NoN #58 - MAIN EVENT : Mister Anderson vs. Nelson Erazo

Qu'est-ce qu'on aurait pu demandé de mieux comme dernier ME avant NB II ? Le plus grand Universal Champ' de l'histoire contre l'actuel Universal Champ'. Les paris sont ouverts !

TOKYO, JAPAN
TUESDAY AUGUST 17th
9 : 00 PM

Nous sommes dans les rues de Tokyo, Japan, un peu en dehors des grandes artères surpeuplées de la capitale du Soleil Levant. Nelson Erazo, le champion Universal de la Nation of Wrestling se dirige vers une destination qui nous est encore inconnue, à nous, pauvres journalistes de lutte.



ANDREW LANGSTON
C'est encore loin ?

Ta gueule contente-toi de filmer... Tu vas encore mettre Erazo en colère.

NELSON ERAZO
Non, non... On est arrivé.

Mais au milieu de cette pauvre rue déserte, rien n'indique que nous sommes arrivés à destination. D'ailleurs, quelle est notre destination ? Seules de funestes échoppes japonaises nous entourent. Erazo entre alors dans une boucherie de fortune. Le tenancier s'empresse de ranger son matériel après nous avoir jeté un coup d'œil des plus hostiles. Erazo se contente de continuer son chemin jusqu'à l'arrière boutique au fond de laquelle se trouve une escalier en colimaçon, descendant dans les sous-sols.

SAMUEL THOMAS
Où est-ce qu'on est, Nelson ? J'aime pas trop ça.

NELSON ERAZO
Tu vas comprendre. Toutes les réponses se trouvent derrière cette porte.

A peine entré, un ring flambant neuf s'offre à notre vue. Plusieurs lutteurs sont présents aux alentours du ring, tous sont japonais sauf deux d'entre-eux : Le célèbre Johnny Kennedy, champion IWGP et un rookie de la 187 Wrestling School, Buddha Washington. Nelson affiche un sourire éclatant à la caméra.

NELSON ERAZO
Devant vous, se trouve le 187 Dojo de Tokyo, Japan... Ma toute nouvelle école de lutte et donc, la deuxième dans le monde !

SAMUEL THOMAS
Ben ça... C'est pas banal. Mais, j'ai une question Nelson. Pourquoi nous avoir convoqué ici à cette période de l'année alors que deux matchs de taille vous attendent dans les semaines à venir : Le premier contre Ken Anderson dans le cadre du KART et le second face à Castagnoli lors de Never Backdown. Ca me parait un peu prétentieux de venir faire du tourisme au Japon.

NELSON ERAZO
Du tourisme ? Putain mais t'es complètement lessivé amigo. Ca n'a rien à voir avec le tourisme. Si je suis là, c'est pour plusieurs bonnes raisons. La première, c'est pour voir le show de demain au Tokyo Dome où mon petit frère, Oscar, affrontera Prince Devitt dans un match pour le titre IWGP Junior Heavyweight. La seconde raison, c'est l'ouverture du 187 Dojo, dédié à la formation de la fine fleur du Strong Style genre Erazo. La troisième raison, c'est pour rencontre mon ami de longue date ainsi que l'entraîneur principal du 187 Dojo : The IWGP Heavyweight Champion of the World, Johnny Kennedy. Si vous êtes là, c'est pour la troisième raison. Comme tu l'as dit, j'affronte Ken Anderson ce dimanche, lors de la 58e édition de NoW or NeVer et quelle meilleure préparation que de monter dans le ring face à Johnny Kennedy, le frère d'Anderson et la personne qui le connait le mieux au monde ?

SAMUEL THOMAS
Ah ouais, j'avais pas vu ça comme ça.

Nelson sourit de bon cœur avant de m'envoyer une violente claque "amicale" dans le dos. Finalement, le Notorious 187 monte sur le ring pour aller à la rencontre de Johnny Kennedy qui était justement entrain d'envoyer de violentes chops sur la poitrine d'un rookie japonais. Johnny envoie le Japonais en Irish Whip dans la direction de Nelson qui le saisit directement dans une torsion du bras et putain, ça a l'air douloureux.



NELSON ERAZO
Vous voyez ça ? Erreur typique d'inattention.

Nelson lâche le japonais et lui porte un énorme Back Drop qui envoie le jeune lutteur directement sur sa nuque. Nelson l'envoie hors du ring et reporte son attention sur Johnny, qui voit alors son ami, Nelson Erazo.

NELSON ERAZO
Yo Johnny-San, ça fait un bail mon vieux. Comment va mon champion mondial préféré ?

JOHNNY KENNEDY
Hahaha ! Nelson, vieux frère, je me porte comme un gant et toi ?

NELSON ERAZO
Ca pourrait difficilement aller mieux, je suis dans la plus belle période de ma vie. Je vis des challenges incroyables, je suis au sommet de l'Univers, mon réseau professionnel s'élargit et je te le dois en partie, esse.

JOHNNY KENNEDY
Hey, qui refuserait une offre pareille ? Servir d'entraîneur dans le Dojo Japonais du NoW Universal Champion ? C'est un honneur que tu me fais, mon ami.

J'ai tout de suite remarqué que Johnny Kennedy a beaucoup changé, ce gars n'est plus le jeune lutteur impulsif qu'il était en 2008. Il est devenu un homme distingué, digne de la haute société japonaise, d'ailleurs très calqué sur les traditions du pays d'extrême orient. Alors que je m'apprête à poser une nouvelle question à Erazo, ce dernier prend un air soudainement plus sérieux.



NELSON ERAZO
Johnny, je dois te demander un service. J'affronte Kenneth dimanche lors de NoW or NeVer et j'ai besoin de toi. C'est pas le genre de challenge qu'on prend à la légère.

SAMUEL THOMAS
Justement, Nelson, sans vouloir vous couper, ce pourrait bien être LE plus grand match de votre carrière.

NELSON ERAZO
Le plus grand match de ma carrière ?

Nelson retire son bonnet en prenant un air grave mais à ce moment, le champion me lance un regard amusé.

NELSON ERAZO
Le plus grand match de SA carrière. Je me moque qu'Anderson ait battu des René "Backstage Politics" Dupree, je me moque qu'Anderson ait battu Storm, Triple H, Hogan, Lou Thesz, Andre The Giant ou Barack Obama... Anderson ne m'a jamais battu moi, El Gran Campeon del Universo ! Daniels a mis fin au règne d'Anderson, de façon clean, j'ai battu Daniels de façon clean, je battrai Anderson de façon clean et je ne fais pas de pub pour Monsieur Propre ! C'est juste l'ordre naturel des choses.

Nelson se tourne alors vers Kennedy.

NELSON ERAZO
Je veux t'affronter, ici, maintenant.

Sans attendre, Johnny envoie un violent Superkick à Erazo mais ce dernier l'évite et passe derrière son adversaire. Dans la salle, tous les élèves nous regarde tandis que je préfère sortir du ring. Erazo maintient Kennedy comme pour préparer un German Suplex.



JOHNNY KENNEDY
Tu ne me battras pas Nelson, tout comme tu ne battras pas Kenneth ! Nous sommes la plus puissante famille de ce business.

NELSON ERAZO
Kenneth, puissant ? Il en est réduit à affronter son propre pommeau, Benjamin, à Never Backdown et pour mettre la moindre importance sur ce match, il crée le KART. C'est le seul moyen qu'à Ken de se tenir au centre de l'attention.

JOHNNY KENNEDY
Tu nous dois tout, Nelson ! Sans moi, ta carrière serait morte avec la TNA !

NELSON ERAZO
Non, c'est Ken qui me doit tout !

Nelson décide d'agir, tenant toujours Johnny en position pour la German Suplex et dans une démonstration de force, le natif de Brooklyn claque la prise sur Kennedy qui retombe lourdement sur le ring flambant neuf du 187 Dojo. Erazo se place au dessus de son adversaire tout en continuant de s'adresser à lui.

NELSON ERAZO
Tout ce qu'il a, c'est la NoW, il n'a plus de famille, plus d'amis, plus d'attache... Son idylle avec MsChif ? C'est de la merde ! Ken n'a que la NoW et moi, je suis entrain de la sauver. Il me doit beaucoup plus que je ne lui dois, peu importe si tu as amené mon frère et Pun à la NoW !

Erazo veut relever Kennedy mais ce dernier utilise une technique bien locale, le Green Myst avec lequel il tente d'aveugler son adversaire mais Erazo se laisse tomber en arrière pour éviter l'attaque surprise du frère cadet de la famille Kennedy/Anderson.

JOHNNY KENNEDY
Qu'est-ce que tu as de plus Nelson ?

NELSON ERAZO
J'ai une famille, j'ai de merveilleux élèves, j'ai le titre de champion Universal, j'ai tout ce qu'un homme demande pour être heureux. Ton frère est seul, il n'a pas réussi à sauver la NoW d'Estrada, il serait mort si je n'avais pas formé les Patriots. Mais surtout, Johnny, j'ai une chose que tu n'as pas prévu.

JOHNNY KENNEDY
Quoi donc ?

NELSON ERAZO
La cause de ta défaite !

En effet, Erazo se rue sur Kennedy et lui applique le 187 Special, son terrible STF ! Kennedy ne peut retenir la douleur plus longtemps et abandonne



NELSON ERAZO

Oh mon dieu, j'ai tué Johnny et bientôt, je tuerai Kenny. Je suis Lee Harvey Oswald et toi Ken, tu es JFK. I'M THE SNIPER THAT IS GONNA PUT YOU OUT OF YOUR MISERY... NOW CUT THAT FUCKIN CAMERA

Parce qu'en fait j'ai un concert, j'ai eu une semaine horrible et surtout, je suis un crétin fini qui ne sait pas géré son temps.

La scène suivante se déroule en 2030, oui, soit vingt ans après la retraite de celui que nous connaissons tous comme étant Mister Anderson. Le natif de Green Bay est depuis revenu dans le Wisconsin, où il mène une vie paisible. Mister Anderson est le roi ici, chez lui. C’est lui qui gère toute la ville, il est même plus important que le maire, c’est pour dire. Il possède son club de bikers, sa renommée, ses avantages et de nombreux privilèges. Une vie tranquille, loin des rings… Jusqu’à ce bon matin d’un dimanche pas comme les autres, où le calme légendaire de Green Bay fut perturbé par l’arrivée d’un autre club.



L’atmosphère autour de cette arrivée imprévue était telle que la police fut dans l’obligation d’intervenir.

Unsel. Vient par ici petit que je t’explique ce qu’il se passe.

Hale. Qu’est ce que c’est que ce bordel patron ?

Unsel. La troisième guerre mondiale.

Hale. Sérieusement ?

Unsel. Non, je déconne.

Hale. Pourquoi est-ce qu’on ne les oblige pas à rentrer chez eux, tout simplement ? Je ne comprends même pas ce que nous faisons ici chef. Ce ne sont que des bikers du dimanche après tout.



Unsel. Des bikers du dimanche, hein ? Ecoute-moi petit. Ce ne sont pas des bikers du dimanche, très loin de là. Tu as là le gratin du sport américain. D’un côté, tu as Ken Anderson. De l’autre, tu as Nelson Erazo. Je t’ai déjà expliqué plusieurs fois pourquoi est-ce que Ken Anderson était intouchable ici. Ken Anderson est une légende ici, et dans tout le pays. Il y vingt ans, Ken Anderson a battu Nelson Erazo dans un ring de lutte. Nelson Erazo avait été tellement amoché par cette rencontre qu’il en a perdu la plus importante de tous, deux semaines plus tard lors de Never Backdown II. Nelson Erazo a promis de se venger, un jour.

Hale. Ken Anderson est responsable de cette défaite à Never Backdown II, à ses yeux ?

Unsel. C’est exactement ce que Erazo pense, oui.

Hale. Et ce Nelson Erazo serait ici chez nous aujourd’hui pour ça, vingt ans plus tard ?

Unsel. Je te raconterai le reste plus tard, ça s’active.

Effectivement, ça s’active. Ken Anderson et Nelson Erazo avancent l’un vers l’autre. Ils se font finalement face au milieu de la route. Leurs sbires restent en retrait, chacun dans son coin, afin de laisser les deux hommes régler leurs comptes.



Nelson Erazo. Kenneth.

Mister Anderson. Nelson.

Nelson Erazo. Je t’avais dit que je reviendrai te voir, un jour ou l’autre.

Mister Anderson. Heureux de savoir que tu tiens tes engagements.

Nelson Erazo. Je suis un homme de parole.

Mister Anderson. Figure-toi que moi aussi, Nelson. Je t’avais dit il y a vingt ans que j’allais tout donner dans cette rencontre, entre toi et moi. Tu n’as pas voulu m’écouter, tu pensais que j’allais effectuer cette rencontre tranquillement, que j’allais prendre le tout à la légère mais ce n’est pas ce que j’ai fait parce que ça ne me correspond pas, ce n’est pas moi. Nous avons combattu jusqu’à la mort dans un match que j’ai remporté. Tu as voulu aller au-delà de tes capacités, à ton plus grand malheur puisque ton organisme n’a pas suivi ton ego. Tu as été blessé lors de cette rencontre, tu n’as rien pu faire contre Claudio deux semaines plus tard. Tu aurais dû savoir mieux que quiconque que je n’allais pas lever le pied, encore moins contre l’homme qui portait le championnat Universal sur l’épaule.



Nelson Erazo. Mon ego ?

Mister Anderson. Oui, ton ego.

Nelson Erazo. Qu’est ce que tu veux dire par là ?

Mister Anderson. Tu as toujours cru que tu étais le meilleur lutteur de ce business. Tu as toujours cru que tu étais une légende de la nation de la lutte. Tu as toujours cru que tu étais le parrain du wrestling business. A tord, mon ami. Pour prétendre être le meilleur, il faut combattre contre les meilleurs toutes les semaines, toute l’année. Pour être le meilleur lutteur du monde, il faut surtout être capable de battre tous les autres lutteurs qui existent sur cette planète. Pour être une légende de cette industrie, il faut être capable de se donner à fond tous les dimanches, contre tout le monde, contre tous les types d’adversaires qui existent. Il faut aussi avoir remporté plusieurs championnats, plusieurs trophées, gagner le respect des anciens, de ses adversaires, du comité directeur et surtout des fans. La prétention ne suffit pas. Celui qu’on croit être ne fait pas de toi celui que tu es. Penser que tu es le meilleur n’a jamais fait de toi le meilleur, Nelson. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas réussi à battre le meilleur, autrement dit moi. Un jour ou l’autre, quelqu’un allait te remettre à ta place. Malheureusement pour toi, cette personne, c’était moi. Le meilleur, la légende, le parrain, le padre de la lutte, il se nommait, se nomme et se nommera à tout jamais Mister Anderson, certainement pas Nelson Erazo.



Nelson Erazo. Ce n’était que de l’exhibition, putain.

Mister Anderson. C’était mon dernier NoW or NeVer.

Nelson Erazo. A quoi ça servait d’aller jusqu’à la mort, avant ton dernier match contre Shelton ?

Mister Anderson. J’ai organisé le Ken Anderson Retirement Tour afin de sortir le meilleur de moi-même, et surtout de sortir le meilleur de mes adversaires. Tu étais l’une des personnes que je me devais de combattre avant de m’en aller, surtout que tu étais le champion Universal à ce moment-là. C’est moi qui aie emmené ce championnat majeur de la NoW sur le devant de la scène, c’est grâce à moi que les gens se sont intéressés à la nation of wrestling. J’ai donné du prestige à ce championnat, je lui ai donné une certaine valeur. J’ai laissé Christopher Daniels me le prendre parce que je savais qu’en lui laissant le titre, ce garçon-là n’allait pas détruire tout ce que j’avais construit pour la fédération et pour le championnat. En ce qui te concerne, tu as été une honte pour le championnat Universal. Tu n’as pas su tenir ce rang comme tu aurais dû le tenir. Il y avait des centaines de lutteurs qui voulaient être à ta place, et toi, tu disais grossièrement que tu n’en avais rien à faire du championnat. Tu es une honte au sein du wrestling business, un putain de cancer pour tous les autres combattants. Tu n’étais qu’une vaste blague pour tous, même pour moi. Je t’ai emmené au-delà de tes limites pour te tester, pour voir si oui ou merde tu étais un lutteur digne de tenir le championnat Universal sur l’épaule. Je ne t’ai pas cassé la gueule pour rajouter une victoire facile à mon palmarès, mais pour te punir de tout le mal que tu as fait à ce titre. Jamais la nation of wrestling avait eu un champion aussi peu crédible, heureusement même que tu as échoué à Never Backdown II.



Nelson Erazo. C’était mon Never Backdown, pas le tien.

Mister Anderson. Tous les Never Backdown ont été les miens.

Nelson Erazo. Tu as ruiné ma carrière en deux semaines.

Mister Anderson. Et si c’était à refaire, je recommencerai sans hésiter une seule seconde. Suis-je à blâmer du fait que j’ai volé la vedette à tout le monde deux années de suite, hein ? Je ne pense pas, non. Tu as été le lutteur le plus overrated de toute l’histoire de la nation de la lutte, ce n’est pas de ma faute. Ce n’est pas non plus de ma faute si tu n’es jamais parvenu à atteindre mon rang, certainement pas. Ce n’est pas ma faute non plus si tu n’as jamais été capable de tenir la cadence lors de notre rencontre. Tu as fait de la prison, je remportais des combats. Tu as voulu donner du rêve à quelques élèves qui n’ont jamais percés, je donnais une raison de vivre à des millions de fans. Il t’a fallu deux ans pour arriver au top, il m’a fallu deux mois. Tu as mis deux ans oui pour atteindre le sommet de la hiérarchie, il m’a fallu tout juste deux minutes pour te faire redescendre à la place que tu méritais. Ce n’est pas parce que tu avais quelques connexions à droite et à gauche que tu allais devenir le meilleur. C’est dans le ring que l’on devient le meilleur. C’est l’histoire ta vie, Nelson. Tu as toujours cru dur comme fer que tu étais l’homme le plus dangereux sur terre, mais au final, tu n’as jamais rien été. Tu n’as jamais été respecté. Tu n’as jamais su marquer l’histoire. Tu n’as jamais été crédible. Tu n’as jamais été moi. Mais tu sais, je ne voulais pas te casser la colonne vertébrale, Nelson.

Mister Anderson s’allume un cigare, parce que ça fait classe.



Mister Anderson. D’ailleurs, ravi de voir que t’es enfin sorti de ton fauteuil roulant… pendejo.

La phrase de trop, la bagarre éclate en pleine rue entre les deux clans et ce sont sur cette idée que nous allons nous laisser pour aujourd’hui. Même avec des virus, des trojans, des programmes qui ne s’ouvrent plus, je serai toujours là pour mettre une dernière fessée, pour ce dernier NoW or NeVer, mon dernier NoW or NeVer, et ça, ça n’a pas de prix.