Nombre de messages : 5306 Age : 2014 Localisation : Entre Paris et Marseille Date d'inscription : 27/09/2008
Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:11
Magloire » Elle est... morte ?
Celian Varini » Mais non, elle ne l’est pas.
Magloire » Mais puisque je te dis qu’elle est morte, putain.
Celian Varini » Non, elle ne l’est pas.
Magloire » Est-ce que tu écoutes un peu ce que je te dis ?
Celian Varini » Ne m’oblige pas à briser le kayfabe à l’antenne, s’il-te-plaît.
Magloire » C’est quoi le kayfabe ?
Celian Varini » Tu ne veux pas plutôt t’occuper de Shelton Benjamin, qui, lui, est toujours dans le ring, en train de récupérer son championnat Free-League ?
Magloire » Lui, il n’a rien gagné, il n’a rien perdu.
Celian Varini » Et c’est la musique de celui qui a remporté le droit d’avoir un match de championnat Free-League qui se met en route, c’est le Rock.
Magloire » Je viens de recevoir une décharge électrique, directement dans le slip.
«LADIES AND GENTLEMAN, PLEASE WELCOME TO THE RACE TO IMMORTALITY ZONE THE THE PEOPLE’S CHAMPION... THE ROCK !»
Celian Varini » Qu’on lui donne un micro, putain !
Magloire » Il en a déjà un, connard.
| The Rock | Shelton Benjamin, le Rock vient t’annoncer une ensemble de mauvaises nouvelles. La première est que... FINALLY, THE ROCK HAS COME BACK TO PARIS... AGAIN ! La deuxième mauvaise nouvelle de la soirée, pour toi, est que un peu plus tôt lors de cet évènement, le Rock est venu à bout de son adversaire du soir, le Rock est venu bout de CHRIS KL… Chris... WHATEVER. Le Rock est venu à bout de son adversaire et le Rock a du coup gagné un ticket l’emmenant tout droit vers un match de championnat Free-League, et ce, à utiliser sans modération. Le Rock est conscient de la chance qu’il a de pouvoir jouir d’une telle opportunité. Et ce qui amène le Rock à en venir à la troisième et mauvaise nouvelle de la soirée… YOU DON’T SMELL WHAT THE ROCK IS ACTUALLY COOKIN’, RIGHT ? Le Rock vient tout juste de décider qu’il allait utiliser cette opportunité RIGHT HERE, RIGHT NOW ! SO WHAT, GOLDBASTARD ?
| The Rock | IF YOU SMELL, NOW, WHAT THE ROCK... IS COOKIN ?!
Magloire » Pardon ?
Celian Varini » La soirée n’est pas terminée pour Shelton Benjamin puisqu’il va maintenant devoir défendre son championnat Free-League contre le Rock.
Magloire » Il est carbonisé, il ne peut plus lutter.
Celian Varini » Arrête de faire ta mijaurée, et apprécie le spectacle.
RÉSUMÉ DU COMBAT » Le Rock retire son tee-shirt et arrache son pantalon de stripteaser avant de se lancer à la Usain Bolt dans le ring de la nation de la lutte. Le titre Free-League est en jeu, ce soir. The Rock saute dans le ring et fonce droit sur Shelton Benjamin. Ce dernier le surprend avec son Paydirt à la volée, incroyable. Shelton Benjamin retourne la carcasse du Rock et tente le pinfall. L’arbitre compte un, il compte deux mais il ne comptera pas trois puisque le Rock se dégage in extremis. Shelton Benjamin frappe du poing sur le ring, pour exprimer son mécontentement. Les deux lutteurs se relèvent en même temps et le Rock décide de prendre Shelton Benjamin de vitesse avec une série de droites au visage. Shelton Benjamin vacille, il ne voit plus clair. Le Rock en profite pour lui mettre la gifle du peuple directement dans la mâchoire. Shelton Benjamin vole dans les cordes et revient vers son adversaire sans trop savoir où est-ce qu’il se trouve. Le Rock le prend au centre du ring et lui porte le Rock Bottom. Le Rock se relève et se place au dessus de son adversaire, il retire rapidement sa protection au coude et s’élance pour le People's Elbow. La cible a été touchée. Le Rock se couche sur Shelton Benjamin pour le compte de un, pour celui de deux, et aussi pour celui de trois. «
Magloire » C’est du vol !
Celian Varini » Non, c’est juste de l’intelligence.
Magloire » Où est passé l’esprit sportif ?
Celian Varini » Ce n’est pas une compétition du curling, ici.
Magloire » Allez vous faire foutre.
Celian Varini » Le Rock est le nouveau champion Free-League, c’est tout.
«LADIES AND GENTLEMAN, THE WINNER OF YOUR MATCH AND NEW N-O-DUB’ FREE –LEAGUE CHAMPION... THE ROCK !»
Magloire » Et il fier de lui, en plus ?
Celian Varini » Mais ta gueule, putain.
Magloire » Je vais prendre mon quart d’heure de pause, je vais aller boire mon café et fumer ma clope, ça va plus là.
Celian Varini » Fumer tue, tu devrais le savoir.
Magloire » C’est la nation qui aura ma peau, pas la cigarette.
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:13
La nuit est tombée sur Paris depuis quelques minutes déjà mais l’ambiance qui règne au sein du Stade de France est toujours électrique. En effet, la soirée va bientôt toucher à sa fin, mais avant cela deux hommes comptent bien se livrer le combat du siècle.
Seul dans sa loge, un homme semble plongé dans ses pensées. Il sait que ce soir il peut réaliser ce que tout le monde pensait impossible : river les épaules de Ken Anderson au sol pour le compte de trois. L’air nostalgique, il se remémore ses anciennes gloires, tout ce qu’il a vécu en un an… son règne de champion, les grands matches qu’il a livré. Cet homme, c’est René Bonaparte, bien entendu. Il se tient devant un miroir, tête baissée, l'air tendu. Quelqu’un entre dans la loge, c’est Robert Conway.
| Robert Conway | Je peux te parler trente secondes ?
| René Bonaparte | Bien sûr viens, entre.
| Robert Conway | Tu vois, je me disais qu’étant donné que Lauren doive rester au repos, ça te ferait du bien d’avoir un peu de compagnie. Tiens, je t’ai apporté un petit truc.
Il tend quelque chose à René.
| René Bonaparte | Qu’est-ce que c’est ?
| Robert Conway | C’est la tenue que tu portais pour notre match à Never Backdown. Je sais bien que tu aurais préféré que je t’offre une décapotable, mais c’est déjà ça. J’ai pensé que ça pouvait te faire plaisir, puis ça te permettrait de repenser un peu à tout ce qu’on a vécu ensemble dans cette putain de fédération.
| René Bonaparte | C’est gentil, Robert. Ça me touche vraiment, crois-moi, je la porterai ce soir.
| Robert Conway | Écoute, la dernière fois, quand tu avais perdu contre Anderson, tu n’étais prêt ni physiquement ni mentalement. Aujourd’hui tu n’es peut-être pas au point physiquement, mais je sais qu’au niveau du mental tu es au top. Je sais qu’il y a encore un tas de trucs que tu as envie de laisser sortir. Et bien, c’est ce soir qu’il faut le faire, d’accord ? Il faut te débarrasser de la bête, laisse-la partir une bonne fois pour toute. Fais-le pour nous tous.
Les deux hommes se taisent un instant, ils entendent la foule les acclamer au loin.
| Robert Conway | Peu importe si tu gagnes ou si tu perds, laisse sortir la bête. Ne prends aucun risque inutile, tu n’as plus rien à prouver, tu comprends ? Ne fais pas la même erreur que moi.
| René Bonaparte | Rendu où on en est, je crois que c’est le destin qui décide.
| Robert Conway | Quoi qu’il arrive, c’est le dernier match de ta vie. Le dernier match ! Tu sais aussi bien que moi que tous les parieurs te donnent perdant au premier round, mais on s’en fiche. Les gens vont peut-être penser que je suis fou, mais je pense que tu peux faire quelque chose ce soir. Et si moi je ne crois pas en toi, alors qui croira en toi, hein ? On n’est pas allé jusque là pour que ce con te tabasse dès le premier round. Que tu gagnes ou que tu perdes, montre-lui ce qu'est un vrai combat. Ça passe ou ça casse.
Les deux hommes se font l’accolade, Conway commence à s’en aller.
| René Bonaparte | Attends, Robert. Je voudrais savoir, avec tout ce qui s’est passé entre nous, enfin je veux dire, le fait qu’on se soit affronté, pourquoi est-ce que tu fais tout cela pour moi ?
| Robert Conway | Je vais te dire une chose que je n’ai jamais osé te dire, René. Pendant tout ce temps où on a été en équipe, j’ai fait pas mal de conneries, puis j’ai dit pas mal de conneries aussi. Mais toi tu as toujours cru en moi alors que d’autres te disaient de me laisser tomber, que j’étais un mauvais, que je ralentissais ta carrière. Mais toi, tu vois, tu m’as toujours gardé, tu as toujours eu foi en moi. Tu sais, c’est vachement dur à dire ce genre de truc parce que j’ai pas les mots… mais si un jour je devais me sortir de ma peau, si un jour je devais être un autre homme, bah c’est un mec comme toi que je voudrais bien être. Tu as un cœur gros comme ça, René.
| René Bonaparte | Je te remercie, Rob.
| Robert Conway | T’es un lutteur, t’es fait pour lutter.
| René Bonaparte | Ouais, un dernier match et on rentre à la maison.
| Robert Conway | Tu lui mets la gueule en trois épisodes, hein ! | René Bonaparte | J’y tâcherai.
Les deux lutteurs se regardent dans les yeux une dernière fois avant que Conway ne quitte les lieux. Dans quelques instants, René Bonaparte luttera une dernière fois à la NoW face au plus grand. Dans quelques instants, il entrera dans le couloir de la mort, le dernier couloir avant le ring.
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:13
And NoW… The Main-Event.
Bud Light presents… Mr. Anderson against René Bonaparte. French Rules Match. It begins… NoW.
Mr. Anderson
Tale of the tape
René Bonaparte
34
Age
26
1.88 m
Height
1.91 m
110 kg
Weight
113 kg
Green Bay, WI
Hometown
Paris, FRA
1999
Debut
1997
34-2-5
Record
17-1-3
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:13
Celian Varini » Amis téléspectateurs et téléspectatrices. Si vous êtes fans de lutte, de vraie, ceux qui aiment la lutte esthétique, raffinée, avec du high flying, des prises innovantes et inédites, une symbiose entre deux athlètes du ring pour le combat cinq étoiles qui fera mouiller Magloire comme une pucelle devant George Clooney, et bien… Changez de chaîne !
Magloire » Qu’est-ce que tu racontes ?
Celian Varini » Oui, changez de chaîne car les deux hommes qui vont se faire face maintenant se haïssent, et ce soir ils sont prêts à mourir pour l’emporte dans ce combat à la stipulation inédite : le French Rules Match.
Magloire » Tu as oublié de dire qu’ils sont quand même sauvagement sexy.
Celian Varini » Toutefois, du spectacle il va y en avoir car ce sont certainement les deux plus grands athlètes de la NoW qui se rencontrent. D’un côté, René Bonaparte, de l’autre le champion Universal au plus long règne, Ken Anderson.
Magloire » Il y a énormément d’électricité dans l’air, heureusement que Claude François n’est pas là.
La musique de Ken Anderson se met en route. La salle est plongée dans le noir complet. Au bout de quelques secondes, un faisceau lumineux éclaire l’entrée où apparaît le lutteur.
Magloire » Il est copieusement hué par la foule, même Raymond Domenech ne fait pas mieux.
Celian Varini » C’est vrai, mais les insultes et les sifflets semblent ricocher sur Anderson qui n’y prête pas attention.
L’hymne national français est joué par un orchestre et reprit par tout le peuple. Ça chante à pleins poumons dans le stade où la nuit est maintenant tombée. Même les étrangers s’y mettent. Une fois la Marseillaise finie, une nouvelle musique démarre…
La musique s’emballe et c’est le French Ladykiller qui fait son retour parmi les siens. Tout l’éclairage est aux couleurs du drapeau français tandis que Bonaparte descend la rampe pour son dernier tour de piste.
Celian Varini » Regardez, le phénomène français porte le costume que Robert Conway lui a apporté. Tout le monde le donne perdant mais la foule s’en moque complètement, elle est derrière son héros national.
Magloire » Regardez-le, je ne l’ai jamais vu aussi déterminé… sa Tour Eiffel aussi a l’air déterminée.
Ça y est, les deux hommes ont rejoint le ring après ce gros moment de retrouvailles intenses. L’annonceur maison va à présent faire les présentations.
«Mesdames et Messieurs, ce soir la NoW vous propose un programme tout à fait excitant. Trois rounds de pur bonheur ! Et tout de suite, pour les milliers de gens dans la salle, et les millions de gens qui nous regardent aux quatre coins du monde, la présentation des deux lutteurs de ce main-event ! »
« Nous vous présentons d’abord, à ma gauche, affichant un poids de 110 kilos et une fiche absolument parfaite avec 34 victoires, 2 matchs nuls et cinq défaites mais aucune par tombé. Il est originaire de Green Bay dans le Wisconsin, ancien champion Dudleyville, Free-League et Universal, c'est un NoW Hall of Famer… on le surnomme le Green Bay Warrior… MISTEEEER ANDERSON… ANDERSON ! »
Anderson lève les bras au ciel sous la réaction hostile du public.
« Et à ma droite, avec un poids de 113 kilos et une fiche de 17 victoires, un match nul et une défaite mais aucune par tombé. Il fait parti du Hall of Fame de la NoW et est un ancien champion par équipe. Le voici, le phénomène français, le French Ladykiller… RENÉÉÉÉ BONAPAAAAAARTE ! »
Salve d'applaudissements et grosse ovation de la foule tandis que Bonaparte ne quitte pas Anderson des yeux. Sylvester Stallone pénètre sur le ring pour souhaiter bonne chance aux deux hommes. Il s’approche de Ken Anderson mais ce dernier se contente de le fixer sèchement. Il se dirige à présent vers René Bonaparte, les deux hommes se serrent la main. L’arbitre appelle maintenant les deux hommes et leur explique les règles.
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:15
Celian Varini » L’affrontement entre Ken Anderson et René Bonaparte va commencer dans quelques instants, c’est à peine croyable ! Pour rappel, les deux n'ont jamais perdu par tombé. La seule défaite de Bonaparte équivaut à une disqualification tandis que sur les cinq d'Anderson, c'était soit un autre homme qui prenait le tombé, soit par forfait, soit par soumission.
Magloire » C’est la dernière fois que René Bonaparte est sur un ring et donc la dernière fois que ces deux beaux mâles combattent l’un contre l’autre, alors profitons-en.
RÉSUMÉ DU COMBAT » Les flashs crépitent aux quatre coins du Stade de France. Une gigantesque clameur monte dans la foule. La terre tremble sous nos pieds, c’est totalement fou. L’arbitre fait sonner la cloche, l’électricité dans l’air pourrait alimenter la France entière. Les deux hommes ne bougent pas, face à face, droits comme des statues. L’immortalité en toile de fond. Ken Anderson-René Bonaparte, les deux hommes vont se livrer un dernier récital. On s’attend au match du siècle, et ça, c’est right here, right now ! THERE IS NO TOMORROW ! Anderson bouge, Bonaparte aussi. Les deux gladiateurs se tournent autour comme des lions avant un combat. Un dernier combat. Ils regardent la foule une dernière fois avant l'’nfer. Une dernière danse. Ils avancent l’un sur l’autre, l’Histoire va être écrite… «
» Une épreuve de force s’engage. Le premier round est lancé. Malgré toute l’excitation qui règne dans la salle, les appréhensions sont nombreuses. Ken Anderson remporte assez facilement ce premier contact puisqu’il fait reculer Bonaparte jusque dans un coin. Il en profite pour le bloquer contre le poteau et le matraquer de droites et de gauches contre le corps et dans la tête. Le French Ladykiller accuse le coup, il tente d’échapper à la hargne de son adversaire mais est tout de suite ramené contre le coin et se voit placer de nombreux coups d’épaule en pleins abdos. Le Green Bay Loudmouth continue son assaut en plaçant une bonne manchette à René qui trébuche au sol. Ce dernier se reconcentre, il est à nouveau debout. Le phénomène français, soutenu par la foule, retourne au combat, mais il est reçu par une solide droite en pleine face qui le fait reculer. Ken Anderson attaque à nouveau, il enchaîne plusieurs droites dans le visage du Français puis tente une clothesline. Mais Bonaparte esquive et se projette dans les cordes. Il revient à toute vitesse mais Anderson l’envoie directement au sol avec un gros coup de genou dans le ventre. Anderson contrôle nettement ce match, il est en meilleure condition que son adversaire. Bonaparte semble frustré et on le comprend. Il se relève, un peu sonné, mais Anderson en profite pour lui placer un coup de pied dans le dos. Bonaparte retombe au sol, Anderson le toise quelques instants puis y va de nombreux coups de pied. Il s’en donne à cœur joie jusqu’à ce que René tombe hors du ring. Le public souffre en même temps que son champion. Ce dernier tente de reprendre ses esprits tandis que l’arbitre le compte dehors. Il retourne sur le ring en sautant par-dessus la troisième corde puis sautille sur place, face à Anderson. Une nouvelle épreuve de force s’engage, Bonaparte parvient à faire reculer Anderson dans les cordes. Il tente une droite, mais Ken esquive et contre avec un solide DDT ! Bonaparte reste au sol, il semble déjà épuisé tandis que Ken Anderson est en forme olympique. Bonaparte rampe jusque dans les cordes, il est rejoint par Anderson qui place son pied derrière sa tête afin de s’aider de la première corde pour l’étrangler. L’arbitre rapplique immédiatement, il fait signe au lutteur que la prochaine fois, il aura une sanction. Anderson relève Bonaparte et commence à le placer sur ses épaules. Mais le French Ladykiller se débat dans tous les sens, il parvient à retomber les pieds au sol et se jette sur Anderson pour une corde à linge… esquivée par le Green Bay Warrior, Bonaparte tombe dans les cordes, il se retourne… Mic Check ! C’est le tombé. Un, deux, trois ! Incroyable, Anderson vient de remporter un premier tombé sur son adversaire. «
« Ken Anderson 1-0 René Bonaparte»
» La foule est folle de rage, c’est bien Ken Anderson qui mène au score. Le grand blond laisse jaillir sa colère, il matraque Bonaparte avec des droites et des gauches. Le combat est à sens unique pour l’instant. Anderson se relève en souriant, il fait signe au public que leur héros ne vaut rien. Ce dernier commence d’ailleurs à se redresser, il semble vraiment très mal en point et conscient qu’il est en train de se faire massacrer. Il part retrouver ses esprits dans un coin mais Anderson revient à la charge et lui fout quelques coups de coude dans le menton. Il le ramène maintenant au centre du ring et y va d'un retournement du bras suivi d’une clothesline qui cloue de nouveau Bonaparte au sol. Anderson tente un nouveau tombé. Un, deux… dégagement. René se relève rapidement mais se prend une série de droites dans la face. Il se fait maintenant balancer dans les cordes et réceptionné avec un Side slam backbreaker ! Anderson tente immédiatement le tombé. Un, deux… nouveau dégagement. Ken tape du poing au sol et se relève. Il attrape Bonaparte par les cheveux et le relève lui aussi afin de lui placer une bonne droite contre le crâne. René vacille jusque dans un coin, Anderson le rejoint et lui porte quelques atémis qui résonnent certainement dans tout Paris. Le natif de Green Bay enchaîne en foutant une grosse droite en plein dans la face du Français, sa nuque est violemment partie en arrière sous le choc. Il est complètement sonné, il titube dans les cordes. Mais Anderson n’en a pas fini, il continue avec de grosses droites qui font trembler les ancêtres du Français. Ce dernier ne se défile pas, il reste en garde, le regard perdu, mais Anderson est bien supérieur. Il le matraque avec des droites qui le font vaciller tout le long des cordes. Bonaparte se fait marteler de coups à faible distance, c’est extrêmement violent. Il s’effondre à nouveau au sol, peut-être pour la dernière fois de sa carrière. L’arbitre compte. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept… Bonaparte se relève, il refuse d’abdiquer et convainc l’arbitre qu’il peut continuer. Anderson fait signe que c’est ridicule, mais peu importe, le combat doit continuer. Bonaparte fait signe à Anderson de venir, ce dernier avance. René y va directement d’une droite sous les acclamations du Stade de France. Puis il enchaîne avec plusieurs droites et gauches, Anderson est dans les cordes. Bonaparte le pousse dans ces mêmes cordes pour une projection, mais Kenneth renverse le tout et accueille le phénomène français avec un coup de pied dans l’abdomen enchaîne d’un Russian legsweep. Bonaparte se tient le dos au sol puis se relève difficilement. Anderson en a profité pour prendre son élan dans les cordes, il revient à vive allure mais Bonaparte le contre avec une grosse droite dans l’abdomen. Anderson part reprendre son souffle dans un coin. Bonaparte ne le laisse pas faire et se rue sur lui, mais la fatigue l’empêche d’aller vite et Anderson se retire. Bonaparte se prend le coin de plein fouet, son adversaire en profite… roll-up ! Un, deux, trois ! La foule est folle de rage, Ken Anderson creuse l’écart. «
«Ken Anderson 2-0 René Bonaparte»
» Anderson est fier de lui. Pendant ce temps, au sol, René Bonaparte est au bord des larmes. Il passe complètement à côté de son match. Le Green Bay Warrior y va maintenant avec des coups de pied contre le corps du Français afin de l’affaiblir. Et ça marche, il grimace de douleur et ne trouve aucune issue pour échapper à ce traquenard. Anderson compte bien capitaliser sur son avantage puisqu’il se couche derrière Bonaparte pour lui porter… un Kokina Clutch ! L’arbitre est au plus près de l’action pour ne pas rater un abandon. Bonaparte hurle de douleur, il tente de s’approcher des câbles pour casser las prise… mais Anderson applique beaucoup de pression… L’arbitre est toujours en embuscade. René Bonaparte ne peut plus respirer, il souffre le martyr. Il tente maintenant de se redresser grâce à la force de ses jambes, la foule y croit. Bonaparte commence à reprendre du poil de la bête, il va se relever… non ! Anderson le ramène au sol et sert de toute ses forces… Bonaparte tape ! Il abandonne ! C’est une véritable correction, René est humilié, même la foule commence à ne plus y croire. Anderson vient peut-être de tuer le match. «
«Ken Anderson 3-0 René Bonaparte»
» En tout cas il joue bien le coup puisqu’il maintient sa prise, histoire de faire abandonner Bonaparte une seconde fois. Mieux que ça, ce dernier semble avoir perdu connaissance, c’est en tout cas ce que dit l’arbitre qui lui lève le bras une première fois avant que celui-ci ne tombe au sol. Il réédite le coupe une deuxième fois, même chose. Il y va pour une troisième fois, qui annoncerait un cinglant 4-0… Bonaparte a repris connaissance ! La foule n’en croit pas ses yeux, c’est le second souffle du lutteur qui commence à reprendre du terrain… ça y est, il pose un pied sur les cordes ! Ken Anderson refuse de relâcher la prise, il sert les dents et lance des insultes à tout va… L’arbitre intervient, il met sa main à la poche et en sort… un carton jaune pour Ken Anderson ! Ce dernier se relève, fou de rage, il engueule l’arbitre mais ce dernier lui montre son insigne. Anderson se relève… Bonaparte est debout, il lui fait signe de la main de venir se battre. René Bonaparte en veut encore, il est complètement fou. Anderson acquiesce d’un signe de tête et le rejoint. Bonaparte y va d’une droite, Anderson répond lui aussi avec une droite, on se répond tour à tour entre les deux gladiateurs. C’est finalement René qui fait reculer son adversaire, il lui porte à présent des coups d’avant-bras. Pour la première fois du match, Anderson semble être contraint à encaisser… non, il revient bien avec une, deux, trois, quatre, cinq, six grosses droites. Il projette Bonaparte et l’attend pour un surpassement. Mais le Français l’a vu venir, il contre avec un coup de pied directement suivi d’un Neckbreaker. Le match s’emballe, la foule aussi. Bonaparte vient se poser dans un coin pour reprendre ses esprits puis se met à monter sur le poteau… un excès de confiance, certainement, puisque Anderson arrive par derrière et lui envoie un coup dans le dos. Il profite que Bonaparte soit excellemment placé pour le poser sur ses épaules… Green Bay Plunge ! Le ring a tremblé sous le choc. C’est peut-être la fin de ce combat, comme Anderson l’avait prédit. Bonaparte est complètement sonné, jusque là il n’a offert qu’une résistance dérisoire à l’ancien champion Universal. Dans la foule, ça chante Win René, Win en référence aux mots prononcés par sa femme. La caméra filme Robert Conway dans le public, il hurle à René de ne pas se relever, de se laisser compter, il faut finir ce massacre. Le compte touche presque à sa fin… six, sept… Bonaparte est en piteux état, il rampe jusqu’aux cordes tandis que Ken Anderson pense déjà en avoir fini… huit, neuf… Extraordinaire résistance, le French Ladykiller est debout, il veut continuer ! Anderson retourne au combat, il tente une droite, Bonaparte se baisse et esquive, il contre avec plusieurs droites dans les côtes de Kenneth ! Il lui porte maintenant des droites dans la face, Anderson se défend, c’est une vraie bagarre de rue… la cloche sonne ! C’est la fin du round, mais Bonaparte continue d’envoyer des droites, la foule explose de joie. L’arbitre et plusieurs officiels viennent séparer les deux hommes qui n’attendent qu’une chose : le début du deuxième round. «
Celian Varini » Voilà qui devrait réveiller Anderson. Malgré que ce dernier mène largement aux points, on dirait que René Bonaparte y croit encore et il ne compte pas lâcher le match.
Magloire » Il a déjà fait ça contre Robert Conway, souviens-toi, revenir dans le match après avoir subi une correction. Le deuxième round s’annonce vraiment excitant.
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:16
Celian Varini » Nous sommes maintenant à quelques secondes de la deuxième manche, quel match excitant.
Magloire » Il n’y a rien d’excitant là-dedans.
Celian Varini » Et pourquoi ça ?
Magloire » Et un, et deux, et trois zéros.
Celian Varini » René Bonaparte est déjà revenu au score, lors de Never Backdown I, tu l’as dis toi-même. Il peut y parvenir, tu le sais tout aussi bien que moi.
Magloire » A l’époque, il avait encore les jambes. Aujourd’hui, il n’a plus rien, il est en train de prendre la fessée. Les français vont encore passer pour des cons, tu verras.
Celian Varini » Excuse-moi, un instant.
Magloire » Ce n’est pas le moment de se masturber, Celian.
Celian Varini » Pourquoi ?
Magloire » Parce que le deuxième round commence… maintenant !
RÉSUMÉ DU ROUND » L’arbitre rappelle les deux lutteurs, le deuxième round commence. René Bonaparte se tient droit, fier, devant Ken Anderson. Le natif de Green Bay le gifle. La foule hue le geste de l’américain. René Bonaparte se redresse et regarde de nouveau Mister Anderson dans les yeux. Le Universal Soldier de la NoW ne se gêne pas, il crache au visage de son adversaire. C’est trop. René Bonaparte s’énerve et commence à marteler son adversaire de droites, sans prendre soin de s’essuyer le visage. Ken Anderson recule jusque dans les cordes, il accuse le coup. René Bonaparte attrape le bras de son adversaire et le projette dans les cordes. Anderson revient à toute vitesse vers son adversaire, mais Bonaparte le surprend avec un solide Spinebuster. Bonaparte se couche sur son adversaire, mais Ken Anderson se dégage au compte de deux. Anderson se tient le bas de dos, il est mal retombé. Bonaparte est témoin de la douleur de son adversaire, c’est pourquoi il se décidé à travailler sur cette zone là et enchaîne instantanément avec un Double knee backbreaker. Ken Anderson lâche quelques insultes, tout en se tenant le dos. Bonaparte relève Anderson et lui porte un Elevated DDT, pour le compte de deux seulement. Bonaparte possède le momentum, le public le sait, et l’encourage encore plus. Anderson reste au sol. Bonaparte monte sur la troisième corde, lentement mais sûrement. Le public sait exactement ce qu’il va se passer. Bonaparte est sur le turnbuckle, il prend une profonde inspiration et se jette pour le Diving Elbow Drop. C’est loupé, Ken Anderson s’est retourné juste à temps. Bonaparte est retombé de tout son poids sur son coude. Sauf que Bonaparte est brave, il se relève. Anderson le recouche au sol sans plus attendre avec un Double underhook DDT. Ken Anderson lève le bras au ciel désormais, son microphone lui tombe dans les mains. «
Pendant ce temps-là, René Bonaparte s’aide des cordes pour se relever.
| Ken Anderson | Comment peux-tu être aussi stupide, René ? COMMENT ? Regarde-toi, tu fais peine à voir, tu n’arrives même pas à te relever, tu n’arrives même pas à combattre. Accepte la fatalité de la chose, accepte le fait que tu ne puisses pas me battre. Tu n’as pas réussi la dernière fois, tu ne réussiras pas cette fois-là non plus. Tu n’as aucune chance. Je suis en train de d’administrer la plus grosse fessée de toute ta vie. Même ta salope de mère n’a jamais été capable de te botter le cul comme je le fais en ce moment même. Je suis en train de te refaire toute ton éducation, de A à Z, en passant par les chiffres. Abandonne René, ABANDONNE ! Plus tu resteras dans ce ring, plus le score s’aggravera. Plus tu resteras dans ce ring, plus tu montreras aux fans de lutte que le meilleur lutteur de cette planète se nomme… MISTER ANDERSON… AN-DER-SON !
René Bonaparte a toujours un genou par terre, il semble être en pleine réfélexion.
» René Bonaparte se relève. Ken Anderson a lâché son micro, il montre les poings au français. René Bonaparte regarde autour de lui. Le public le supplie de ne pas abandonner, de ne pas lâcher prise. René Bonaparte retire ses coudières et les jette au sol, what the fuck ? Le public n’est pas content. Anderson aborde un sourire de vainqueur. René Bonaparte sort du ring, et se place sur l’apron. Il regarde Ken Anderson avant de se tourner vers le public présent ici ce soir au Stade de France. René Bonaparte se dirige vers les escaliers. Ken Anderson demande à l’arbitre de mettre fin au combat et, par conséquent, de le déclarer vainqueur par forfait. L’arbitre regarde autour de lui et demande aux officiels ce qu’il doit faire. La foule s’embrase subitement. René Bonaparte s’est arrêté en descendant les escaliers en acier. Il regarde une pancarte dans le public répétant les mêmes mots que sa femme lui a touché, lorsqu'elle se trouvait à l'hopital. Gagne René, gagne. Il se retourne, récupère ses deux coudières et les remets. Ken Anderson devient rouge de colère. René Bonaparte remonte dans le ring et dit à Ken Anderson de venir à lui. Ken Anderson est d’accord avec le français sur ce point. Il prend de l’élan et fonce sur son adversaire pour un big boot. René Bonaparte passe rapidement derrière son adversaire et le renverse en arrière avec un petit paquet. L’arbitre se couche pour compter un, deux, et TROIS, oui ! René Bonaparte vient de marquer son premier point dans cette rencontre au sommet. «
« Ken Anderson 3-1 René Bonaparte»
» La foule est folle de joie. René Bonaparte revient au score. Ken Anderson reste assis dans le ring en se demandant ce qu’il vient de se passer. Les deux hommes se relèvent et un échange de droites démarrent entre les deux hommes. Les droites pleuvent des deux côtés, personne ne veut lâcher prise, personne ne veut montrer quelconque signe de faiblesse. Ken Anderson prend le dessus dans cette épreuve d’endurance et de résistance à la douleur. René Bonaparte recule jusque dans les cordes. Ken Anderson se projette dans les câbles, à l’opposé et fonce droit vers René Bonaparte qui surprend le Green Bay Slammer avec un surpassement par-dessus les épaules, par-dessus la troisième corde. Ken Anderson retombe lourdement en dehors du ring. René Bonaparte prend de l’élan et saute entre les cordes, pour le suicide dive. La foule explose à nouveau. René Bonaparte retire tout ce qu’il se trouve sur la table des commentateurs japonais. Il relève Anderson et s’amuse à éclater la tête de son adversaire plusieurs fois sur la table des journalistes nippons. Bonaparte place Anderson sur la table et le rejoint. Il essaie de lui porter une souplesse mais Anderson bloque la manœuvre du français en mettant sa jambe derrière celle de son adversaire. Anderson parvient à retomber hors du champ d’action de la table. René Bonaparte ne laisse plus le temps à Anderson de réfléchir. Il arrive derrière lui et lui porte un saut chassé dans le bas du dos. Ken Anderson vient embrasser le montant en acier avant de s’écrouler au sol, sonné. Anderson s’aide maintenant des barricades pour se relever. Bonaparte l’attrape à la culotte et le projette violemment dans les escaliers en métal qui ne tiennent pas en place sous l’impact du coup. Ken Anderson rampe vers la rampe d’accès, il cherche la sortie de secours. Bonaparte le rattrape et ne se gêne surtout pas pour porter une souplesse arrière sur le stage, composé de grilles métalliques. Anderson se tient une nouvelle fois le bas du dos. La douleur l’empêche de tomber dans les pommes. Il rejoint maintenant le ring. Bonaparte le prend à la taille et le pousse violemment contre le montant du ring, qui s’avère être à la même hauteur que les cervicales de l’ancien champion Universal. Anderson remonte dans le ring, par dépit. Bonaparte le suit, toujours aussi concentré dans cette rencontre. Bonaparte veut relever son adversaire mais Ken Anderson place un énorme LOW BLOW sur le français, le plus gros low blow de l’histoire de la lutte. René Bonaparte devient tout blanc, ses yeux se révulsent et le Franch Ladykiller s’écroule au sol. L’arbitre se place devant Ken Anderson. Ce dernier lui demande de s’écarter. L’arbitre pousse Ken Anderson et lui donne un deuxième carton jaune, synonyme de carton rouge. Ken Anderson tire une sale tronche, il tourne la tête lentement vers le panneau d’affichage, il ravale sa salive… Et voit le score changer, suite au carton rouge qu’il vient de prendre. «
«Ken Anderson 3-2 René Bonaparte»
» Anderson demande à l’arbitre de réaliser le compte de dix, étant donné que René Bonaparte est toujours au sol, en train de se masser les testicules. L’arbitre commence à compter. Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf et… BIP. La deuxième round vient tout juste de prendre fin. Ken Anderson s’assoit par terre, il est écoeuré par ce qu’il vient de se passer, par la tournure que viennent de prendre les évènements. Il n’a plus qu’un point d’avance sur son adversaire, plus qu’un seul. «
Celian Varini » Les règles du French Rules Match ne pardonnent pas, c’est le moins que l’on puisse dire.
Magloire » Ken Anderson était en train de se faire passer à tabac, il n’a vu que le coup bas pour se sortir de ce pétrin, et ce choix s’est retourné contre lui puisqu’il en a pris un carton rouge. Les médecins sont en train d’appliquer une poche de glace sur les parties intimes du français, en attendant le début du troisième et dernier round.
Celian Varini » On passe par Boulogne, pour une petite pause publicitaire. Ici Saint Denis, à vous les studios.
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:16
Celian Varini » Incroyable, ils vont se battre jusqu’à la fin. La foule est toujours debout, personne ne s’attendait à un combat si haletant. René Bonaparte fait mieux que d’encaisser puisqu’il a réussi à revenir au score, il n’est plus mené que d’un point. Qui aurait cru qu’une telle chose soit possible ?
Magloire » Regarde ça, Celian, Robert Conway est aux abords du ring, il vient échanger quelques mots avec son ami qui commençait à repartir au combat.
En effet, Conway grimpe les escaliers et se tient aux côtés du ring.
| Robert Conway | René, où est passé tout ce qu’il te restait dans le ventre ?
| René Bonaparte | C’est toujours là, la bête est toujours là.
| Robert Conway | Alors débarrasse-toi d’elle ! Lâche pas, tu vas l’avoir, t’en es capable ! C’est un homme, rien de plus, tu peux le battre !
Bonaparte acquiesce de la tête. Il regarde un moment la foule qui l’encourage puis retourne au centre du ring.
Celian Varini » Comme le dit le vieil adage : un grand champion a toujours un dernier grand combat dans le ventre. Et René Bonaparte est en train de nous le prouver ce soir.
Magloire » Le troisième et dernier round va débuter. Qui aurait cru que Bonaparte fasse aussi bonne figure face au plus grand lutteur de la NoW ?
Celian Varini » Ce combat est une véritable leçon de courage pour tout le monde. Les deux hommes qui s’affrontent sur ce fichu ring sont héroïques.
RÉSUMÉ DU COMBAT » Ces deux gladiateurs des temps modernes se rejoignent au milieu du ring. L’arbitre leur fait signe de se taper dans la main, ils s’exécutent, la mine solennelle. On peut lire sur les lèvres de Ken Anderson : « Tu vas crever ». Ils se fixent dans les yeux, sans broncher. « J’ai pas entendu la cloche », répond René ! Ces deux hommes devront aller jusqu’au bout. Le gong retentit, c’est parti. Et des deux côtés on ne perd pas une seconde. Un véritable déluge de coups de poings entre les deux hommes s’engage. Ils ne ressentent plus la douleur, c’est comme s’ils s’affrontaient dans une autre dimension. Ils s’échangent coup pour coup, Bonaparte reste solide. Anderson est épuisé à force de frapper Bonaparte. Finalement, le natif de Green Bay prend le dessus et parvient à faire reculer René dans les cordes. Anderson prend son élan et se jette sur Bonaparte, mais ce dernier se baisse et l’envoie hors du ring avec un surpassement… du moins c’est ce qu’il croit puisque le Green Bay Warrior parvient à rester sur le bord du ring et à prendre Bonaparte dans un coup de la guillotine inversé. Le Français s’écroule tandis que Kenneth revient sur le ring. Les hostilités reprennent, le phénomène français tente de répliquer avec quelques droites dans l’abdomen en se relevant, mais Anderson tempère ses ardeurs avec un gros Enzuigiri. Il enchaîne avec un tombé mais Bonaparte se dégage au compte de deux. Mais Anderson continue son travail et réalise trois descentes du coude successives, profitant que son adversaire soit au tapis. Puis il le relève et le projette dans un coin du ring avec une rage incommensurable. Nul doute que les lombaires du French Ladykiller ont pris cher. Il tombe en position assise contre le coin. Anderson se projette dans les cordes en face et revient à toute vitesse pour un Facewash. Le beau visage de Bonaparte en prend un sacré coup. Anderson relève son adversaire lentement, mais celui-ci contre en le plaquant contre le coin avant de le matraquer contre le poteau… coups de poings, coups de pieds, tout y passe. Bonaparte finit par attraper Anderson et lui placer une Fisherman Suplex ! Le ring a remué sous le choc. Bonaparte se relève en se tenant le dos puis commence à grimper sur la plus haute corde. «
Celian Varini » Bienvenue à Bonaparteland…
» Il regarde pendant quelques secondes Ken Anderson qui se tord de douleur au sol puis, dans un geste complètement kamikaze, s’élance pour un Diving elbow drop ! Il a pratiquement traversé tout le ring ! Fuck RVD, fuck you ! Tu as trouvé ton maître ! Bonaparte essaye le tombé : un, deux, tr… non ! Ken Anderson se dégage avec autorité. Les deux lutteurs se relèvent rapidement, et pour l’une des premières fois du combat c’est Bonaparte qui est le premier dessus. Il y va d’un coup d’avant-bras porté au visage d’Anderson avant une projection dans les cordes pour le recevoir avec un surpassement. Ken Anderson s’est littéralement envolé dans le ciel de Paris avant de lourdement chuter contre le ring. Bonaparte enchaîne en prenant son élan dans les cordes pour revenir avec une descente de la cuisse. Il couvre maintenant Anderson : un, deux… toujours pas. Qu’à cela ne tienne, il se relève et fonce dans les cordes tandis que Kenneth commençait à se redresser afin de lui placer un dropkick au niveau des genoux. Bonaparte reste au sol à côté du corps de son adversaire puis se place sur son dos afin de tenter un Camel Cutch. Anderson grimace de douleur, complètement pris au piège au milieu du ring. Bonaparte applique beaucoup de pression et ne cède pas aux quelques ripostes de son adversaire qui tente de se dégager en envoyant quelques droites à l’aveuglette. René tient bon et maintient sa prise, on dirait qu’il n’a jamais pris de retraite. L’arbitre est aux aguets, il demande à plusieurs reprises à Anderson s’il abandonne mais celui-ci refuse catégoriquement. L’ancien champion Universal tient bon, il tente même de se redresser mais la pression administrée par Bonaparte est trop forte et l’en empêche. Cela fait maintenant près de trois minutes que le Français maintient sa prise. En temps normal, l’adversaire aurait déjà perdu connaissance, mais l’on comprend bien que le match auquel nous avons à faire actuellement n’a rien de normal. Anderson garde le poing dressé en l’air quand l’arbitre vérifie son état de lucidité… Enfin c’était la cas jusqu’à maintenant, mais là Anderson laisse retomber son bras lourdement… l’arbitre lève le bras une deuxième fois… toujours rien… une troisième fois, ça peut être bon pour Bonaparte… non, Anderson retient son bras ! Il frappe même le tapis du poing et tente de se relever grâce à une poussée phénoménale. Au prix d’un effort époustouflant, il se met à genoux, obligeant le French Ladykiller à lâcher prise ! Ce dernier se redresse, Anderson aussi. Le Green Bay Loudmouth tente directement une droite, mais Bonaparte esquive. Il attend que son adversaire se retourne et lui porte un puissant… Spinebuster ! Le public est fou de joie, René Bonaparte se relève sous un brouhaha jamais vu. Il retire sa protection au coude, mais cette fois ce n’est pas pour quitter le ring puisqu’il l’envoie dans le public avant d’entamer le… pas de menuet ! Il y va pour la FRENCH DANCE ! OLD SCHOOL STYLE ! «
» Tout le Stade de France reprend cette célèbre danse, c’est l’hystérie générale. Bonaparte en termine et y va d’une grosse descente du poing en plein contre le front de Ken Anderson. Ce dernier se relève en se tenant la tête et le French Ladykiller en profite pour prendre son élan et lui porter son mouvement de finition, le Bonaparte Exec-… non ! Anderson l’a vu venir et le repousse au sol, il sait qu’il a eu chaud. Bonaparte retombe directement le dos contre le sol, il hurle de douleur. Anderson ne se laisse pas déconcentrer par tout le tumulte dans la salle et se jette sur son rival puis le matraque de coups de poings qu’il envoie avec toute sa force dans le visage du phénomène français. Ce dernier commence à perdre beaucoup de sang, il semble avoir une arcade ouverte. Mais Ken Anderson continue son jeu sanguinaire jusqu’à ce que même ses poings soient recouverts de sang. Sous les conspuassions de la foule, il se couche sur René : un, deux, tr… Bonaparte se dégage ! Anderson n’en croit pas ses yeux, il reste bouche bée. Bonaparte se relève, la face recouverte par le sang, une arcade largement ouverte. Il avance vers Anderson qui l’accueille par un déluge de droites et de gauches. C’est renversant, Bonaparte fonce sur Anderson sans même se protéger, c’est un vrai punching-ball. Anderson semble même fatigué à force de frapper son adversaire. Il y va d’une autre effroyable droite qui fait perdre pied à Bonaparte, complètement KO. L’arbitre vient le voir, il compte. Mais arrivé à sept, René, poussé par la foule, se redresse. Il fait signe qu’il veut continuer et se permet même de provoquer Anderson ! Ce dernier revient à la charge mais est reçu par une bonne droite, puis une seconde. Bonaparte se projette dans les cordes et revient avec une clothesline qui envoie Anderson au tapis. Bonaparte commence à relever son adversaire, mais celui-ci le repousse violemment et le Français heurte l’arbitre de plein fouet ! L’homme aux rayures s’écroule, il faut dire qu’au niveau du gabarit il ne peut pas présenter la moindre résistance. Anderson profite de ce moment de déconcentration pour se jeter sur Bonaparte avec une clothesline. Mais le phénomène français le voit venir et le contre avec un coup de pied dans l’abdomen. Puis il délivre quelques manchettes européennes à Anderson qui encaisse sans broncher. Ce dernier finit par contrer avec un coup de genou, mais René répond par des droites portées à toute vitesse malgré la fatigue. Finalement Anderson revient lui aussi avec des droites et il accule Bonaparte jusque dans un coin. Puis il monte sur la deuxième corde, et c’est parti pour une série de punchs sur le haut du crâne du Français : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sep-… non ! René se rebiffe, et saisit Anderson depuis le coin en position de Powerbomb. Il fait quelques pas vers le centre du ring et fait violemment chuter Anderson. Bonaparte se redresse lentement puis se tient près des cordes. Anderson se tord de douleur, il souffre du dos. Le Green Bay Warrior commence à se relever, il ne voit pas René arriver sur sa droite et lui porter son… Bonaparte Execution ! La foule exulte, Bonaparte ne perd pas une seconde, il va revenir à égalité et créer la sensation. C’est parti pour le tombé… Bonaparte couvre son adversaire, soudain il tourne la tête sur le côté, l’arbitre ne s’est toujours pas remis de leur choc. René est frustré, il se relève et se penche sur l’arbitre. Ce dernier commence à reprendre connaissance. Bonaparte l’aide à se relever, ça y est, il est debout. Le Français se retourne… MIC CHECK ! «
» René Bonaparte a été pris au piège, Anderson vient certainement de tuer le match : un, deux, trois ! NON ! Bonaparte avait un pied posé sur les cordes, la foule n’arrive pas à le croire. Le héros local lève un regard vers le natiotron, il ne reste plus beaucoup de temps. S’il veut gagner à présent, il devra mettre Anderson KO. Et il l’a compris, c’est pourquoi il rampe jusque dans les cordes, l’air un peu perdu. Il se relève maintenant et court comme s’il venait d’entamer le match afin de foudroyer Anderson avec un Running neckbreaker ! C’est le tombé : un, deux, dégagement de Kenneth. C’est à présent ce dernier qui prend l’initiative en se relevant rapidement avant d’envoyer une grosse claque dans la face de Bonaparte puis de se projeter dans les cordes afin de l’envoyer au sol à l’aide d’un coup d’épaule. Il se défoule maintenant en bombardant Bonaparte de coups de botte contre le torse puis le couvre : un, deux, non, dégagement du Français. Les deux hommes se relèvent presque simultanément et se lancent dans une vraie bagarre de chiffonniers. Ce combat est une boucherie. L’issue de ce match semble dépendre de celui qui aura le meilleur punch ! Mais bien malin qui saura le dire tant les deux s’en donnent à cœur joie… d’ailleurs le visage ensanglanté n’est plus l’exclusivité de René puisque Ken Anderson a lui aussi quelques coupures qui le rendent tout rouge. Anderson balance une nouvelle droite très puissante mais Bonaparte passe sous son bras et tente… un Bonaparte Exec-… non, Anderson contre en le repoussant contre les cordes puis lui place un DDT suivit d’un tombé : un, deux, tr… dégagement. Anderson n’en démord pas, il attrape les jambes de son adversaire et… Sharpshooter ! Plus d’un lutteur a abandonné suite à cette prise portée par Ken Anderson à la NoW ! René Bonaparte est en mauvaise posture, la douleur se lit sur son visage et ses lombaires, qui ont déjà sacrément dégusté pendant ce combat, ne doivent pas être au mieux. Mais le Français refuse d’abandonner, du moins pour le moment. Anderson hurle, ça à l’air de lui donner du baume au cœur. Bonaparte hurle à son tour et essaie de ramper jusqu’aux cordes. Mais Anderson parvient à remettre la pression. L’arbitre se tient tout près des deux lutteurs et regarde avec intérêt ce qui se passe… mais René n’abandonne pas et Kenneth ne lâche pas. «
Celian Varini » Ça peut être une bonne technique pour Anderson de tenir jusqu’à la fin du match avec cette prise. Et je pense qu’il a assez d’expérience pour le savoir.
Magloire » Tiens bon, René, la cloche n’a pas encore sonné !
» Bonaparte souffre, les larmes lui montent aux yeux, il tend les bras et… attrape les cordes ! Anderson refuse de lâcher, l’arbitre compte, Anderson ne lâche toujours pas, la sanction tombe… carton jaune ! Même si pour le moment ce carton n’a aucun effet, un autre manquement à la règle pourrait valoir un point en faveur de Bonaparte, et Anderson le sait. C’est pourquoi il relâche la prise et tombe au sol. Les deux lutteurs reprennent leur souffle puis se relève avant de se regarder férocement. Anderson attaque le premier, mais René esquive, donne un coup de pied et réalise un rapide Piledriver. L’arbitre compte : un, deux, tr… non, pas plus, Anderson repousse Bonaparte et roule sur lui en tenant de l’étrangler. René riposte par quelques coups de poings mais Anderson le calme avec un gros coup de boule Le French Ladykiller reste au sol, Anderson en profite pour se projeter dans les cordes et revenir avec une descente de la cuisse : un, deux… dégagement du Français qui tente de sauver la situation avec un petit paquet… un, deux, non ! Les deux lutteurs se redressent. Anderson tente d’y aller avec des droites, mais René les esquive et le provoque. Le public commence à comprendre la technique du Français, il a fatigué son adversaire tout le match afin de faire la différence pendant le dernier round. Et ça semble fonctionner puisque les quelques coups qui atteignent Bonaparte ne le déstabilisent pas vraiment. Il se permet même de lancer des « You ain’t nothing » à son adversaire qui entre dans une colère noire. Anderson tente directement une Suplex mais ça manque de rapidité et Bonaparte se dégage avec un coup de pied dans son abdomen et enchaîne avec un DDT… et ce n’est pas fini ! Il veut être certain de mettre son adversaire knock-out, voilà pourquoi il monte maintenant sur la troisième corde et s’élance pour un splash façon Jimmy Snuka !… Anderson a relevé les genoux ! Le French Ladykiller atterrit l’abdomen en plein sur les genoux d’Anderson, ce qui lui coupe le souffle. Anderson lève les yeux vers le compteur, il ne reste qu’une minute ! La victoire est à lui, et il compte bien s’en assurer en montant à son tour sur la troisième corde. La foule ne veut pas y croire, elle chante des « René ! René ! » à s’en exploser les poumons. Ken Anderson est sur la troisième corde maintenant. Il regarde le corps presque sans vie de Bonaparte un moment puis tend les bras. Il hésite un moment et finalement s’élance… KENTON BOMB ! KENTON BOMB !!! «
» BONAPARTE EXECUTION ! RENÉ S’EST RELEVÉ ! QUEL RETOURNEMENT DE SITUATION ! Les deux hommes se sont complètement télescopés, ils restent tout les deux au sol, côte à côte. L’Histoire est en marche, il ne reste plus qu’une poignée de secondes. L’arbitre les compte tout les deux… UN… DEUX… Les deux hommes tapotent de la main au sol, le visage recouvert par le sang. TROIS… QUATRE… Ils se mettent à lentement ramper jusqu’aux cordes les plus proches et cherchent des appuis. CINQ… Anderson attrape les cordes, il est presque à genoux. Dans la salle, on prie pour que Bonaparte se relève. SIX… SEPT… Ils sont tout les deux au même niveau, à genoux, les mains agrippant les cordes. HUIT… Ils sont presque debout. La foule chante "Gagne René Gagne" pour lui donner la force de tenir. NEUF… Ken Anderson s’écroule ! René cherche un regard compatissant dans la foule… Robert Conway ! Ses yeux se portent sur son ami de toujours qui hurle à Anderson de ne pas se relever… DIX ! Les deux hommes sont à bout de force, l’arbitre arrête ce combat, René Bonaparte et Ken Anderson ont fait jeu égal. «
Celian Varini » L’ambiance est indescriptible ! René Bonaparte vient d’étonner le monde entier, et le public est fou de lui ! L’ambiance ici est absolument dantesque ! Plus que jamais, René s’est révélé être un grand champion en étant le premier à mettre Ken Anderson en difficulté.
Magloire » Ces deux mâles ont été héroïques, saluons leur performance. René vient de se mettre à genoux et frappe au sol. Quel grand match, il est parvenu à arracher un match nul contre Anderson. Il est complètement épuisé, qui aurait cru que ce soit possible ?
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:17
Celian Varini » Pour la première fois de leur carrière à la NoW, ces deux hommes se sont fait river les épaules au sol pour le compte de trois. Le combat qu’il vienne de se livrer est une vraie leçon de courage pour n’importe quel sportif.
Magloire » René savait que pour ne pas perdre, il devait mettre Ken Anderson knock-out. Sa tactique pendant le match a marché, il a fatigué Anderson en le laissant prendre le match à son compte pour finalement l’envoyer au tapis.
Celian Varini » Ken Anderson peut être fier de lui, aussi. Il a réussi, c’est exactement de ça qu’on lui parlait quand on lui demandait de prouver qu’il pouvait l’emporter sans être targué de tricherie.
Le French Ladykiller est toujours au sol, l’émotion est intense. Il se tient la tête et tape du poing au sol, à bout de force, fier de son combat. Puis il se met à genoux et pointe un doigt en direction de Robert Conway qui est au bord des larmes.
René Bonaparte et Mr. Anderson se relèvent, assommés. Ils ont livré le combat de leur vie et tiennent à peine debout. Ils se congratulent tous les deux, se tenant dans les bras. Petit à petit, le staff des deux lutteurs ainsi que plusieurs journalistes se ramènent autour et sur le ring. Plus personne ne contrôle la situation. En ville, sur les Champs-Élysées, c’est l’hystérie. Les gens sont descendus dans la rue fêter ce combat de titans.
Celian Varini » Dans le sport, l’un des mots qu’on entend le plus souvent, c’est incroyable. Alors je sais que je ne serai pas original, mais c’était incroyablement incroyable !
Tout le monde se prend dans les bras sur le ring, le public est complètement aux anges. Le Stade de France, ce stade qui a connu la Coupe du Monde 1998, est en train de vivre un moment magique là. Conway se ramène sur le ring et attrape Bonaparte dans ses bras. La caméra s’approche des deux.
| René Bonaparte | Ça y est Robert, la bête est sortie. La bête a foutu le camp.
Jonathan Coachman monte à son tour sur le ring. Enfin, il essaye. La sécurité ne le reconnaît pas et ne veut pas le laisser passer. Mais le journaliste peut compter sur Robert Conway qui vient détourner l’attention des deux colosses tandis que Coachman peut se faufiler, muni d’un micro, jusqu’à René Bonaparte.
| René Bonaparte | C’est fantastique…
« RENÉ ! RENÉ ! RENÉ ! »
| René Bonaparte | Merci. Merci à tous. Ce soir… J’AI eu l’incroyable chance, l’immense honneur et l’auguste privilège de lutter devant le meilleur public, les meilleurs fans, et peut-être même la plus belle nation, encore plus que celle de la lutte, à savoir… vous. Au cours de ce combat, je pense avoir appris beaucoup de choses sur lesquelles j’avais, tout au long de ma carrière, fermé les yeux. Ce soir, je me suis rendu compte que toute cette sueur que j’ai versé sur le ring, tous ces coups que j’ai reçu, que j’ai donné, ce n’était ni pour la gloire, ni pour l’argent, mais pour vous tous. Durant tous ces moments passés à la NoW, sans m’en rendre compte, je vous ai aimés.
Grosse explosion de joie dans le stade. Même Ken Anderson applaudit.
| René Bonaparte | Paris est mon ring et le restera à jamais, j’en suis sûr. Et sur ce ring, il y avait face à vous deux hommes qui s’entretuaient. Il y avait deux hommes qui se haïssaient comme pas possible et qui étaient prêts à mourir sur le ring pour l’emporter. Mais deux hommes, c’est toujours mieux que quinze milles. Un combat de catch, c’est toujours mieux qu’une guerre.
Bonaparte regarde autour de lui la foule qui l’acclame, on dirait un gosse, il est à bout de souffle, le visage bien amoché.
| René Bonaparte | C’était mon dernier match, la dernière fois que je montai sur un ring. Quoi qu’il arrive, il n’y aura pas de troisième rendez-vous avec l’Histoire. Ce combat fut magnifique… Je n’arrive pas à y croire, c’est trop. Je veux simplement dire un grand merci à Kenneth, qui s’est battu avec moi. Thank you guy. Merci aussi à Robert qui m’a entraîné et qui m’a permis de faire ce que tout le monde pensait impossible.
Même s’il n’a pas combattu, Conway aussi semble à bout de force. Coachman sourit, un fan dans la foule qui s’est tue pour entendre le discours de leur héros lance « René on t’aime ! ». Il semblerait que ce soit la petite Debby.
| René Bonaparte | Moi aussi je vous aime. Et c’est surtout à Dieu que je veux rendre grâce. Avoir un fils m’a donné bien du bonheur et du courage. J’ai prouvé que j’étais encore capable de lutter : c’est le plus beau soir de ma vie. Et encore une chose que je voudrais ajouter… à ma femme à la maison…
Bonaparte a la voix tremblante, il fond littéralement en larme.
| René Bonaparte | Ça y est Lauren… J’ai gagné !
Magloire » Qu’est-ce qu’il raconte, le match s’est finit sur un résultat nul ?
Celian Varini » Je ne crois pas qu’il parle de l’issue de ce match, Magloire, mais du challenge qu’il s’était donné avec l’Histoire de la lutte.
René Bonaparte prend les escaliers et descend du ring, acclamé par le peuple français qu’il salue. Sa musique se met en route, des gens pleurent d’émotion dans le stade.
Robert Conway et Charlie Haas rejoignent le French Ladykiller qui remonte la longue rampe du Stade de France. Il savoure ses dernières minutes à la NoW au maximum, il tape dans la main des fans, accompagné par ses deux compères.
Une fois sous le natiotron, alors qu’il commence à s’en aller, Haas et Conway le retiennent. Ils lui font signe de profiter une dernière fois avant de disparaître. René Bonaparte se retourne une ultime fois vers son public, il lève le poing au ciel. C’est fini, il n’y aura plus jamais de lendemain.
« BONAPARTE ! BONAPARTE ! BONAPARTE ! »
Dernière édition par Linky Skywalker le Lun 8 Mar - 12:52, édité 1 fois
Linky Pitt
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Sujet: Re: Race to Immortality 2010 Lun 8 Mar - 0:18
RÉSULTATS RAPIDES :
- Armando Estrada bat Mick Foley. - Sylvain Grenier & The Miz battent Chris Jericho & Kurt Angle. - Batista remporte le Scramble Match et conserve le Junior Championship. - Claudio Castagnoli & George Clooney battent Black Reign. - Nelson Erazo bat The Undertaker. - Carlito & Primo battent James Storm & Randy Orton et conservent le Dudleyville Championship. - The Rock bat Chris Klein. - D'Angelo Dinero bat Kevin Nash et MVP et devient Hardcore-X Champion. - Christopher Daniels bat MsChif et Shelton Benjamin et conserve le Universal Championship. - Main Event : Double KO entre René Bonaparte & Ken Anderson
CRÉDITS :
- Résumé du dernier show. » Gumpy. - Pré-PPV. » Blinky. - Présentation des feuds. » Gumpy. - Générique. » Sleepo & Ben. - Intro. » Linky. - Tony Pi vs Ken Anderson. » Rylaid. - Mick Foley vs Armando Estrada » Rylaid. - Happy Birthday Anderson. » Linky. - Sylvain Grenier & The Miz vs Chris Jericho & Kurt Angle » Bilel. - Petit complot entre amis. » Zaza. - Scramble Match » Shad'. - Heyman au téléphone avec Goldust. » Gumpy. - Goldust vs Castagnoli & Clooney » Blinky. - Il fallait pas énerver le Big Evil. » Rylaid. - Nelson Erazo vs The Undertaker » Al'. - Quand les pères s'en mêlent. » Zaza. - Colons vs Legend Killers » Zaza. - Petite dispute entre femmes. » Gumpy. - The Rock vs Chris Klein » Gumpy. - Mark Hamill is better than MVP. » Ben. - MVP vs Kevin Nash vs D'Angelo Dinero » Zaza. - Sean Trip is back. » BES. - Derniers arrangement avant le match. » BES. - Daniels vs Benjamin vs MsChif » BES. - Guess who's back ? » BES. - The Rock vs Shelton Benjamin » BES. - Un lutteur, ça lutte. » Linky. - Promo vidéo. » Sleepo & Linky. - René Bonaparte vs Ken Anderson - Acte I » Linky. - René Bonaparte vs Ken Anderson - Acte II » BES. - René Bonaparte vs Ken Anderson - Acte III » Linky. - Happy end. » Linky. - Crédits » Gumpy.
- Correction et arrangements » Le Bescherelle. - Les images » Ceux qui ont photoshop.