapable de battre mon poulain, Shelton Benjamin. Je ne vais pas non plus lui expliquer que je suis meilleur main eventer que lui, que mon main event de Never Backdown sera à tout jamais inoubliable, contrairement au sien pour la simple et bonne raison qu’il n’est pas prêt, puisqu’il n’arrivera pas à me battre moi. Je ne vais pas non plus dire à tout le monde que je suis le véritable meilleur lutteur de cette planète et que son sacre de champion du monde ne reflète pas la triste réalité de notre nation. Je vais tout simplement vous dire que je vais remporter cette rencontre parce que je suis Mister Anderson et que je suis…

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Mister Anderson. ... VERY AMERICAN, AMERICAAAAN.

Tu déconnes, Madhin.

Admin Nombre de messages : 3996 Age : 30 Date d'inscription : 18/09/2009

"Mister Anderson va souvent en Suisse, vous savez."

E-NOR-ME !! Tu m'as tué pour le coup. Phrase de la semaine.

Nombre de messages : 380 Age : 30 Date d'inscription : 16/12/2009

Je trouve le Rp un peu long Smile

Tu aurais pu faire plus long quand même Ninja

Jeudi 29 Juillet, 22h14.
Daytona Beach, Florida.

Les journalistes de la nation de la lutte sont partout, ils se trouvent aux quatre coins du globe à la recherche d’informations croustillantes à se mettre sous la dent et à revendre au plus vite au plus offrant. Les vacances d’été n’ont absolument rien changés, bien au contraire, puisqu’il semblerait que ce soit la période la plus prolifique de l’année pour cette profession hors du commun. Les stars people détestent les paparazzis, les lutteurs de la Nation of Wrestling, eux, détestent ces caméramans du dimanche à la recherche de tout et de n’importe quoi.

La scène suivante est filmée depuis une terrasse d’un restaurant chic, sur Daytona Beach. Nous y retrouvons Mister Anderson et Trish Stratus à une table, en tête à tête, comme au bon vieux temps.

Trish Stratus. Pourquoi est-ce que tu ne parles pas beaucoup, ce soir ?

Mister Anderson. Je dois t’avouer que je suis assez sceptique quant à la situation dans laquelle nous nous trouvons depuis plusieurs semaines. Je pense qu’on devrait arrêter de se voiler la face, et surtout arrêter de tromper les personnes qui nous entourent. Tu dois arrêter ton petit manège avec Batista, ou prendre une décision radicale.

Trish Stratus. Je ne peux pas, non.

Mister Anderson. Il va falloir que tu lui dises la vérité à propos de nous deux, il doit savoir que tu entretiens une relation strictement sexuel avec moi depuis maintenant trois semaines. Tu dois également lui dire pourquoi est-ce que tu en es là au jour d’aujourd’hui.

Trish Stratus. Qu’est ce que je dois lui dire, que tu es un meilleur coup que lui ou que tu veuilles absolument qu’il soit mis dans la confidence à quelques jours de l’affronter dans le cadre de ta tournée d’adieu ?

Mister Anderson. Pourquoi est-ce que tu mélanges tout, comme ça ?

Trish Stratus. Ce que j’essaie de te dire, c’est que je trouve ça quand même assez bizarre que tu fasses autant le forcing à propos de ça depuis que tu as annoncé que tu allais affronter Dave Batista d’ici quelques jours.

Mister Anderson. D’accord, je l’admets. J’avoue, je suis coupable. Oui, je tiens absolument à ce que Batista soit au courant pour nous deux sauf que mes raisons sont quelques peu différentes. J’ai envie que, dimanche, l’animal qui sommeille en lui sorte complètement de sa cage. Je veux que mon adversaire soit enragé, qu’il soit déterminé, je veux qu’il donne tout ce qu’il a dans le froc, à défaut de te le donner à toi. Je veux qu’il donne le meilleur de lui-même, c’est ce à quoi j’aspire en continuant de lutter jusqu’à Never Backdown II.

Trish Stratus. Je n’y comprends absolument plus rien, à ton KART.

Mister Anderson. Mon but ultime est de laisser un héritage derrière moi. Je veux que les lutteurs présents au sein de cette nation se servent de ce que j’ai construis au fur et à mesure de ces deux dernières années pour emmener la nation de la lutte vers de nouveaux horizons. Je veux que la nation puisse se débrouiller sans moi. Je teste chacun des lutteurs que j’affronte dans le cadre du KART, je les teste tous. En les affrontant, je suis capable de déterminer si oui ou non ils sont capables de faire tourner la boutique sans moi. J’ai accepté cette rencontre contre Claudio Castagnoli parce que je voulais savoir si oui ou non ce garçon était bel et bien le meilleur lutteur du monde, le champion du monde en titre. En ce qui concerne Batista, je désire savoir si, même énervé comme jamais, il est capable de laisser sa haine de côté pour se concentrer sur le match qu’il sera en train d’effectuer. Nous savons tous les deux qu’il n’y parviendra pas dimanche prochain si tu lui annonces que nous sommes de nouveau ensemble. Mais ce match sera pour lui un enseignement à prendre. Cette défaite lui servira de leçon tout au long de sa carrière au sein de la Nation of Wrestling.

Trish Stratus. C’est lui le ministre…

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Mister Anderson sait ce que va lui dire Trish Stratus, c’est pourquoi il essaie tant bien que mal de dissimuler un fou rire forcé dans sa serviette. La moquerie du Grand Slam Champion ne passe pourtant pas inaperçu, Trish Stratus a remarqué son amant se cambrer sur lui-même.

Trish Stratus. …de l’éducation.

Mister Anderson. S’il te plaît, dit-moi que tu ne crois pas à toutes ces conneries.

Trish Stratus. Il fait correctement son boulot à ce niveau-là, je ne peux donc rien dire.

Mister Anderson. Alors écoute bien ce que moi je vais te dire, en ce qui concerne ce délire de ministre de l’éducation. Dimanche prochain, je vais tout d’abord te démontrer à toi et rien qu’à toi que Batista n’est pas quelqu’un de qualifier pour le poste de ministre de l’éducation de l’armée du Général Estrada. Et bon sang que je trouve ça horrible et long à dire, soit dit en passant. Dimanche prochain, je vais également démontrer à l’intéressé en question en quoi il n’est pas apte à tenir ce rôle. Je vais donner une leçon à Batista, au sens propre et au sens figuré. Je vais lui donner une déculotté si humiliante qu’il en hésitera à revenir un jour à la nation de la lutte. Je vais lui mettre une fessée si violente qu’il en regrettera celles que lui mettait son père. Je vais lui donner un cours de lutte au passage. Remporter le match en quelques minutes ne serait pas très intéressant pour moi. Je vais lui réapprendre les bases de la lutte gréco-romaine, je vais le renvoyer à l’école, je vais lui montrer que tous ses acquis sont, dans un sens, inefficaces au haut niveau. J’en profiterai aussi pour lui donner un enseignement en ce qui concerne le respect, la civilité, l’estime, la décence, l’honneur, la politesse et l’humilité.

Trish Stratus. Comme déjà par t’occuper de Shelton Benjamin si c’est ce que tu veux apprendre à tous les lutteurs que tu affrontes dans le cadre du KART, hein.

Mister Anderson. Est-ce que l’on peut comparer Mère Thérésa à soeurtherese.com ? Non. Est-ce que l’on peut comparer Shelton Benjamin à Batista ? Encore moins. Arrête de dire des conneries, ma jolie. Batista est désireux de donner des exemples à tout le monde en s’en prenant lâchement à ceux qui s’opposent au gouvernement du Général Estrada. Je vais moi aussi donner un exemple à tout ceux qui s’en prennent aux autres lâchement, je vais faire de Batista mon second exemple après Claudio Castagnoli que j’ai battu dimanche dernier. La moralité de l’histoire, la moralité que devra comprendre Batista grâce à cette rencontre est qu’il ne faut jamais, ô grand jamais, vouloir s’aventurer dans un terrain qui n’est pas fait pour soi. Batista n’est pas de mon niveau, il ne le sera pas avant que je m’en aille. Il doit se faire à cette idée, il doit juste prendre l’opportunité que je lui offre sans faire trop de vagues et puis c’est tout. Si il est capable d’accepter la différence de niveau, si il est capable d’accepter la défaite, alors il sera un peu moins con qu’il l’est actuellement. Le mieux pour lui serait d’accepter qu’il n’est pas à sa place dans la peau d’un ministre de l’éducation. Si le gouvernement continue à être formé de cette manière, alors nous courons tout droit vers l’alphabétisation de nos futurs jeunes talents.

Trish Stratus. Pourquoi est-ce que tu me dis tout ça, en fait ?

Mister Anderson. Parce que je veux que tu comprennes en quoi il serait bon pour toi, pour lui et pour l’ensemble de la nation de lui dire ce qu’il se passe entre nous depuis trois semaines. Je veux que tout le monde comprenne par ce biais là que d’être ministre pour Armando Estrada ne te rend pas au dessus de tout et de tout le monde, et surtout au dessus de moi. La punition est une partie non négligeable lorsqu’il s’agit d’éduquer quelqu’un. Je vais punir Batista pour tout ce qu’il a fait à mon ami Richard (Beck, ndlr). Je vais punir Batista pour tout ce qu’il a fait aux rookies de cette nation. Je vais l’avoir à son propre jeu, c’est comme ça que je viendrai à bout de lui. Je vais détruire tout ce qu’il a construit depuis qu’il a été nommé ministre. Et est-ce que tu sais pourquoi est-ce que, moi, je peux le dire ?

Trish Stratus. Parce que tu es Mister Anderson ?

Mister Anderson. Oui, et ?

Trish Stratus. Et que tu es le meilleur lutteur qui puisse exister sur cette planète, tout le monde le sait oui.

Mister Anderson. Exactement. Et c’est aussi maintenant le moment où je vais te démontrer en quoi je ne suis pas non plus un meilleur lutteur que lui puisque je vais maintenant te montrer en quoi je suis un meilleur amant que lui, allons-y.

Trish Stratus. On ne paye pas l’addition ?

Mister Anderson. Non.

Mister Anderson et Trish Stratus se lèvent, quittent la terrasse sans rien dire, dans le calme le plus complet et parviennent à sortir du restaurant sans même payer l’addition. C’est aussi ça d’être la plus grande légende de l’histoire de la lutte. Les deux amants attrapent un taxi, direction l’hôtel. Il ne leur faut que quelques minutes pour arriver sur place, trente secondes d’ascenseur et le tour est joué. Les revoilà, un an plus tard, de nouveau ensemble devant une chambre d’hôtel, les yeux dans les yeux, plus amoureux que jamais.

Mister Anderson invite Trish Stratus à rentrer dans la chambre, cette dernière s’exécute aussitôt. Elle pose son sac à main et retire sa veste. Mister Anderson débouche une bouteille de champagne tandis que Trish Stratus vient se blottir contre lui.

Trish Stratus. Tu m’as toujours traité avec respect, toi.

Mister Anderson. Je suis le meilleur lutteur au monde, je suis aussi le meilleur amant au monde et même que je suis, oui, l’homme le plus adorable qu’il puisse exister pour une femme. Et c’est pourquoi est-ce que tu es revenue à moi, tu le sais très bien.

Trish Stratus. Tu as raison, toutes ces qualités que Batista n’a pas et n’aura jamais. Je vais dans la salle de bain quelques instants.

Mister Anderson. Je vais aller chercher deux coupes pour le champagne, dans ce cas.

Trish Stratus laisse Mister Anderson dans le living et s’enferme dans la salle de bain. Elle en profite pour sortir rapidement son téléphone portable. Elle compose un numéro et laisse sonner plusieurs fois avant d’avoir une réponse.

Melina Perez. Allo ?

Trish Stratus. Salut pétasse, comment ça va ?

Melina Perez. Je dormais.

Trish Stratus. Je m’en moque, j’ai besoin de toi. J’ai un énorme problème. Je crois que je suis en train de tomber amoureuse, de nouveau.

Melina Perez. Encore ?

Trish Stratus. C’est plus compliqué que ça cette fois-ci. Je suis en train de tomber amoureuse de Ken, Ken Anderson, à moins que je n’ai jamais cessé de l’aimer tout simplement. Je suis en train de faire une connerie depuis trois semaines, je me retrouve encore avec lui dans une chambre d’hôtel, les bougies, une bouteille de champagne, tu connais la musique quoi.

Melina Perez. Ca ne se passe pas bien avec Dave ?

Trish Stratus. Il n’arrête pas de faire des tendinites quand on fait l’amour, c’est lourd.

Melina Perez. Je vois ce que tu veux dire à ce niveau-là, crois-moi. Mais tu ne devais pas te rapprocher de lui dans le cadre d’une mission spéciale ordonnée par le Général Estrada, à la base ? Je veux dire, tu ne devais pas juste te rapprocher de lui pour le tenir éloigner des gars de l’armée ?

Trish Stratus. Si, mais la mission d’infiltration a ravivé la flamme qui était en moi.

Pendant ce temps-là, Mister Anderson profite du fait que Trish Stratus se soit enfermée dans la salle de bain pour fouiller dans le sac de la diva la plus controversée de l’histoire de la lutte. Il y trouve son portefeuille. Mister Anderson ne se gêne pas et commence à fouiller dedans, il y trouve alors une vieille photo d’elle et de lui. Une vieille photo datant de leur voyage au Japon, l’année dernière, dans le cadre de Tokyo Rush.

Mister Anderson prend son téléphone et compose lui aussi un numéro. Il est obligé de s’y reprendre plusieurs fois pour finalement tomber sur quelqu’un.

Richard Beck. Ja ?

Mister Anderson. Richard ?

Richard Beck. Ja ?

Mister Anderson. C’est moi.

Richard Beck. Wer bist ?

Mister Anderson. Putain mais arrête de me parler allemand, j’y comprends absolument rien à ta langue personnellement. C’est moi, Kenneth. J’ai besoin de toi, j’ai besoin de parler à un ami. Il faut que tu m’aides, mon pote.

Richard Beck. Qu’est ce que je peux faire pour toi ?

Mister Anderson. Je crois que je suis en train de retomber amoureux de Trish Stratus, vieux.

Richard Beck. Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Me dit pas que t’es encore avec cette traînée ce soir. Je t’ai demandé un service il y a trois semaines, je t’ai demandé de tenir Trish Stratus à l’écart de Dave Batista pour maximiser mes chances au championnat Free-League de ce dernier. Tu as accepté de le faire pour moi. Maintenant que je n’ai pas réussi à prendre le titre, tu dois lâcher l’affaire. Elle va te briser le cœur de nouveau, tu verras.

Mister Anderson. Depuis que tu l’as foutu dans la chambre à gaz, elle est différente.

Richard Beck. Tu penses vraiment ce que tu es en train de dire ?

Mister Anderson. Elle a changé, je la connais mieux que quiconque. Elle mérite beaucoup mieux que Dave Batista, surtout. Je ne peux pas l’abandonner une nouvelle fois de la sorte. L’amour, ça ne se contrôle pas tu sais. Je dois la sortir des griffes de l’armée. Je dois la convaincre de quitter Batista, j’y suis presque.

Richard Beck. Laisse-la dans sa merde, elle ne mérite pas d’être heureuse.

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Mister Anderson. Si tu pouvais avoir une deuxième chance au championnat Free-League, tu la saisirais, et ça n’aurait aucun prix pour toi. Pour elle, c’est pareil. Elle a beaucoup réfléchit, ça se voit, ça se sent. Elle veut une deuxième chance avec moi, et je peux lui donner une seconde chance. Elle le mérite, après tout. Elle n’a pas une existence facile, elle fait ce qu’elle peut. Elle mérite mieux que Batista.

Richard Beck. En quoi, explique-moi en quoi tiens.

Mister Anderson. Parce que contrairement à mon futur adversaire, je peux la rendre heureuse. Regarde qui il est et regarde qui je suis, ça coule de sens. Batista a un père philippin et une mère d’origine grecque. Quel genre de situation peut te coller un philippin à une grecque, sérieusement ? T’imagine le bordel, toi. Regarde-moi, je suis issu d’une bonne famille, américaine, aisée, calme et posée. Nous sommes respectés dans tout l’état, mon père est un héros de la guerre, ma mère réalise beaucoup de missions humanitaires, nous sommes tous parfaits dans la famille. Du côté de Batista, ils sont obligés d’accumuler plusieurs professions pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille, que ce soit son grand-père, son père ou lui, qui est aussi modèle, acteur, engagé dans des émissions télévisés. Personnellement, je suis pété de thunes, je peux offrir à ma future femme tout ce qu’elle veut.

Richard Beck. Ca ne me convint pas, Ken.

Mister Anderson. A l’âge de neuf ans, ce con de Batista a été témoin d’un triple homicide. Il a vu trois personnes mourir devant lui, devant ses yeux innocents d’enfant tranquille. Cet épisode de la vie lui a complètement retourné le cerveau, il n’a plus jamais été le même après ça. Il n’a pas su enlever cette image de la tête. Depuis, il a sombré dans la violence. Il a été plusieurs fois accusé pour violences volontaires, notamment lorsqu’il était garde dans un club. Il a fait de la taule ce pourri. Ce n’est pas un homme bon. Il a aussi des tendances psychopathes, il n’est pas stable psychologiquement. Dans les coulisses, il se bagarre. Il se prend la tête avec tout le monde, il a des altercations avec les autres lutteurs, les membres du staff, la direction. Ce n’est qu’une pourriture ce mec, qu’une pourriture, c’est moi qui te le dit. Il n’est pas un homme bon pour le petit bout de femme que peut-être Trish Stratus.

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Richard Beck. Ce n’est pas pour autant que tu dois te sentir obligé de la reprendre sous ton aile, tu n’as aucune obligation envers elle. Elle est assez grande quand même pour comprendre que ce n’est pas un homme bon.

Mister Anderson. En plus, Batista a déjà été marié deux fois, il a deux enfants, il est même déjà deux fois grand-père. Qu’est ce que tu veux construire comme avenir avec un mec comme ça, sérieusement ? Tu ne peux pas faire ta vie avec un grand-père. Ce mec n’a absolument rien pour lui, rien du tout. Regarde-moi putain, je suis intelligent, je suis un mentaliste, je suis capable de rentrer dans les esprits des gens. Et dans celui de Trish, je sens cette foutue reconversion que j’attendais depuis bien longtemps. Je n’ai pas d’enfants, je n’ai pas eu de vie de famille conséquente. Je peux tout construire bien comme il faut avec la bonne personne. La lutte l’a tué, c’est le moment pour elle et pour moi de s’en aller, quitter la Nation of Wrestling et recommencer une nouvelle vie loin de la nation tous les deux.

Richard Beck. Mais merde, qu’est ce qu’il t’arrive ?

Mister Anderson. Je veux que mes dernières actions au sein de la nation de la lutte soient les bonnes. Alors c’est pourquoi dimanche prochain, je ne combattrai pas pour la gloire, pas pour l’argent, pas pour la notoriété, pas pour l’héritage, juste pour offrir à une personne, Trish en l’occurrence une nouvelle vie pleine de bonnes choses. Ma décision est prise, de toute manière, tu ne me feras pas changer d’avis. Batista, je vais lui casser la gueule. En plus, ce con est asmathique. Je vais le faire crever dans le ring. Je vais l’essouffler jusqu’au bout, je vais lui faire faire une bonne crise, et on en parlera plus. Les dés seront jetés dimanche prochain lorsque je tuerai Batista dans le ring. Si Trish Stratus ne vient pas à moi, je la ferai venir à moi. Rien à foutre si je dois tuer un autre lutteur dans le ring pour arriver à mes fins.

Richard Beck. Est-ce que tu es bourré, Kenneth ?

Mister Anderson. Non, je ne le suis pas. Mais les choses évoluent de semaine en semaine dans ma tête en ce qui me concerne. Les choses ont changés depuis le jour où j’ai pris la décision de m’en aller de la nation la tête bien haute. Je vais donner un dernier récital, je vais offrir aux fans une raison de rêver encore un peu plus. Ils en auront pour leur argent, crois-moi. La nation de la lutte, ce n’est pas qu’un travail, c’est toute une raison de vivre, la nation touche tous les aspects de ta foutue vie. Alors c’est pourquoi ce soir, demain soir, samedi soir, dimanche soir et tous les autres soirs jusqu’au soir de Never Backdown II, je continuerai ce que je fais de mieux au monde, je continuerai de travailler d’arrache-pied pour laisser quelque chose de conséquent derrière moi en quittant la nation de la lutte. L’animal qui était en moi depuis toutes ces années vient de se réveiller. Ce soir, c’est le début de la dernière ligne droite vers une vie paisible, loin de tout ça. Ce soir… MISTER ANDERSON, ANDERSOOOOON, HAS BEEN UNLEASHED !

Richard Beck. Je crois bien que t’es bourré, en fait.

Alors que Mister Anderson termine sa conversation téléphonique avec Richard Beck. Trish Stratus, de l’autre côté de la porte menant à la salle de bain a finit avec Melina depuis bien longtemps maintenant. Elle a tout entendu de ce que vient de dire Mister Anderson à son interlocuteur.

La jeune femme en reste bouche bée, tout comme Romuald.

RP-4.
BES.

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