Nombre de messages : 3272 Age : 200 Localisation : 187 Church, Bedstuy do or die, Brooklyn, New York Date d'inscription : 28/09/2008
Sujet: NoW or NeVer #43 Dim 14 Mar - 23:02
La scène se passe quelques heures après Race to Immortality. Tout le monde a quitté le Stade de France, le matériel a été remballé, l’arène nettoyée. En coulisses, il ne reste plus qu’une poignée d’irréductibles membres de la NoW. Parmi eux, deux Français qui arpentent les couloirs du stade.
| Robert Conway | Comment ça va la figure, René ?
| René Bonaparte | Je n’en sais rien, ça semble moins pire qu’avant la douche. Par contre, il vaudrait mieux que j’aille voir le docteur deux minutes. Je crois que j’ai le nez cassé.
| Robert Conway | Oh, ne t’inquiète pas pour ça, il est beaucoup mieux qu’avant. Ce soir, t'es entré dans la légende de la Nation of Wrestling une bonne fois pour toute. En un soir, tu as fait mieux que ce que tout le monde a tenté de faire en un an et demi. T'es le seul à avoir rivé les épaules de Ken Anderson au sol, tu l'as mis en difficulté comme personne auparavant.
| René Bonaparte | Il m’a quand même dérouillé pendant deux rounds. Pendant trente minutes, j’en voyais trois comme lui sur le ring. Puis c’est seulement à partir de l’ultime round que j’ai compris ce que je devais faire.
| Robert Conway | Et qu’est-ce que tu as fait ?
| René Bonaparte | J’ai visé celui du milieu, et ça a marché. La bête est sortie, Robert. On va pouvoir rentré à la maison.
| Robert Conway | Tu sais, peu importe que ça se finisse sur un match nul, le vrai vainqueur, c'est toi. Tu lui as fait ravaler ses insolences, tu lui as montré ce que c’était un vrai combat où on était obligé de laisser ses tripes sur le ring pour ne pas perdre. Je suis fier de toi, René.
Les deux hommes sourient et continuent de marcher avant de faire la rencontre de George Clooney.
| George Clooney | René Bonaparte, une interview pour le site de la fédération, je vous prie.
| Robert Conway | Va traîner ailleurs, George. C’est pas le moment, laisse-le respirer.
| George Clooney | René, s’il vous plait, ça ne prendra pas longtemps… Pensez-vous avoir gagné ce soir ?
Conway fait signe à René de l'ignorer. C'est vrai qu'elles sont merdiques ses questions à George.
| René Bonaparte | Ecoute, je n’ai rien à dire. Je m’en moque du résultat, j’ai tenu les trois rounds, pour moi c’est le principal. Tout ce que je veux maintenant, c’est retourner chez moi et retrouver Lauren.
| George Clooney | Pensiez-vous un jour prendre une pareille volée comme cela s’est produit pendant les deux premiers rounds ?
| Robert Conway | C’est toi qui va recevoir la volée, si tu continues à l’emmerder !
| George Clooney | René, à quoi pensiez-vous à la fin du premier round lorsque vous étiez alors mené trois à zéro ?
| René Bonaparte | Je n’en sais rien… que j’aurai mieux fait de rester à l’école, ou un truc comme ça.
| George Clooney | Est-ce que…
| René Bonaparte | Robert, occupe-le un instant. Je vais aller voir le médecin.
La caméra suit le French Ladykiller qui, à la manière de MsChif quelques heures plus tôt, marche le long du couloir jusqu’à la porte du médecin. Il jette un coup d’œil à l’intérieur de la salle et s’aperçoit que le docteur est occupé. Il est en pleine discussion avec celui contre qui il livrait un combat dantesque dans la soirée, Ken Anderson.
| Docteur | Vous allez devoir prendre toute une panoplie de médicaments pendant plusieurs semaines. Vous n’avez pas le choix, il va falloir lever le pied.
| Ken Anderson | Docteur, je suis lutteur professionnel. Je ne lève pas le pied, et je ne le lèverai jamais même si ma vie en dépendait. René Bonaparte a dit qu’un lutteur, ça lutte. Et bien moi je suis au-dessus de ça, au-dessus des règles. Je suis Mister Anderson, et Mister Anderson, il gagne.
| Docteur | Je comprends tout à fait, monsieur. Mais le fait est que vous avez fait une hémorragie interne, vous avez perdu beaucoup de sang, et votre épaule a, une fois de plus, beaucoup souffert. Et ce pourrait bien être la fois de trop si vous n’acceptez pas ce que je vous demande. Le diagnostic est clair, vous ne pouvez plus monter sur un ring pendant les trois mois qui viennent…
| Ken Anderson | Vous allez m’écouter attentivement, docteur, car je ne me répéterai pas. A la Nation of Wrestling, je n’ai d’ordre à recevoir de personne, c’est bien entendu ? La NoW, c’est ma nation, MA PUTAIN DE NATION ! Ici, je commande, j’impose, et les autres agissent. Personne ne me dit ce que je dois faire ou non… PERSONNE ! Ni vous, ni Paul Heyman, ni même Barack Obama ! PERSONNE ! Je n’ai pas besoin d’une salope dans votre genre pour connaître mes limites. Mes limites, c’est moi qui me les impose ! Et vous feriez mieux d’arrêter de tirer cette gueule si vous ne voulez pas que je m’en occupe personnellement !
Mr. Anderson pousse le docteur contre une étagère, ce qui renverse tout un tas de boites de médicaments, puis part en direction de la porte. Il tombe nez à nez avec Bonaparte, les deux hommes se fixent dans les yeux. Anderson commence à s’en aller, mais René le retient par l’épaule.
| René Bonaparte | Dis, Kenneth, est-ce que je peux te poser une question ?
| Ken Anderson | Oui, vas-y.
| René Bonaparte | Tu t’es défoncé avec moi ce soir ?
| Ken Anderson | Je me suis défoncé, oui.
| René Bonaparte | Merci.
Ils restent tout les deux là un instant. Puis Bonaparte part en direction du cabinet du médecin. Mais c’est au tour de Ken Anderson de le retenir.
| Ken Anderson | Bonaparte, je voulais que tu saches… y'aura pas de troisième match entre nous deux. On n’en a pas besoin.
René reste silencieux un moment.
| René Bonaparte | Je n’en voulais pas… On l’a fait, Kenneth, on a gagné.
C’est une belle histoire qui prend fin, mais Dieu seul sait si ces deux hommes donneront un troisième récital, un jour.
#1 noWARrior Universal Champ'
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Sujet: Re: NoW or NeVer #43 Dim 14 Mar - 23:03
Précédemment, à la Nation of Wrestling... ... Race To Immortality '10, en direct de Saint Denis, France.
Tony Parker fait irruption en pleine interview de Ken Anderson. Mal lui en a fallu puisqu'il en prend plein la gueule. Bah ouais, Tony Parker c'est pas Michael Jordan ! BAM, dans tes dents ! C'est signé Anderson... AN-DER-SON !
Suite à un match chaotique, Armando Estrada sort vainqueur du match qui l'a opposé à Mick Foley. Il peut remercier Sting et Bret Hart qui y sont pour beaucoup. La guerre est-elle terminée pour autant ?
Batista conserve son titre de champion Junior après avoir mit tout le monde d'accord dans le Scramble Match. Rien ne semble pouvoir arrêter l'Animal et pourtant, Shane Helms affirme qu'à Locked Up, le titre sera sien.
Goldust a réaffirmé à Paul-E qu'il ne serait pas à Paris. Castagnoli a cru avoir match gagné mais Black Reign, l'alter ego maléfique de Goldust se pointe. Mais rien n'y fait, Castagnoli bat tout de même le Black One, qui nous fait une crise cardiaque post-match.
Nelson Erazo vient à bout de l'Undertaker ! Malheureusement pour le leader de le eMe, il ne peut savourer sa victoire puisqu'il est embarqué par des agents de police juste après le match.
Alors que le match entre les Legend Killers et les Colons faisait rage, le Big Show se pointe comme si de rien n'était et frappe les Colons. Ces derniers conservent leur titre de champion.
Dans un match extrêmement violent et intense, The Rock est venu à bout de Chris Klein. La rivalité entre les deux hommes vient de prendre fin avec une magnifique victoire du Brahma Bull.
Who's better than MVP ? Mark Hamill, Leonard Nimoy et surtout, le tout nouveau Hardcore-X Champion, D'Angelo Dinero qui est venu à bout de Kevin Nash et de MVP.
Les petits complots entre adversaires n’ont pas tenus bien longtemps lors de l’Ultimate Sacrifice où chacun s’est battu pour son propre compte. MsChif est victime du tombé victorieux et doit donc prendre sa retraite. Daniels, lui, conserve son titre de champion.
Guess who's back ? Il est venu à bout de la grippe H1N1 seul et il vient écourter le départ de MsChif en la faisant valser à travers les escaliers du Stade de France. ST est bel et bien de retour. And that's one fn' promise !
Shelton Benjamin a trop traîné sur le ring et The Rock en a profité pour prendre sa clause de match pour le titre Free-League. Il bat Benjamin et devient le nouveau Free-League Champ'.
3-0, puis 3-2. C'est digne d'un match de foot mais c'est juste le récital que nous ont offert Anderson et Bonaparte dans un Main-Event mythique.
Une ultime révérence et il se retire, définitivement cette fois, chez lui, devant son peuple. C'est ainsi que s'éteint la légende de René Bonaparte.
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Sujet: Re: NoW or NeVer #43 Dim 14 Mar - 23:04
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Dim 14 Mar - 23:02
