Voilà j'ai trouvé l'interview traduite sur un forum, la voici ! Elle est interessante.
Voici une interview de Rob Van Dam que je vous traduis et qui date à peine d’une dizaine de jours. On en apprend beaucoup sur le rythme de vie et les convictions d’un RVD plutôt ventard. A lire !
Q : Salut Rob et merci d’accepter notre interview. Tout d’abord, beaucoup de lecteurs ne connaissent pas forcément la lutte... Peux-tu leur expliquer ce que tu fais pour vivre ?
R : Une carrière dans le monde du catch, spécialement au plus haut niveau, implique des années entières à voyager autour du monde, d’aller de ville en ville chaque soir pour performer devant des milliers de fans. Je prends actuellement un break d’ailleurs, et accepte simplement les bookings internationaux qui me font envie, puisque j’ai pas mal d’autres projets actuellement. J’ai toujours été « One of a kind » vous savez : depuis mes moves uniques dans le ring jusqu’à mes confidences étranges, en passant par mes perspectives originales sur certaines choses... Ca me fait être bon pour ce business.
Q : Votre vrai nom est Robert Szatkowski, mais vous avez lutté sous ce nom proposé par Ron Slinker durant une bonne partie de votre carrière. Un ringname est très important pour un lutteur. Est-ce qu’il vous a immédiatement plu ?
R : On m’a donné ce nom en 1991, à l’époque ou j’étais encore un inconnu. Ce qui comptait pour moi était juste d’apprendre le business et je me foutais pas mal du nom, même si ça colle à la peau une fois qu’on l’a bien sur...
Q : Vous avez été le symbole de l’Original ECW pour 2-3 ans. Est-ce que toute cette popularité et responsabilité a changé votre manière de penser ou même de catcher ?
R : La ECW était un groupe non-traditionnel et rebelle sur les bords, et c’est ce qui fait que j’étais totalement en phase avec ça. J’aimais aussi la manière avec laquelle on pouvait démontrer que le catch pouvait être un truc génial...
Q : Tous les fans qui ont vécu la Extreme Championship Wrestling ne l’oublieront probablement jamais. Est-ce que vous pensez qu’il y a une fédération actuellement qui serait l’idéal réincarnation de la ECW ?
R : Les facteurs actuels sont trop différents pour avoir une ECW comme nous l’avons eu. Ce sont des petites organisations qui copient le style extreme, mais ils ne sont pas originaux ! Et puis la compétition ne sera jamais la même que pendant les Monday Night Wars, et surtout, surtout, ils n’auront jamais un Paul Heyman.
Q : Quelle est votre opinion, honnêtement, sur Paul Heyman ?
R : Paul était le meilleur promoteur avec qui bosser, si vous étiez avant tout la pour être libres et exprimez vraiment ce que vous ressentiez. Il est un vrai artiste qui m’a fait devenir la superstar un peu décalée que je suis et qui a su me préparer à m’adapter au système WWE également.
Q : Et Vince McMahon ?
R : Vince is THE MAN. Il est certes intimidant, mais il m’a toujours traité avec du respect, et encore du respect. Il est sincèrement un excellent businessman que personne ne peut défier à l’heure actuelle.
Q : Beaucoup de gens disent que vous auriez du gagner le Big One en 2001 ou 2002, années ou vous avez été élu plus populaire par le PWI. Est-ce que vous étiez frustré de pas avoir le titre majeur ou bien vous étiez satisfait de votre rôle, sachant que pas mal de mecs de l’Alliance ont été renvoyés ?
R : J’ai été très frustré et ça a été très difficile pour moi d’arriver à la WWE, s’ajuster par rapport à leur politique et à leurs idées... Souvent je téléphonais à ma femme qui me disait « Ne pars pas », parce que j’y ai pensé. J’ai jamais pensé que j’avais besoin de rester là-bas, surtout si je n’y étais pas heureux.
Q : Quelle a été votre première pensée quand quelqu’un vous a dit que la WWE voulait faire revenir le nom ECW ?
R : J’ai rejeté l’idée, car l’histoire de la ECW est liée aux Extremists qui ont écrit la legacy de la fédération par leur côté rebelle, et la majorité d’entre eux ne peuvent plus catcher à l’heure actuelle. Finalement, quand j’ai vu le roster, j’étais plutôt content de faire revivre la brand pour l’esprit ECW et tout ça, mais comme pas mal de monde j’ai été très très déçu de voir que Vince s’est simplement basé sur ce nom pour faire une stratégie commerciale qui allait l’amener à créer un truc totalement différent...
Q : 2006, l’année la plus folle de votre carrière. Vous gagnez ce fameux titre devant VOS fans, et 22 jours après, arrêté avec 18 grammes de marijuana, vous perdez tout. Des regrets ? Est-ce que ça vous fait encore mal ?
R : J’ai perdu deux titres à cause de ça, et vu comme j’étais cramé de cette période, je suis rentré à la maison. J’ai même demandé plus de temps quand ils voulaient que je revienne. Bon, c’est sur que j’étais pas content d’avoir niqué tous les plans pour les ECW et WWE titles. Mais j’ai toujours été contre l’interdiction de la marijuana. Je me suis jamais excusé en public, parce que je suis pas désolé quand la vérité est exposée. Michael Phelps a montré récemment que même les grands athlètes peuvent se permettre ça. Vous pensez que ceux qui réprimandent le cannabis connaissent mieux le physique qu’un médaillé Olympique 14 fois ? Moi je dis que non. Les gens doivent ajuster la vérité. L’alcool tue 150 000 personnes chaque années et le tabac 450 000, alors que la marijuana zéro (note perso : Ah ?). Arrêtons la merde. Les visions de ça doivent changer et je suis en tête du mouvement.
Q : Officiellement, vous n’êtes plus lutteur parce que Randy Orton vous a démolit. Quelle est votre opinion sur lui ?
R : C’est un bon p’tit. Il a grandi dans le business mais n’est pas là juste parce que c’est un lutteur de troisième génération. Il travaille dur et c’est le type parfait pour le produit WWE.
Q : Auriez-vous préféré quelqu’un d’autre pour ce moment quand même important de votre carrière ?
R : Non, il a été sympa. Mon départ coïncidait avec la story et ça lui a donné encore plus de momentum. C’est le business. Je voulais arrêter d’être sur la route, et je suis parti sur une « simple » commotion. Pour un mec qui a passé sa carrière entière à supporter des douleurs atroces et à revenir de tout, ça le fait pas trop mais c’est comme ça.
Q : Passons au Royal Rumble 2009, dont vous avez été la grande suprise ! Le public était aux anges ! Vous avez apprécié ce moment ? Est-ce que c’était pas trop dur sur le ring ?
R : C’était une super journée, sympa de revoir tout le monde. Je me suis super bien senti dans le ring comme d’habitude. La demande pour un retour à temps plein est encore plus forte ces derniers temps. Même si je suis prêt pas à revenir, c’est bien de se sentir désiré et j’aime bien être établi comme une exception. Les mecs qui sont allés au CCW de Hogan pourront plus jamais revenir à la WWE, mais moi si. Je sais comment garder ma valeur. (Ah ok, fais gaffe aux chevilles fiston.)
Q : Vous avez également bossé avec l’Ultimate Warrior. Est-ce que ça s’est bien passé et est-ce qu’il est aussi bizarre que les rumeurs le disent ?
R : C’était très cool, Warrior était respectueux à mon égard et tout s’est vraiment bien déroulé entre nous deux.
Q : Vous tenez RVD TV sur le net. Pouvez-vous expliquer ce que c’est en quelques mots ?
R : C’est mon show sur robvandam.com. J’y mets des photos avec mes amis de LA, et aussi des vidéos puisque j’emmène ma caméra sur la route, notamment en France dans 10 jours (à replacer dans le contexte de l’interview qui a été réalisée le 9 mars).
Q : Vous avez été impliquée dans de superbes combats, mais votre femme a récemment remporté la plus difficile de toute en battant le cancer ! Vous avez quitté la lutte pour être son « ringside enforcer » pour ce long « match ». Vous pensez que votre présence a été importante pour elle ?
R : Nous avons une relation incroyable, et on prend les épreuves ensemble. Elle vient de battre 6 mois de chimiothérapie, et nous sommes maintenant prêts à profiter de la vie comme il se doit.
Q : Nous sommes heureux pour elle en tout cas. Mais cela signifie donc un retour prochain au catch, non ?
R : C’est sur que ça me manque de pas faire ce que j’aime devant des milliers de personnes chaque soir, mais pas assez pour compromettre ma vie à la maison pour le moment. C’est ce truc de ne jamais s’arrêter de voyager pendant 19 ans qui m’a fait stopper tout ça. Toujours est-il que je peux revenir, qui plus est au top, quand je le veux.
Q : Avez-vous reçu des appels de la TNA depuis 2006 ?
R : Oui, de la TNA, de la WWE et de bien d’autres. Le business garde contact avec moi et attendent de voir si je suis prêt à revenir sur le ring... ce qui veut dire sur la route !
Q : Ok, passons aux questions/réponses rapides ! Vos meilleurs combats à la WWE ?
R : Eddie Guerrero, Christian, Test, Bob Holly, Jeff Hardy, et bien sûr Cena à One Night Stand 2006.
Q : Votre meilleur combat hors de la WWE ?
R : Jerry Lynn.
Q : La meilleure rivalité dans laquelle vous avez été impliqué ?
R : WWF vs ECW.
Q : Votre meilleure promo ?
R : Celle au premier One Night Stand et mon discours pour l’intronisation du Sheik au Hall of Fame.
Q : Les lutteurs du passé qui vous ont inspiré pour ce métier ?
R : Lanny Poffo, Brady Boone, Owen Hart.
Voilà pour cette interview !