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| | | NoN #57 - HARDCORE-X : Shelton Benjamin vs. Deuce. |  |
| | | Auteur | Message |
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BES
Admin
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Localisation : Green Bay, Wisconsin.
Date d'inscription : 28/09/2008
| Sujet: NoN #57 - HARDCORE-X : Shelton Benjamin vs. Deuce.  Mer 11 Aoû - 9:25 | |
| A défaut de ne pas le défendre à Never Backdown II, hein. | |
| | | | Gold Standard
Hardcore-X Champ'
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| | Sujet: Re: NoN #57 - HARDCORE-X : Shelton Benjamin vs. Deuce. Sam 14 Aoû - 15:03 | |
| Quelque part dans le monde,
quelque part dans le temps. Aujourd'hui, il n'y aura pas d'introduction.
Aujourd'hui, il n'y aura pas de contexte tiré par les cheveux.
Aujourd'hui il n'y aura pas de joie, pas même de couleurs.
Aujourd'hui, il n'y aura que les pensées noires de Shelton Benjamin. Shelton Benjamin. ― J'ai vraiment une sale gueule, putain. Je ne pensais pas ce connard capable de tenir aussi longtemps. Il est entré dans mon jeu, comme je l'avais planifié. Ken Anderson a pourtant essayé de l'en dissuader, deux fois. Cet enfoiré ne l'a pas écouté. Il était jaloux, jaloux que tous les médias s'intéressent à moi, le Gold Standard, le futur de ce business. Il en est devenu malade, il ne pouvait plus me saquer, il changeait de chaîne lorsqu'il voyait ma gueule à la télévision, il brûlait les journaux sur lesquels je faisais la une des pages sports, il ne trouvait même plus le sommeil à cause de moi. Il fallait qu'il en finisse avec tout ça. J'ai voulu lui lancer ce défi, lui tendre la main et lui donner une chance de prouver qu'il était encore une légende incontestée de notre nation. Ken Anderson a pourtant tenté de l'en empêcher, mais il était profondément blessé dans son orgueil. Il savait pertinemment que ce que Ken disait était juste, et pourtant il ne l'a pas écouté. Il savait pertinemment que ces chances de me battre étaient quasi-nulles, et pourtant il s'est menti à lui-même. Il a relevé mon défi. Il a prouvé que j'étais tout simplement le meilleur lutteur de notre nation à l'heure actuelle. Le meilleur, the only one. Il a perdu sa jusqu'à sa dernière once de crédibilité en gisant à même le sol de longues minutes après la fin de notre affrontement. Ce soir-là, j'ai vaincu René Bonaparte. Shelton Benjamin. — Il m'a peut-être brisé le nez, oui. J'ai fait bien plus que ça. J'ai brisé sa carrière. René Bonaparte n'est plus capable de se battre comme il pouvait le faire, il ne suffit plus de faire un baby comeback tous les trois mois pour qu'on se souvienne de lui. Je lui ai fait comprendre avec des droites dans la gueule, oui, mais c'était le seul moyen, il n'écoute plus que lui-même. Sa vie ne se résume plus à enfiler son slip et ses bottines pour se battre sur un ring, non. Plutôt à foutre son nez dans la merde de son gosse et le voir grandir en compgnie de sa pute de femme. René Bonaparte a conclu sa carrière inconscient près de la St Paul United Methodist Curch d'Orangeburg, South motherfuckin Carolina. J'espère au moins que le Seigneur lui aura fait comprendre qu'il n'a plus rien à faire sur un ring. Shelton Benjamin. — Assez parlé de cet enculé, parlons plutôt du foutage de gueule dont je suis victime. Depuis que je cherche à obtenir mon match contre Ken Anderson, je me retrouve chaque semaine avec un adversaire à chaque fois plus pitoyable et plus ridicule que le précédent. La semaine dernière était la seule exception, mais il a fallu que je me bouge le cul moi-même pour démolir la mâchoire de René Bonaparte, puisque les dirigeants refusent catégoriquement de me donner des adversaires potables. D'abord Jym Dragon, puis Stone Cold Steve Austin, et maintenant Jimmy Snuka Jr. À croire que les dirigeants n'ont rien de mieux à foutre que tirer au sort les noms de mes opposants parmi les plus pitoyables du roster. Et lorsqu'on pense avoir touché le fond, on tombe finalement sur un gars comme Deuce. Je ne sais pas pourquoi ils se foutent ouvertement de moi, mais une chose est sûre : I don't give a shit. Fuck 'em all. Je ne veux plus jouer les gentils lutteurs, je veux la gloire. Et je l'aurai, putain. S'il faut botter les culs de gars comme Deuce, je le ferai sans hésiter. Get the fuck outta my way. Here I am, better than ever. Shelton Benjamin. — Deuce a.k.a Jimmy Snuka Jr, le gars qui torche son père parce qu'il est trop ruiné pour le faire lui-même. Two motherfuckin words : definitely pathetic. Pour en finir, il n'y a pas trente-six solutions. Un coup sec derrière la nuque et on n'en parle plus. Ce pauvre Jimmy Snuka ne se remettra jamais du passage à tabac dont il a été victime il y deux semaines. Mais ce pauvre débris a voulu laver son honneur et affronter Ric Flair en un contre un, et comment est-ce qu'il a gagné ? En se faisant tenir par les couilles, putain. Il n'est même plus foutu de d'aller chercher la victoire tout seul, il faut que son adversaire soit déclaré perdant par disqualification. Peu importe, ce match n'a servi qu'à prouver que ce pauvre Snuka finirait sa vie dans un asile de vieillards. Mais non, cet abruti refuse de reconnaître qu'il est plus que périmé, et tente de rester digne devant ses gosses. Dont un qui n'est même pas le sien. Jimmy Jr n'est qu'un bâtard qui aurait mieux fait de crever noyé. Un enculé qui s'est cramponné de toute ses forces à la mince corde qui le liait à la vie. Shelton Benjamin. — Ce bâtard ne mesure même pas la chance qu'il a d'être en vie aujourd'hui. Son père l'a recueilli, puis éduqué, pour finalement lui apprendre tout ce qu'il savait sur la lutte professionnelle. Ce gars lui a tout donné, et maintenant il se retrouve à se promener en fauteuil roulant et à manger sa soupe à la paille. La faute à qui ? Jimmy Jr, cet enculé à qu'il a aimé comme son propre fils et qui l'a laissé se faire démonter par Ric Flair pendant qu'il cherchait son coéquipier Domino. And where the fuck is this little motherfucker? Personne ne le sait et de toute façon cet enculé de Jimmy n'en a plus rien à foutre. On ne sait pas non plus où se cache cette pute de Cherry, mais là aussi le Jimmy s'en tape les couilles. Et il n'a absolument rien à blairer de l'homme à qui il doit sa vie entière : son père. Il ne s'est pas excusé auprès de lui de l'avoir laissé seul avec Ric Flair et il ne le fera probablement jamais. Jimmy's only a selfish motherfucker. Plus encore que son entourage, c'est sa coiffure qui compte le plus à ses yeux. Il compte se faire pardonner en battant un putain de débris comme Ric Flair ? What a great idea. Faut pas être le meilleur lutteur au monde pour réussir à s'imposer contre Ric Flair, putain. Ric Flair, il aura mal partout après son match, il va se réveiller le lendemain, and guess what? La vie continue pour le Nature Boy, il va continuer à enchaîner les matchs semaine après semaine. Jimmy a ruiné la vie de son père, il l'a laissé se faire retourner comme une pute, il ne marchera sans doute plus jamais, mais heureusement fiston est là pour taper sur le méchant Ric Flair et venger son gentil papa. Tout rentre de l'ordre, finalement. Life's good, everybody laughes, it's all right. Shelton Benjamin. — La vie n'est pas un conte de fée, loin de là. La vie est un putain de transsexuel brésilien. Elle te surprend à chaque fois au moment où tu t'y attends le moins. Et si j'ai bien appris quelque chose dans les rues sales d'Orangeburg, c'est qu'il vaut mieux que tu coures avant de te faire enculer. Là où certains explosent les records au marathon, les moins chanceux ne peuvent pas courir très longtemps. Jimmy n'a pas été gâté par la vie, il est né d'une prostituée qui a oublié de prendre la pillule et d'un gars qui venait juste prendre du bon temps. Il a été raillé par ses camarades tout le long de sa scolarité. Le pauvre Jimmy a pleuré toutes les larmes de son corps, et plus encore. Il a songé au suicide, oui. Son bras n'était pas assez long, sans doute. Peu importe, son personnage de Deuce n'est qu'un masque derrière lequel il se cache pour pleurer. Un moyen de dissimuler ses cicatrices. Seulement, inutile de se voiler la face. Qu'il soit un bad boy des années cinquante, un clown unijambiste ou un joueur de curling, ça ne change en rien le fait que ses cicatrices, il les garde à vie. Les miennes, j'en suis fier. Elles m'ont rendu plus fort, elles m'ont permis de survivre dans l'univers impitoyable du ghetto. Je ne cherche pas à les cacher, après tout ça ne fait qu'un poids de plus sur la conscience. Jimmy veut faire croire qu'il n'a peur de rien, mais la chose dont il doit être effrayé, c'est de lui-même. Le regard des autres n'est pas important, c'est l'image qu'on a de soi-même qui compte. Jimmy n'est qu'un bâtard, un fils de pute, et c'est comme ça qu'il se voit. Comme un faible. La philosophie d'un homme, c'est ce qui fait qu'il est capable ou non d'accomplir ses objectifs. How do you wanna reach your goals if you're only a weak motherfucker? Shelton Benjamin. — Ses cheveux gras parfaitement rejetés en arrière, son blouson en cuir, sa paire de boots. Le vieux cliché de bad guy sorti tout droit des fifties. Son père a à peine connu ça, putain. Notre nation touche un public de plus en plus jeune, et que pensent les gamins de même pas dix ans en voyait un connard comme Jimmy ? Ils se foutent de sa gueule, normal. Le seul public qu'il peut espérer toucher est plus occupé à jouer aux dominos qu'à regarder des mecs bodybuildés se foutre sur la tronche. On n'est pas dans un putain de film de série B vieux de cinquante ans, merde. We are a nation, a community, a whole family, we are the nationists. Cet enfoiré n'a pas de charisme, il n'a aucune notoriété, il n'est pas le meilleur sur un ring, il n'a rien qui permet de faire parler de lui. Il se colle cette étiquette de bad boy d'une part pour cacher ses cicatrices, mais aussi pour masquer son manque d'intérêt total et pour se persuader qu'il est vraiment quelqu'un. Mais qui est-il en réalité ? Un connard sans talent, un putain de gamin pourri gâté par son père. Un enfant de pute qui s'invente un personnage stéréotype de tough guy des années 50 pour oublier qu'il n'est qu'un simple rouage de cette industrie. Shelton Benjamin. — Nous sommes tous des composants de la grande machine de la lutte professionnelle, la seule différence entre nous deux, c'est que je suis une pièce essentielle du montage. On me retire, tout se casse la gueule. Jimmy, lui est tout simplement inutile, la machine n'a pas besoin de lui pour fonctionner. Nous avons tous un rôle à joue dans les engrenages de cette industrie, seulement, certains sont plus importants que d'autres. Jimmy sert à ouvrir les shows et moi je les finis, ni plus ni moins. Les lutteurs comme Jimmy sont juste là pour mettre en valeur le talent de gars comme moi. Et pour changer la hiérarchie de cette nation, il faut se retrousser les manches et se bouger le cul, s'imposer. Jimmy n'est pas capable de ça, il n'est bon qu'à faire gagner les autres, ou gagner contre les vieilles gloires de ce business. Shelton Benjamin. — Son père, par exemple, est peut-être une légende de ce business, il lui a peut-être appris toutes les ficelles du métier, mais en aucun cas ça ne fait de ce bâtard un bon lutteur. Il peut se vanter d'avoir envoyé au tapis des gars comme Sting ou Stone Cold Steve Austin, mais s'il estime que venir à bout de vieilles gloires de la lutte professionnelle est un exploit hors du commun, il n'ira pas bien loin. J'ai affronté des gars comme Christopher Daniels, comme Nelson Erazo, comme Claudio Castagnoli, comme the Rock, and guess what? I all fuckin beat 'em. Je sais ce que cet enculé pense en ce moment même. Il se dit que je ne suis pas crédible parce que j'ai pas été foutu de battre un débris comme Steve Austin alors que lui l'a fait. Mais que les choses soient claires, cette défaite ne représente absolument rien, puisque j'ai déjà obtenu ce que je voulais. Le championnat Hardcore-X sur l'épaule, une intronisation au hall of fame et la certitude d'être le dernier homme à affronter le meilleur lutteur de cette industrie, mon mentor Ken Anderson. Cette défaite n'est rien, une poussière sur mon palmarès, un caillou sur la route qui me mènera vers la gloire. Shelton Benjamin. — Et cette sur cette route, Jimmy n'est qu'un animal sauvage un peu trop prétentieux. Un pauvre lapin écrasé par le rouleau compresseur de la nation, le lutteur le plus athlétique de cette industrie, Shelton Benjamin, myself. L'exemple du lapin est bien trouvé, puisque ses chances de traverser la route sont aussi proches que celles que Jimmy puisse s'imposer face à moi. Hardcore match ou non. Title on the line, ou non. He just can't rock with me. Unbreakble, unstoppable, unmistakable. Here comes the Gold Standard. Le champion Hardcore-X est certain de sa victoire, certain de conserver son titre. Il prouvera une fois de plus qu'il est la superstar montante de la nation. Jimmy Snuka Jr. n'accomplira pas l'exploit, il s'inclinera face au lutteur le plus médiatisé de la nation comme tant d'autres avant lui. Il ne remportera pas son premier titre en solo ce soir. L'indétrônable Shelton Benjamin ne lui en laissera pas la moindre occasion. Vous ne pouvez plus le stopper, maintenant.C'est l'heure du BO-BO-BO-BO-BO BONUS. - Citation :
(10:44) Quentin. : Qu'est-ce que tu peux dire sur le Deuce ?
(10:45) Robin S : qu'il part du rock nd' roll mais qu'il n'a même pas encore touché à une guitare de sa vie, dire que moi j'ai un groupe de rock ?  Voilà, c'est fait ma couille.
Auf wieder sehen. | |
| | | | Deuce | Al'
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Date d'inscription : 19/10/2009
| | Sujet: Re: NoN #57 - HARDCORE-X : Shelton Benjamin vs. Deuce. Sam 14 Aoû - 23:14 | |
| Ça ne changera jamais rien à ce qu'il s'est passé
Mais je tiens à te dédier ce speech
Lance Kyle McNaught
1980 - 2010 Tamina Snuka – Qu'est ce que tu lis Jimmy ?Jimmy Snuka Jr. – Appelle moi Deuce, c'est plus groovy.Tamina Snuka – Tu nous a fais déplacé pour ton petit match de show hebdomadaire alors à ta place je serais un peu moins casse burnes, monsieur le grand frère. Jimmy Snuka Jr. – Moi je t'ai jamais demandé de t'occuper de moi. On est vraiment obligé de se fringuer en papillotes pour aller casser du noir dans ces maisons en couvercle de chiottes ?Tamina Snuka – T'es vraiment comme ton père, petit con. Jimmy Snuka Jr. – Tamina, you're a hypocrite. Our world is hypocrite. On nous rabâche à longueur de journées ces saloperies d'idées de tolérance mais au fond, l'Amérique, le monde est pareil. Toujours à craindre une bande de blacks à partir du moment où ils se sont assis sur le banc d'en face de sa propre piaule.
Tamina Snuka – Shelton est aussi noir que tu es Samoan, boy. Jimmy Snuka Jr. – Justement car lui aussi est hypocrite. D'abord le prototype même du noir rebelle, puissant et vulgaire, il s'est transformé en joli petit compagnon de poche du fameux Ken Anderson. Au fil de sa carrière, il s'est contenté d'entrer dans différents costumes fait sur mesure pour sa tronche de ramasseur de bananes, sans jamais savoir maintenir sa propre idéologie. Un salopard, rejetant tout ce qu'on lui appris, préférant pomper sur toutes nos allocations et qui contribuent au déclin américain. Tout le monde en a conscience, tout le monde a envie de péter la gueule de Benjamin, mais lui profite des conneries de nos dirigeants et leurs délires sur le racisme qui accordent à tout être noir une protection faramineuse. Shelty' a toujours été protégé. Derrière ses airs de caïd de bocal à poisson, ce gamin a bénéficié durant toute sa carrière de sacrés coups de mains, et cela continue à la Nation of Wrestling où après sa petite version du Black Power, il a voulu s'allier à l'homme fort du moment. Toujours à l'arrière plan, toujours derrière quelque chose, voilà comment je pourrais résumer la carrière d'un type qui a atteint le plus haut de ses sommets ... lorsqu'on lui a offert son titre, en cadeau. Benjamin n'a rien mérité, il n'aurait jamais du toucher cet or que je convoite aujourd'hui, et cela est un vrai symbole. On nous a tellement vendus l'histoire du gosse du milieu défavorisé, qui a eu à se battre pour sauver les testicules de son petit frère, qu'encore une fois, la génération 2000 Américaine n'a pas penser par elle même. En réalité, Shelton n'a jamais rien mérité. Là où moi et Domino avons du nous battre, souffrir, pour récupérer notre titre et cette place à NoW or Never, lui n'a eu qu'à faire la manche en backstage, en racontant des histoires de vies qu'il avait pu lire dans les dernière divagations de Martin Luther King. Benjamin est un mensonge, tout chez lui est faux, ce qu'il représente est faux, son titre est faux, son passé est faux, même sa couleur de peau est fausse.
Tamina Snuka – Bouges pas, je te dis. Jimmy Snuka Jr. – Tu me diras, on peut pas vraiment lui en vouloir, il fallait bien qu'il réussisse d'une façon ou d'une autre. Quelle aurait été la réaction des gens si son stratagème était démasqué ? Et bien, je serais déjà proclamé comme étant le nouveau Harcore X Champion. Cela me déplairait, ouais. Le suspens a toujours été ma meilleure arme. Que ça soit via Heyman ou via El General Estrada, mes adversaires ont toujours fais parti de l'élite, et je me suis toujours imposé. La semaine dernière, j'ai mis fin à la légende de Stone Cold en seulement quelques minutes, et ces yeux que j'ai pu voir dans la foule ou sur le visage de P'pa, je ne les aurais jamais vu si nos Etats Unis avaient reconnus plus tôt qu'ils avaient idolâtrés rien de plus qu'un vieux tas de bière pendant tant d'années. La surprise, yeah. Je vais créer la surprise, et je pourrais enfin devenir ... Deuce, the son of Jimmy Superfly Snuka, the 90's killer, One time Dudleyville Tag Team Champions, and last but not the least, the Hardcore X Champion !Tamina Snuka – Si seulement tu pouvais devenir Deuce, le gars qui arrête de parler pour dire de la merde. Et accessoirement, qui arrêterais de foutre en l'air les efforts que je fais pour qu'il se fringue pas avec son gilet et ses lunettes vieilles de 50 piges.Jimmy Snuka Jr. – Ça t'arrivera jamais de défendre le membre le plus cool de ta famille ? Je te rappelle que la dernière fois où t'as fais l'effort de fermer ta gueule, ça m'a permis de battre Le Stinger.Tamina Snuka – Benjamin c'est pas le même niveau.Jimmy Snuka Jr. – Benjamin, c'est un effet de mode. Sa carrière de lutteur se divise en deux parties, et pour chacune d'elles, une mode. A l'époque où les gamins sortaient de chez eux uniquement pour se rouler quelques joints, il a préféré s'allier à la Golden Crew. Et à l'époque où ils ne sortaient plus de chez eux ... il a préféré s'allier à l'homme fort du moment, celui qui représentait le rêve de liberté de tout ses adolescents boutonneux du web, l'homme libéré, cynique et drôle, Ken Anderson. Jamais aux avants postes, il s'est contenté de laisser faire le temps. Et là est toute la différence avec the Coolest of the Cool qui n'a jamais renié ce qu'il était, et qui reste encore à l'heure qu'il est, la dose de rock'n'roll qui manque à ce monde. Ce shot pour ce titre Hardcore X, je n'ai pas eu à trahir mes idées pour l'obtenir. Aujourd'hui, Shelton est plongé dans ces idées noires, dans ces séries Z qui se déroulent à l'intérieur de son cerveau de macaques, aujourd'hui Shelton n'est plus que l'ombre du gamin qui en faisait trembler plus d'un sur les rings, il regrette. Le membre sans pitié de la Golden Crew a disparu, la peur qu'il pouvait générer en moi a elle aussi disparu. Jimmy "Superfly" Snuka – Alors les d'jeunz ! Prêt à décoller ? Qu'est ce que vous faites encore ici, j'ai mal mis ma cravate je crois.
Tamina Snuka – Rien de spécial, Jimmy était juste en train de me dire à quel point il se chiait dessus avant d'affronter Benjamin.
Jimmy Snuka Jr. – Putain, t'as vraiment rien suivi toi !
Tamina Snuka – Nop.Jimmy "Superfly" Snuka – L'esprit des Samoans est avec toi Jimmy, ne crains rien.
Jimmy Snuka Jr. – Puisque je vous dis que j'en ai rien à foutre de Shelton Benjamin ! Personne en a rien à foutre ... Yeah, I will take a pleasure to rock my sound straight in the fuckin' ass of an unknow loser ! Shelton n'évoque rien à personne et n'évoquera jamais rien. Le fait est que ce si ce gamin n'arrive à rien seul c'est car il n'a pas ce X Factor. Il n'a pas ce don de coolitude que moi ou Domino puissions avoir, et qui fait que dans quelques années, quand la terre aura retrouvé raison et sera retourné à la belle époque des Etats-Unis, on se souviendra encore de nous. Le charisme, l'aura, le sourire, ce n'est pas des choses qu'on récupère en mentant à tour de bras. Cela, il ne le développera jamais, et ne deviendra jamais quelqu'un, comme il n'a jamais été personne. Tout ce qu'il a déjà fait à la NoW, n'importe quel loser aurait pu le faire, ce type n'a aucune personnalité propre à lui même. Il se contente d'être "Le Black" de la fédération. Là où je suis inimitable, lui se veut être un imitateur. Évidemment, toute ces propagandes noires a conditionné les pensées des gens et de ce fait, il est bien plus facile pour tous de s'en prendre au modèle de perfection des années 50 qu'au pauvre petit maltraité. Tout son passé n'est du qu'à de la pitié, à du conditionnement, qu'il le veuille ou non, Shelton est un vulgaire produit de consommation rapide. A côté de ça, nous avons l'homme que je suis, qui traverse les époques avec toujours autant de classe, et qui a balancé son pied dans la tronche d'un bon paquet de headdogs, et pourtant, encore une fois, c'est lui qui part favoris. Tout ça c'est que de la merde, ces losers sont trop stupides pour suivre autre chose que le mouvement général, et donc la réussite de Benjamin. Tamina Snuka – Allez, tu peux te lever.
Jimmy Snuka Jr. – Je comprends pas pourquoi tu veux que je me fringue pour rendre cette petite visite au Hardcore X Championship. Benjamin a passé sa vie sans même connaitre l'existence d'autres vêtements que des joggings. Ce type ne s'épanouit vraiment que dans une salle de 100 clochards venus là pour voir des mecs en slibard se recouvrir de sang mutuellement. Il a été élevé par une mère trop grasse pour pouvoir apercevoir ses propres pieds et cherche une compensation paternel à travers un Ken Anderson trop occupé à arranger sa petite retraite via le fameux KART. Son combat face au French Ladykiller la semaine dernière était une chance pour lui de se refaire confiance à nouveau, de se prouver qu'il était capable de passer au travers son destin de loser tout tracé. Benjamin est un gosse qui broie du noir, un gosse qui ne sera pas devenu adulte tant qu'il n'aura pas triomphé à Never Backdown. Malheureusement pour lui, la défense de son titre, c'est la semaine prochaine, et Deuce n'aura plus qu'à le renvoyer jouer façon Deuce "Too Cool, Too Tough" Snuka !Tamina Snuka – Tourne toi.
 Jimmy "Superfly" Snuka – Tamina ... ma cravaaate.
Tamina Snuka – Parfait. On est prêt pour le grand jour ?
Jimmy Snuka Jr. – Contrairement à Shelton, oui je suis prêt, j'ai toujours été prêt. J'ai souffert. On m'a enlevé ce qui faisait de moi ce que j'étais, Sting m'a mis au fond du trou, mais finalement j'en suis sorti. Ce titre sera le symbole que mon esprit ne mourra jamais, encore une fois, contrairement à Shelton.
Tamina Snuka – J'espère bien. On se déplace moi et P'pa alors que on est même pas en Pay Per View, alors essaie de pas trop te faire humilier.Jimmy Snuka Jr. – Tout les matchs de Deuce sont des matchs de Pay Per View. Toute mes apparitions font d'un show un très bon show, et ce simplement car j'ai confiance en moi. Benjamin sait très bien que le titre qu'il a obtenu n'a aucune valeur. Il sait bien qu'il n'en serait pas là sans des coups de mains tombés du Ciel et il sait bien qu'il a intérêt à se maintenir avant son match. Il n'est plus à son match, ni même à son titre, et j'ai le devoir d'arranger tout ça, en le retirant des mains d'un incompétent, qui ne montrera probablement aucune objection. Non, Shelton ne me fera pas peur. Shelton est trop effrayé par Never Backdown.
Jimmy "Superfly" Snuka – Taminaa ... Tamina Snuka – Putain, quoi ? Pourquoi tu souris ?
Jimmy Snuka Jr. – Les faits sont là. Je suis sous estimé par la Nation, je me dois de gagner ce match. Shelton a perdu contre Stone Cold Steve Austin, une semaine plus tard, je l'ai battu. Shelton a salopé mes principes, quelque temps plus tard, je vais salopé son honneur. Ses petites prétentions de faux originaire du Bronx ne me donne qu'une envie, return all its sense to the Hardcore X Title, by measuring his basketball players in short skirt's style to real american stiff style ! Anderson a bien essayé de le pousser au bout de lui même, de lui faire développer un vrai quelque chose, mais sa seule réponse a encore une fois été de se cacher derrière ses amis de la Golden Crew pour obtenir ce qu'il voulait. Car chez la famille Benjamin on parle en trichant, en attaquant, et en montrant à tous à quel point nous sommes désespérés. Il y a pas à dire, je vais sauver ce pauvre titre, qui a trop longtemps été souillés par Shelty-B, je vais lui rendre ses lettres de gloire, moi et personne d'autre, moi, car je ne mens pas, je ne triche pas, je me contente d'être The Coolest of the Cool, ou plus simplement d'être le meilleur. Jimmy "Superfly" Snuka – Je crois que je pourrais pas venir ...Tamina Snuka – Je peux vraiment pas te laisser tout seul cinq minutes ! Dans la salle de bain, j'te rejoins. Jimmy !
Jimmy Snuka Jr. – Deuce putain !
 Tamina Snuka – Bref. P'pa a le genre de problème que ... enfin, qu'il a d'habitude.
Jimmy Snuka Jr. – Si seulement t'étais moins occupé avec tout ça, peut-être que tu lâcherais les deux gamins, ta fédération miteuse, et que tu ferais enfin l'effort de m'écouter quand je te parlerais de ma putain de chance de titre !
Tamina Snuka – Gagne le. Tiens tes promesses pour une fois, et je te promets qu'on en re-discutera. Je dois y aller là.
Jimmy Snuka Jr. – Je suppose que c'est pas grave. Je suis assez grand pour m'occuper de la pomme d'un petit gamin prétentieux après tout. Allez futur champion, tu l'as déjà fait, même seul. On a toujours essayé de te mettre plus bas que terre mais aujourd'hui, c'est ton jour. Si le King te voyait, il te dirait de foncer. T'as perdu Cherry, t'as perdu Domino, t'as perdu tes titres, il serait peut-être temps de faire perdre quelque chose à quelqu'un. Oooh Yeaah, j'y compte bien.
 Jimmy Snuka Jr. – I'M GONNA WIN THIS TITLE, I'M GONNA STICK IT UP STRAIGHT ON ALL THE BORING PEOPLES ON THIS EART, AND THAT ...THAT WILL BE GROOVY !
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| | | | | | NoN #57 - HARDCORE-X : Shelton Benjamin vs. Deuce. | |
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