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| | | RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte |  |
| | | Auteur | Message |
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Gumpy
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| Sujet: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte  Mar 23 Fév - 21:07 | |
| Certains n'hésitent pas à parler de l'affrontement du millénaire. Encore plus fort que Mark Henry, encore plus haut que le septième ciel, encore plus intense que Nespresso, encore plus captivant que Star Wars, encore plus jouissif qu'une fellation de Trish Stratus, voici...
RENE BONAPARTE.
VS.
KEN ANDERSON | |
| | | | Linky Pitt
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Ven 5 Mar - 20:22 | |
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| | | | Linky Pitt
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Ven 5 Mar - 20:22 | |
| Où vais-je ?
Qui suis-je ?
D’où viens-je ?
Que représentent le bien et le mal ?
Pourquoi le jaune et le bleu ça fait du vert ?
Pourquoi ne pas mettre un lit dans une cuisine ?Cette citation vous la connaissez. La première fois que vous l’aviez vu, c’était il y a plus d’un an. Depuis, elle a été reprise, recopiée, reformulée, mais au final, il faut le dire, jamais égalée. Cependant, lorsque vous la lisez, un homme vous vient tout de suite à l’esprit. Non en fait, ce n’est pas simplement un homme qui vous vient à l’esprit. Ce à quoi vous pensez immédiatement, c’est la grâce, le talent, la beauté, c’est René Bonaparte. Oui, ce même homme qui a été pris dans une véritable bagarre de rue face au seul homme qui l’a battu, Ken Anderson, autrefois appelé Ken Kennedy. Actuellement, Bonaparte traverse un long couloir au bout duquel un ascenseur va le mener dans une pièce. Il ne le sait pas encore, mais il s’apprête à rencontrer nul autre que le diable en personne.
Alors descendez, lisez... Il se met à avancer de quelques pas en regardant tout autour de lui.RENÉ BONAPARTETout ceci n’est qu’une mascarade visant à ternir ma réputation si parfaite. Ceci ne vise qu’à m’humilier. L’on ne m’aime pas et je dérange, voilà pourquoi on me force à me rendre au tribunal. Mais je ne dirais rien, aujourd’hui je resterais digne quoi qu’il arrive. Quelle que soit la décision finale, je ne montrerais ni joie ni colère.Vous l’avez compris, suite à son combat de rue contre Ken Anderson, René a rendez-vous avec la justice pour s’expliquer de ses actes. Soudain une voix se met à résonner. C’est celle du diable, mais René ne le sait pas contrairement à vous, bien entendu. SATANJe t’observe depuis tout à l’heure René, je n’ai pas pu m’en empêcher... J’observais, je retenais mon souffle. Mais sache que si tu es ici, ce n’est pas à cause d’une quelconque mascarade, non René, c’est à cause de moi...Une personne apparaît dans le dos de Bonaparte. Ce dernier se retourne en sursaut. SATANMais je ne suis pas marionnettiste, René. Tu peux changer les choses, changer ton avenir, quand tu le désires. Je ne décide pas de tout, c’est le libre arbitre, René ! Non, tout cela n’est pas seulement à cause de moi, je ne fais qu’installer le décor. C’est toi le maître de ton destin !René ne semble pas rassurer, pire même, il semble hors de lui. Pour preuve, il sort un revolver de sa poche.RENÉ BONAPARTEQue savez-vous de moi ?SATANUne arme, ici ? Ce que je sais de toi, René ? Mais je sais tout sur toi. Commençons par le début, le big bang, la naissance des premières cellules... Non, je plaisante, on se fout de cela car tu n’y étais pas. Je passerais également ce qui se passa environ neuf mois avant ta venue dans ce bas monde. Ton enfance fut tout ce qu’il y a de plus banale, aimé de tes parents mais pas trop. Allant à l’école, des amis, des amies... Bref, tout ce qu’il y a de plus banal, même si évidemment tes parents étaient plutôt du genre aisé. Intelligent et aimant te cultiver, tu faisais d’ailleurs l’admiration de ces derniers et la fierté de ta famille. Le fils prodigue, prodige oserais-je même déclarer. Puis vint la seule fois, au cours de ta vie, où tes parents furent déçus par tes actes. Tu décidais d’arrêter tes études, d’abandonner un futur qui s’annonçait plus que radieux, pour vivre de ta passion. Mais leur mécontentement fut de courte durée. Dès tes premiers pas dans cet univers impitoyable ils comprirent que la passion était plus forte que tout. Alors ils te soutinrent. Dans les épreuves les plus dures, tu savais que tu pouvais toujours compter sur eux. Aujourd'hui, c'est sur cette charmante Lauren que tu peux compter... Ah, Lauren, quand j'y repense, je me dis que je n'aurais pas dû...Des larmes de rage coulent sur les joues du French Ladykiller qui vise à présent son interlocuteur. RENÉ BONAPARTEQU’AVEZ-VOUS FAIT A LAUREN ?!SATANBah, disons que sur une échelle graduée de un à dix... Dix étant la performance sexuelle la plus dégradante connue du genre humain et un, la petite séance de cul après le repas, je dirais, sans chercher à me venter, que Lauren et moi nous sommes allés au moins jusqu’à... Sept.RENÉ BONAPARTETU VAS CREVER !!C’en est trop pour Bonaparte, il ouvre le feux ! Mais les balles semblent ricocher sur Satan. SATANOh, oh, oh ! Tu m’as eu ! TU M’AS EU ! C’est bien ça, wahou ! Ouais, ouais ! OUAIS ! Ouvre les balles, fils, continue c’est bien ! Accroche-toi à ta fureur ! Oui, c’est ce qu’on lâche quand on a tout lâché. Le dernier rempart, la sentence suprême !RENÉ BONAPARTEQui êtes-vous ?SATANQui je suis ? Et toi, qui es-tu ? Tu n’as jamais perdu sur un ring. Pourquoi, à ton avis ? Parce que t’es méchamment bon ! Ouais, mais pourquoi ?René répond d'une voix tremblante.RENÉ BONAPARTEP... Parce que vous êtes mon père ?SATANEt même un peu plus que ça, René. Haha, il faisait sacrément chaud dans ce ring contre Kennedy, hein ? Tui lui en as fait voir de toutes les couleurs, c'était vraiment plaisant à voir. C’est quoi ta stratégie, René ? C’était une belle série de victoires que tu avais aligné, mais il fallait que ça s’arrête un jour ou l’autre. On ne gagne pas à tous les coups.RENÉ BONAPARTEVous êtes quoi au juste ?SATANOh, on me donne tant de noms différents.RENÉ BONAPARTESatan ?SATANOh non, appelle-moi papa.RENÉ BONAPARTEAlors c’est vous, c’est vous qui avez voulu que je perde face à Kennedy.SATANC’est moi que tu accuses de ta défaite ? Oh, là j’espère que tu plaisantes. Ce match, tu aurais pu le gagner n’importe quand. Tout ce qu’il te fallait, c’était l’œil du tigre, ce petit quelque chose qui t’a fait entrer dans la légende en moins d’un an. Seulement, tu avais tant d’autres choses en tête… Les femmes, ton pire défaut. Tout avait durement commencé à ton arrivée à la NoW. Il faut dire que tu cherchais à t’attirer les ennuis. Tu n’aurais pas dû te présenter comme un envahisseur, ce fut là ta première erreur de parcours.RENÉ BONAPARTEArrêtez, vous tentez de me faire culpabiliser. Mais cela ne marche pas avec moi.SATANTu arrives et tu annonces que tu vas purifier leur terre, ouvre les yeux. Puis Robert Conway est arrivé. Grâce à lui tu trouvas un but, tu savais ce que tu voulais faire de ta vie. Ton plus gros challenge, mais tu savais que tu pouvais le faire. Tu te lanças alors dans ce qui se révélait être ta plus grande aventure. Tu ne te contentais pas de conserver ta ceinture au fil des mois avec Robert, tu prouvais que tu étais un homme sur lequel on pouvait compter. Tu voulais prouver que tu étais là et que tu répondais présent dans les grands moments. Et ça, Robert l’a vite compris, il a vite compris qu’il pouvait compter sur toi, que tu ne fuirais pas tes responsabilités. Alors tu t’enfonças chaque jour un peu plus dans la mégalomanie en compagnie de ce cher Robert.RENÉ BONAPARTENon, ce n’est pas vrai. Vous mentez, vous ne savez pas ce qu’il se passait, vous ne savez rien de nous !SATANEh, mais je ne te reproche rien.RENÉ BONAPARTEVOUS N'ÊTES QU'UN MENTEUR !Bonaparte fait demi-tour. Furieux, il commence à s’en aller en direction de la porte qui l’a amené dans cette pièce si étrange. SATANOh, eh ! René, tu vas rien trouver de mieux ailleurs. Ne sois pas idiot à ce point là ! Arrête de te mentir à toi-même. Si tu as perdu contre Anderson, c’est parce que tu as fait des erreurs dans la gestion de ta carrière. Lui, il était toujours à fond, il n’a jamais connu le moindre moment de faiblesse. Durant tout votre match, il est resté à fond, jamais la moindre petite baisse de régime. Toi tu avais peur, et cette peur tu l’as encore au fond de toi. C’est ce qui fait que tu perdras à nouveau. Bien sûr, tu es courageux. Mais qu’est-ce le courage ? Qui es-tu, toi simple habitant de la planète Terre, toi qui n’es finalement que de passage ? Tu n’es pas de taille pour donner des leçons. Ce que tu dis, tu ne le dis que par rapport à ce que toi tu vois. Oui, tu es courageux, sinon tu n’aurais pas pris tes responsabilités, sinon tu aurais tout balancé. Il te fallait cette revanche, c’est pourquoi j’ai contrôlé Anderson afin qu’il s’attaque à ta femme. Et ce, uniquement dans le but de te faire réagir.RENÉ BONAPARTEVous m’avez tendu un piège…SATANNon René, cela s’appelle le libre arbitre. Au final, c’est toi qui as décidé de prendre cette revanche, c’est toi qui veux te venger d’Anderson, pas moi.RENÉ BONAPARTEJ’ai fait ce choix parce que Anderson m’a provoqué par votre biais, vous m’avez tendu un piège ! Vous avez joué avec moi ! C’était un test, votre test !SATANBalivernes, René. La veille de Hell'o'Win, la veille de ta défaite face à Anderson, tu te souviens de ton cauchemar ? Tu te souviens de ce que je suis venu te dire pendant ton sommeil ? Je t’ai dit que c’était peut-être bien ce match-là qu’il fallait que tu perdes.  RENÉ BONAPARTEPerdre ? JE NE PERDS PAS MOI, JE GAGNE ! JE GAGNE ! JE SUIS LUTTEUR, C'EST MON BOULOT ! C'EST MON MÉTIER, C'EST ÇA QUE JE FAIS !SATANFin de ma plaidoirie. Il commence à se rapprocher de Bonaparte, et le regarde comme s’il se mettait à le décrire.SATANLa vanité, c’est décidément mon défaut préféré. Le narcissisme, c’est notre propre opium. Tu sais, ta défaite face à Anderson ne venait pas du fait que tu ne t’intéressais pas à ce match. C’est simplement que tu t’intéressais à quelque chose d’autre, à quelqu’un d’autre… toi-même.Bonaparte est au bord des larmes.RENÉ BONAPARTEC’est vrai. Tout est de ma faute. Quand j’y repense, je me dis que nous sommes allés trop loin, que ce soit lui ou moi… Nous n’avons pas su nous arrêter. Voulant en donner toujours plus aux fans. Ce n’était plus qu’une question d’honneur, c’était bien plus que cela. Nous étions arrivés au bout de nos forces, nous avions livré un combat épique, du jamais vu jusqu’à présent. Mais nous avons continué, toujours plus loin, toujours plus fort. Je ne peux pas parler en son nom, mais cela me plaisait. J’aimais cet affrontement. Et pour rien au monde j’aurais échangé ma place avec quelqu’un. Du moins sur le coup, maintenant avec la réflexion, je vois les choses différemment. RENÉ BONAPARTEPourtant si cela était à refaire, je suis sûr que je ferais la même erreur et que je le referais le sourire aux lèvres, avec l’envie de bien faire au plus profond de mon âme et de mon cœur. Et lui, lui qui fut si proche d’abdiquer, vaincrait à nouveau.SATANNe sois pas si dur avec toi. Tu ne peux pas continuer à te punir comme ça, René. Est-ce que tu te rends compte où est-ce que tu en es arrivé par toi-même ? Et pourtant je ne t’ai pas facilité les choses. Mais malgré ça tu es devenu une icône en matière de sport divertissement. René, j’ai eu tant d’enfants, j’ai été déçu si souvent, désillusion après désillusion. Et puis te voilà.RENÉ BONAPARTEQu’est-ce que vous attendez de moi ?SATANJe veux que tu acceptes d’être toi-même. Je vais te dire une chose mon garçon. La culpabilité, c’est un énorme sac plein de briques. Tout ce que tu as à faire, c’est le poser. Pour qui tu le portes ce sac de briques, dis-moi René ? Dieu, c’est ça ? Tu sais quoi, je vais te dévoiler une petite info exclusive au sujet de Dieu. Dieu aime regarder, c’est un farceur. Réfléchis, il accorde à l’Homme les instincts. Il vous fait ce cadeau extraordinaire et ensuite qu’est-ce qu’il s’empresse de faire, et ça je peux te le jurer, pour son propre divertissement, sa propre distraction cosmique ? Il établit des règles en opposition. C’est d’un mauvais goût épouvantable.  SATANEt pendant que vous êtes tous là à sautiller d’un pied sur l’autre, lui qu’est-ce qu’il fait ? Il se fend la pêche à s’en cogner son vieux cul de cinglé au plafond ! C’est un refoulé, c’est un sadique ! Vénérer un truc pareil ? Jamais !RENÉ BONAPARTEMieux vaut régner en Enfer qu’être esclave au Paradis, c’est cela ?SATANPourquoi pas ? J’ai passé mon existence ici moi, je suis resté collé à l’Homme depuis qu’on l’a mis là. J’ai cherché à lui donner ce qu’il voulait, je ne l’ai jamais jugé. Pourquoi ? Parce que je n’ai jamais rejeté l’Homme, en dépit de toutes ses imperfections. PARCE QUE MOI, J'AIME L'HOMME ! Je suis un humaniste… Peut-être même le dernier humaniste. Je suis en pleine ascension, mon temps est venu… notre temps.RENÉ BONAPARTEVous vous donnez beaucoup de mal, vous devez avoir drôlement besoin de moi. Qu’est-ce que vous me voulez ?SATANOh, c’est plutôt simple. Je veux que tu battes Ken Anderson.RENÉ BONAPARTEEt… c’est tout ?SATANNon… Ta vanité était justifié, René. Ta semence est la clé d’un nouvel avenir. Ton fils deviendra une légende du sport divertissement comme personne ne l’avait jamais fait auparavant, mon garçon. Il nous permettra de tout reprendre en main. Il est temps maintenant d’avancer et de prendre ce qui t’appartient.René reste silencieux quelques instants. Il semble comprendre où son interlocuteur veut en venir, s'il veut battre Ken Anderson, il ne doit compter que sur lui et sa force. C'est lui l'Élu.RENÉ BONAPARTETu as raison. Il est temps. Le libre arbitre, n’est-ce pas ? There is no tomorrow…Le temps s'arrête, Bonaparte détend la gâchette. SATANNOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!! Le néant total, le noir complet, l’apocalypse. Enfin, tout redevient subitement normal.LE JUGEAccusé Bonaparte, levez-vous ! | |
| | | | Linky Pitt
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Ven 5 Mar - 20:27 | |
| Avocat général, réquisitoire, témoins, juge, avocat de la défense, partie civile, jurés, magistrats, greffier… Ces mots vous sont peut-être inconnus, pourtant ils résonnent tel un écho que l’on ne peut stopper dans l’esprit de René Bonaparte. Le domaine judiciaire, souvent le dernier lieu que l’on voit avant d’aller en prison. LE JUGEAccusé Bonaparte, je vous somme de vous lever !Bonaparte, jusqu’alors plongé dans ses pensée, se redresse soudainement, comme surpris d’être ici.LE JUGETrès bien. Nom, prénom et profession de l’accusé. RENÉ BONAPARTEBonaparte. René Bonaparte. Anciennement catcheur à la Nation of Wrestling entre autres, je suis actuellement en retraite.LE JUGERené Bonaparte, je vous rappelle que nous sommes réunis ici dans le cadre de l’affaire vous opposant à Mr. Anderson. Voici les faits qui vous sont reprochés : comportement violent sur la voie publique, tentative d’homicide avec préméditation et coups et blessures à l’encontre du citoyen Mr. Anderson. Notre mission au cours de ce procès sera d’établir ou non votre culpabilité. La parole est maintenant à l’accusateur. J’appelle donc monsieur Olivier, avocat de Kenneth Anderson.L'AVOCATMerci monsieur le juge. Chers jurés, une scène d’une violence inouïe, d’une grossièreté incomparable s’est produite, et cet homme en est la cause. Nous nous devons de le sanctionner car c’est notre rôle, pour le bien de notre nation. Mon client, victime des coups de monsieur Bonaparte, n’a pas pu faire le déplacement jusqu’ici. C’est donc pour lui, pour son honneur, qu’il faut condamner monsieur Bonaparte ici présent.LE JUGELa parole est à la défense. Monsieur Bonaparte, c’est vous qui l’assurez ?RENÉ BONAPARTEEn effet, j’ai décidé de laver ma réputation moi-même. Je sais aussi bien me défendre que n’importe quel avocat. RENÉ BONAPARTEMesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les jurés… aujourd’hui vous avez l’incroyable honneur et l’auguste privilège de décider du sort, et donc de l’avenir, du phénomène français, ancien lutteur le plus renommé de la Nation of Wrestling, moi. Mais sachez que je compte sortir libre et blanchi de cette affaire. Je sais que la vérité triomphera. Je suis ici par la volonté d’un homme, je suis ici par l’acharnement d’un seul homme, Ken Kennedy.L'AVOCATMon client s’appelle Kenneth Anderson, pas Kennedy. Voyez par vous-mêmes, mesdames et messieurs les jurés, cet homme ne sait même pas pourquoi il est ici ! Cet homme est fou, mégalomane, et violent, cela ne fait aucun doute qu’il est coupable.RENÉ BONAPARTEC’est vrai, je suis fou. Kenneth l’a dit lui-même, il faut être fou pour accepter de faire face à un homme imbattable et invaincu. Mais s’il fallait qu’il n’en reste qu’un, s’il fallait que quelqu’un le fasse, que quelqu’un réponde au défi de l’ogre, c’était bien moi. Oui, messieurs dames, je suis fou, complètement fou, et c’est cela qui fait de moi le meilleur. Cependant, je ne me considère pas comme violent. Kenneth, lui, l’est. Tout d’abord, il est violent physiquement, et particulièrement avec des personnes plus faibles, je pense notamment aux femmes. Il le revendique lui-même, il s’est autoproclamé Babykiller. Monsieur Kenneth Anderson a une fâcheuse tendance à s’en prendre aux femmes pour une raison qui échappe à tout le monde. D’abord Trish Stratus, ensuite ma femme, ensuite la sienne, que MsChif fasse attention, elle risque à son tour d’être poussée dans un escalier d’ici peu de temps. Kenneth agit-il ainsi par manque d’affection ? Sans doute, et je le comprends. Il n’est pas doté du charisme d’un French Ladykiller, il n’en a pas les atouts, frapper les femmes est donc pour lui le seul moyen d’exister. Mais je vous rappelle que cela est puni par la loi.Tout comme le fait de faire venir des mineurs dans une cave (Rylaid, si tu lis ça). RENÉ BONAPARTECet homme est violent physiquement, mais peut-être pire encore, il est violent mentalement. Imaginez, vous êtes chez vous, à vouloir regarder l’enregistrement d’un show de la Nation of Wrestling. Vous vous installez tranquillement, et là, violence visuelle, c’est Ken Anderson qui est en train de lutter. Le comble, c’est qu’il est en équipe avec MsChif, la seule personne encore plus affligeante que lui dans cette fédération. Ken Anderson sur un ring, c’est la définition même de la violence psychique. C’est tellement mauvais, lent, ridicule, que les gens préfèrent encore zapper pour regarder le curling. J’ai connu des gens qui ont frôlé le suicide après avoir regardé un match de Ken Anderson. Vous savez pourquoi ? Simplement parce qu’ils se disaient que si un homme comme Kenneth peut devenir lutteur professionnel, alors c’est que le monde tourne à l’envers. Erreur, le monde ne tourne pas à l’envers, il tourne dans le même sens que le French Ladykiller. Et le jour où Ken Anderson a signé son contrat, je devais sûrement être occupé. Ah, la vie prend parfois de drôles de tournures. C’est comme quand je m’étais fait capturé par cette bande de top-modèles H&M et qu’elles m’avaient emmené à Hawaï pour me faire l’amour. Mais à la fin, c’était bien moi le ravisseur, le ravisseur de leurs cœurs.LE JUGEVous vous rendez bien compte que là n’est pas la question. Nous nous fichons de connaître vos ébats sexuels car ce n’est pas ce pour quoi vous êtes ici.RENÉ BONAPARTEExcusez-moi, monsieur le juge, vous avez entièrement raison. L’avocat de Ken Anderson m’a reproché de m’être trompé sur son nom, c’est bien cela ? Mais la vraie question est : pourquoi Ken Kennedy a changé de nom ? Et bien je crois avoir la réponse. Ken Anderson souffre d’un dérèglement de la personnalité, il se prend pour quelqu’un d’autre. Sa place n’est pas sur un ring mais bien dans un asile. Ken Kennedy représente le bien et Ken Anderson le mal, n’est-ce pas ? Ken Kennedy, c’est Anakin Skywalker et Ken Anderson représente Darth Vader ? Newsflash, la NoW, c’est pas Star Wars, même si Paul Heyman ressemble à Jabba. En fait, je m’en contrefiche d’une puissance bleue de sa pauvre vie minable. Cet imbécile est sûrement sponsorisé par un centre de réinsertion. Et vous voulez savoir pourquoi moi, René Bonaparte, le French Ladykiller, le phénomène français, le Napoléon de l’Enfer, l’Aristocrate du Mal, ne connaît pas le nom de ce ringard ? Vous voulez le savoir ? Parce que même Kung Fu Naki a plus d’importance que lui. Peu importe s’il s’appelle Ken Anderson, Sonny Anderson ou John Fitzgerald Kennedy.L'AVOCATVous êtes en train d’insinuer que le seul homme à vous avoir battu ne vaut rien et n’est pas important, huh ? C’est totalement illogique.RENÉ BONAPARTEC’est vrai, Kenneth m’a battu… mais depuis, les choses ont changé. Bien sûr, moi aussi j’ai "retourné ma veste", comme on dit. Sauf que moi, contrairement à Ken, je l’ai fait dans le bon sens. Et ce changement de comportement, de mentalité, de philosophie, je l’ai fait pour aider une personne… lui. Pendant sa rivalité avec Randy Orton, c'est moi qui suis venu le sauver, provoquant une surprise totale de tous. Oui, Kenneth m’a battu, mais il n’y a aucune chance que cela arrive de nouveau. Kenneth n’est pas meilleur que moi… enfin disons qu’il n’est pas meilleur que moi dans un match normal, où personne ne vient l’aider. Sa victoire était dû à de la triche mélangée à de la chance mélangée à un soir où j’étais grippé mélangée à un mauvais alignement des planètes, elle ne veut absolument rien dire pour moi. Oh, je sais que pour Ken, c’était l’événement de sa carrière, la plus belle nuit de sa vie, mais il faut qu’il sache une chose… le tonnerre ne frappe jamais deux fois au même endroit ! Et ce même si Daniels intervient à nouveau. Et ce même si Shelton Benjamin, MsChif, Melissa, Nelson Erazo, Fidel Castro, Lebron James, Enrique Iglesias et le fantôme d’Adolf Hitler interviennent pendant le combat. Tous les moyens sont bons pour m’empêcher de battre Anderson, mais laissez-moi vous dire une chose, rien ni personne ne pourra se mettre en travers du French Ladykiller ! Pour me battre, il va falloir qu’il me tue. Et pour me tuer, il va falloir qu’il aie le courage de se dresser contre moi. Et s’il le fait, c’est que lui aussi veut mourir.Oui, René est capable de sortir de si belles phrases, il maîtrise bien sa langue, il est cool. Anderson, lui, connaît le langage des paysans du village où il a été élevé et encore, il fait d’horribles fautes (et il pue). RENÉ BONAPARTECette défaite, cette défaite rageante et toutes ces provocations ont réveillé la bête qui somnolait au fond du phénomène français. The French Ladykiller is back, old school style baby! Mais dites vous bien une chose, j’ai perdu contre Ken Kennedy, pas contre Ken Anderson. Vous allez me dire que c’est la même chose, que ce n’est qu’un changement de nom, mais vous faites fausse route, c’est beaucoup plus que cela. Depuis ce changement, les victoires de Kenneth sont moins tranchantes, il n’est plus le lutteur dominateur d’antan. Et ça, il le sait, c’est pour cela qu’il me veut à nouveau. Qui a-t-il battu depuis son soudain revirement ? CM Punk, James Storm, Randy Orton, Sylvain Grenier… LuFisto ? Des gens que tout le monde a battu, en somme. Ken Anderson n’est plus le même homme, mais que voulez-vous, il a choisi un plan de carrière. Bien entendu, je n’aurai jamais fait le même, mais l’on ne compare pas l’aigle royal aux pigeons. Vous saisissez la métaphore ? Non, que l’avocat de Mr. Anderson se rassure, métaphore n’est pas le nom d’une nouvelle drogue.LE JUGERestez sérieux, je vous prie. Selon le rapport de l’enquête, vous êtes décrit comme quelqu’un d’immoral et donnant une mauvaise image à la jeunesse ainsi qu’au grand public.RENÉ BONAPARTEVous savez, Rocky Marciano a fait quarante-neuf combats pour quarante-neuf victoires dont quarante-trois par KO, et ce n’est pas pour autant qu’il a été envoyé en prison. Je ne me considère pas comme un exemple, et je n’en suis certainement pas un, mais Kenneth non plus. Toutefois, quand les jeunes me voyaient remporter les titres par équipe, quand ils me voyaient remporter mes matches, tout donner, aller jusqu’au bout de moi-même, il y avait une forme d’excitation. Ils voulaient tous devenir lutteur, devenir comme je suis. Mais maintenant, ces jeunes, que font-ils lorsqu’ils voient un homme faux, mauvais et ingrat comme Ken Anderson, remporter des matches ? Ils éteignent leur télévision, voilà ce qu’ils font. Ils l’éteignent et ils vont dans des caves fumer du crack et faire des tournantes avec des filles même pas dignes de laver les toilettes royales du French Ladykiller. Ken Anderson, c’est la cause de la mort de Michael Jackson, la cause de la crise économique, la cause du séisme en Haïti, la cause du Tsunami. Ken Anderson, c’est le seul homme encore plus mauvais joueur que le Cubain Angel Matos après avoir perdu aux Jeux Olympiques. Il est encore plus mauvais qu’un penalty de David Trezeguet en finale de Coupe du Monde de football. Bien sûr, il m’a déjà battu, mais à Race to Immortality je prouverai que cela ne vaut rien. Ce n’était rien de plus qu’une tâche de lait sur l’immense carrelage de ma cuisine. Car Ken Anderson est un immondice, un gros gueux de première, un furoncle sur un visage peu gracieux. Alors bien sûr, se battre sur un ring à mains nues n’est pas un exemple. Mais c’est toujours mieux que quinze mille soldats armés en Afghanistan. Le fait est que je ne connais pas de meilleur endroit qu’un ring de catch pour casser des têtes et des rates. Je n’y peux rien, c’est physique. Certains aiment la poésie, d’autres comme Kenneth aiment danser toute la nuit au Pink Gay Club et moi j’aime la lutte.L'AVOCATMonsieur le juge, en plus d’être arrogant et insultant, cet homme est homophobe !LE JUGEUn peu de calme dans la salle, je vous en prie. Sinon je serai dans l’obligation de lever la séance, merci. Monsieur Bonaparte, en parlant de sexualité, certains disent de vous qu’à plusieurs reprises vous avez trompé votre femme, d’où votre surnom et votre réputation de French Ladykiller…RENÉ BONAPARTEDire que je trompe ma femme est un comble. En effet, c’est parce que je l’aime que pendant longtemps j’ai refusé de remonter sur le ring. Si je ne l’aimais pas, si je la trompais, je me ficherais bien de savoir qu’elle est enceinte. Sur ce point-là je suis en réalité tout le contraire de Ken Anderson, lui qui bat sa femme et la trompe avec une moins que rien, MsChif. C’est vrai quoi, tant qu’à faire, autant tromper Shawn avec quelqu’un qui vaut le coup. MsChif représente le degré zéro de la féminité, c’est une publicité vivante pour la contraception. Elle a battu Robert, et je la félicite pour cela, mais le fait est que je l’ai battu et que j'ai battu Robert également. Je l’ai battu comme je vais battre son amant. Qu’elle aille pleurer sur la dureté du monde ailleurs, car la seule dureté qu’elle risque de rencontrer dans un avenir proche c’est celle de mes poings. Mais après tout, MsChif est à l’image de Ken Anderson. C’est une ratée. Car oui, Ken Anderson est un raté, pas un grand champion comme tant de gens tentent de nous faire croire. Vous voulez savoir pourquoi, monsieur l’avocat ? L'AVOCATEn effet, j’aimerai bien savoir ce qui vous amène à penser cela de mon client, si ce n’est la pure jalousie. RENÉ BONAPARTELa jalousie, vous dites ? Non, je ne suis pas jaloux de cet homme. Même la combinaison façon power ranger de MVP me rendrait plus jaloux. Alors certes, il a toujours été plus présent que moi pendant les shows, mais peu importe. Mes apparitions ont toujours su rester rares et c’est aussi pour cela que ce fut à chaque fois de grands moments… Ma participation à la guerre entre Paul Heyman et Armando Estrada, où je donne la victoire à ce dernier, mon règne avec Robert Conway, le plus long règne de champion par équipe, le jour où j’interviens pour sauver Ken Kennedy de Randy Orton, ma victoire contre Robert dans un match d’anthologie, un match qui devait être le dernier de nous deux, mon retour à Hell'o'Win. Chaque match, chaque accomplissement du phénomène français, entre immédiatement dans l’Histoire. Voilà la différence entre le médiocre, peu charismatique et peu spectaculaire Ken Anderson, et moi. Car le règne de Kenneth ne fut qu’une immense mascarade. Il remporte le titre Universal pendant un show et par disqualification. Cette même disqualification qui lui permet presque un an plus tard de conserver sa ceinture contre moi. Puis enfin, la perte de sa ceinture dans un match truqué dans lequel il fait exprès d’abandonner. Entre temps, il aura défendu son titre un certain nombre de fois contre des adversaires qui n’avaient même pas le niveau pour river les épaules d'un lépreux au sol plus de deux secondes. Est-ce bien là le parcours d’un grand champion ?L'AVOCATTout cela ne prouve en rien le fait que vous n’êtes pas le coupable de cette histoire.RENÉ BONAPARTEAu contraire, cela explique bien des choses. C’est Ken Anderson qui est jaloux de moi, et c’est lui qui a tout fait pour que l’on s’affronte, que ce soit sur le ring ou dans les rues de Paris. Anderson n’est pas un champion, il n’en a pas l’étoffe et il ne l’aura certainement jamais au final. A Race to Immortality, nous nous affrontons dans un French Rules Match. Bien sûr, du fait des trois rounds et de la condition physique que cela comporte, Kenneth pense que c’est du sur-mesure pour lui, mais il se trompe. Cette stipulation, c’est ma stipulation. Et ce combat, c'est mon combat. Combien de lutteurs peuvent se vanter d’avoir créer eux-mêmes un type de match ? Combien de lutteurs peuvent se vanter d’avoir tellement influencer le monde de la lutte qu’on décide d’inventer une stipulation en son honneur ? Très peu. Ken Anderson n’a rien inventé, il n’a rien amené de nouveau si ce n’est le fait de lutter en slip vert tout en ayant une affreuse coupe de cheveux blonds. Comparé à ce que j’ai fait, ce n’est rien. Je suis à la lutte ce que Michael Jordan est au basketball, ce que Roger Federer est au tennis, ce que Michael Schumacher est à la F1, ce que le Canada est au hockey.Coucou les Canadiens, vous avez vu je pense à vous ? (Vote pour moi, Ben <3)RENÉ BONAPARTEPendant des mois, Kenneth n’a cessé de me provoquer, de me demander, et aujourd’hui encore il continue. Je pourrais comprendre son obsession s’il était une femme, bien sûr j’aurais refusé car il aurait certainement toujours la même tête de puceau, mais je comprendrais. Aujourd’hui, j’ai accepté son challenge, je suis là, que veut-il de plus ? Une photo dédicacée ? Devenir le webmaster de mon site ? Passer une journée avec moi comme les petits enfants qui gagnent des concours ? Où est-ce qu’il se croit, franchement ? Dans le film The Fan, il se prend pour Robert De Niro ? Et bien mieux vaut qu’il sache quelque chose, je ne suis pas Wesley Snipes, oh non. Je ne laisse pas les fans obsédés entrer dans ma vie comme on laisse entrer un faucon dans une villa romaine. Je vais régler ça très vite, je vais prendre sa petite tête et l’écraser contre le coin du ring, French Ladykiller style! Et puisque cela semble le gêner de m’avoir battu en trichant la dernière fois, je vais m’appliquer pour le battre dans les règles. Mais après ça, il ne faudra pas aller pleurer chez maman Anderson, car il sera bien trop tard. Que fera Ken Anderson, que fera-t-il quand la Hulkaman-… Hum, non, ce n’est pas cela. Pour battre l’homme, il devra être… non, toujours pas. C’est quoi déjà ? Ah oui, voilà… que fera-t-il le lendemain de notre match quand il sera trop tard ? Oui, il sera bien trop tard car… THERE IS NO TOMORROW !Bonaparte vient d’hurler comme un malade, ça résonne dans tout le tribunal mais ça fait un effet de dingue. Quel prince ce type…RENÉ BONAPARTEFranchement, ai-je vraiment besoin de parler des heures pour me défendre ? Cet imbécile se descend tout seul, non ? Regardez sa tête ! Regardez-le ! On dirait le croisement entre Paris Hilton et Super Mario. Cela dit, je me ferai un plaisir de lui apprendre à voler, lui qui aime tant faire des cascades dans ses films. Car oui, les films où il joue, au même titre que sa vie, sont des série B. Oui, je lui apprendrai à voler car une simple droite suffira à l’envoyer directement sur Mars. Si Ken Anderson veut la guerre, alors nous nous retrouverons en enfer.Il reste quelques instants silencieux puis retourne s’asseoir, fier de lui.LE JUGELe jury va bientôt pouvoir délibérer. Est-ce que la défense a quelque chose à ajouter ?René réfléchit, il transpire, il est soudain perdu, pleins de flashs lui viennent à l'esprit. Comme au début du procès, il semble plongé dans ses pensées.RENÉ BONAPARTEJe… je… peut-on suspendre l’audience quelques instants, votre honneur ?LE JUGEBien sûr. L’audience reprendra dans un quart d’heure.La séance est donc levée, René ne perd pas une seconde, il se lève et part en direction de la porte. | |
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Ven 5 Mar - 20:27 | |
| René Bonaparte est aux toilettes, il est trempé, il sue abondamment. Il sait que tout va pour le mieux pour l’instant, qu’il a pratiquement la victoire dans la poche, comme tout au long de sa carrière sur les rings. Mais gagner, c’est son boulot. Il n’a pas le choix, il peut remporter ce procès, la victoire lui tend les bras. Il revoit toute sa vie défiler devant ses yeux. Son enfance, son adolescence, sa carrière de lutteur, tout fut si beau… RENÉ BONAPARTEVoilà, c’est aujourd’hui le jour le plus important de ma vie… C’est l’instant le plus long qu’il m’ait été donné de vivre. Mais comment ai-je pu en arriver là ? Un court instant je ne me suis plus reconnu, me battant dans la rue contre cet homme, à la manière d’un vulgaire voyou… je n’étais plus moi. Une montée d’adrénaline, sans doute. Je ne cherche pas d’excuse, je sais ce que j’ai fait, mais je ne sais pas pourquoi je l’ai fait. Je n’arrive même plus à me souvenir de ce qui m’a fait agir ainsi… C’est vrai, il a frappé ma femme et je le hais, mais si je faisais cela à tous ceux que je n’aime pas, j’en aurai pour des années.René l’a comprit, tout cela avait un sens, toute sa carrière avait un sens. Il est fier de l’homme intègre et bon qu’il est mais sait qu’il est autant coupable que Ken Anderson dans cette bagarre de rue.RENÉ BONAPARTE Satan avait raison, je ne méritai pas de battre Kenneth à Hell’o’Win, j’étais trop arrogant, trop sûr de moi. Jamais je n’aurai dû l’affronter dans la rue, ce n’est pas mon métier, je ne suis pas un assassin. Mon métier fait rêver des millions de personnes à travers le monde. Et je ne sais faire que cela. Je n’ai rien à faire dans ce tribunal. Je suis fait pour lutter. Et je ne vendrai pas mon âme pour réussir à battre Ken Anderson…Il relève les yeux et fixe le miroir. Il retrousse à présent sa manche et voit le tatouage représentant les flammes de l’envers sur son bras gauche. Il est temps pour lui d’affronter son destin. Le voilà de retour dans le tribunal. LE JUGEReprenons. Monsieur Bonaparte, vous aviez quelque chose à ajouter ?Aucune réaction.LE JUGEMonsieur Bonaparte ? RENÉ BONAPARTEMonsieur le juge. Je suis infiniment désolé, mais je ne puis me résoudre à poursuivre ce procès. Je suis obligé d’y mettre fin.Hein ? C'est quoi ce putain de bordel de merde !! C'EST UNE BLAGUE OU MERDE ?!LE JUGESilence dans la salle, silence ! Monsieur Bonaparte, c’est scandaleux, êtes-vous conscient des conséquences de vos actes ?RENÉ BONAPARTEJe le suis, monsieur le juge. Mais je préfère cela plutôt que devenir un monstre dépourvu de sentiments humains. Je préfère prendre ce risque plutôt que perdre tout ce que j’ai par rapport à tout ce que je pourrais avoir. Messieurs dames les jurés, je vous remercie de votre attention et j’aimerais vous demander de juger avec votre cœur et de croire en l’Homme. Il est bon.L'AVOCATVous venez de faire la plus grosse connerie de votre vie, monsieur Bonaparte… vous brûlerez en enfer !Sous un vacarme pas possible, René reste sans bouger, seul face à son destin. Sa femme, Lauren, sort de la foule et vient lui faire face.LAUREN BONAPARTERené, qu’est-ce que tu as fait ?RENÉ BONAPARTECe qu’il faut que je fasse. Je t’aime… Je t’aime. Laissez votre cœur parler, cela ne peut être que bénéfique pour vous mais aussi pour tous ceux qui vous entourent, voilà la morale de ce récit. C’est une belle histoire qui s’achève, mais une nouvelle nous attend et elle porte un nom : Race to Immortality. MADE BY LINKY
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| | | | Linky Pitt
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Ven 5 Mar - 20:28 | |
| 20 ANS PLUS TARD…Hop, je zappe sur les infos. Il aimait l’Amérique, mais l’Amérique ne l’aimait pas.YOHANEt c’est là qu’il reposera en paix pour l’éternité.MAGLOIRE JR.Hum, excuse-moi de te poser cette question Yohan, pourquoi faire un sujet sur l’enterrement d’un inconnu ?YOHANTu sais c’est quoi le problème avec toi Magloire, en-dehors du fait que tu aies été adopté par Magloire et Celian Varini ?MAGLOIRE JR.Je suis sous-payé par rapport à mes compétences ?YOHANNon, le problème c’est que tu ne connais pas l’histoire du catch, comme ton père. L’homme qui vient de se faire enterrer n’est pas un inconnu, du moins n’était pas un inconnu. Cet homme avait un nom, une histoire. Cet homme s’appelait Ken Anderson et il était champion de catch.MAGLOIRE JR.Ah d’accord, je vois le genre. Yohan, c’était il y a vingt ans. Tu débutais dans le journalisme, tu n’étais pas encore le grand reporter que tu es aujourd’hui… il fallait bien vivre.YOHANJe l’aimais ce boulot de stagiaire à la NoW. MAGLOIRE JR.Merci d’utiliser le passé, ça me rassure. Tout ceci est terminé, rayé. D’ailleurs le catch n’existe quasiment plus à notre époque. Reprends-toi Yohan, nous sommes en 2030.YOHAN2030… Mon dieu, voilà dix ans que la dernière grande fédération, la NoW, a fermé ses portes. Où sont-ils nos idoles ?MAGLOIRE JR.C’est vrai ça, que sont-ils devenus vos amis huilés, seulement vêtu d’un slip moulant ultra-sexy ? Bon, on connaît l’irrésistible ascension de René Bonaparte, le président Français. C’est vrai qu’il vient de ce monde lui aussi, reste qu’il a la classe.YOHANJ’espère qu’il va crever lui aussi.MAGLOIRE JR.Mais Yohan, tu ne peux pas dire ça !YOHANTout est de sa faute, tout. Il a tué le catch.MAGLOIRE JR.Et c’est un mal ?YOHANIl a arrêté le catch après sa victoire contre Ken Anderson, il a disparu dans la nuit direction l’Élysée.MAGLOIRE JR.Et aujourd’hui il est l’homme le plus aimé dans le monde et le plus grand chef d’État que cet univers aie connu…YOHANMais j’en ai rien à foutre ! Tu m’entends ? Je m’en tape de savoir combien il a reçu de prix Nobel, comment il a affronté et battu le Yeti. Je m’en tape de son mariage sur la lune avec Lauren Bonaparte. Je m’en fiche qu’il reverse la moitié de son salaire à des œuvres caritatives. Le mois dernier il a sauvé huit cent enfants d’un orphelinat en flamme ? JE M’EN BRANLE !MAGLOIRE JR.D’ailleurs on a appris hier que le maniaque qui a mis le feu à l’orphelinat était justement ce Mr. Anderson. Il ne supportait pas de perdre au Trivial Poursuite contre des enfants autistes venus de France.YOHANOui, j’ai entendu parler de son problème avec les Français. Depuis vingt ans il n’arrête pas de les affronter dans n’importe quel jeu ou sport. En principe ce genre de malade est castré et bourré de médicaments. Et là on le retrouve concierge dans un orphelinat.MAGLOIRE JR.J’ai entendu dire que c’était un bon gars à la base.YOHANLa petite Martine, huit ans, retrouvée nue et ayant subît des sévices sexuels en forêt pourrait dire autre chose. Mais c’est encore la faute à René Bonaparte ça. Anderson a tout simplement pété un câble.MAGLOIRE JR.Comment ça ?YOHANA la fin de sa vie, il passait ses nuit à écouter Tokio Hotel, tu sais ce groupe dont le chanteur a avoué être zoophile, et à jouer à la PlayStation 9.MAGLOIRE JR.Non mais avant ça, pourquoi il est devenu loco ?Oui, l’espagnol est devenu la nouvelle langue internationale en 2030.YOHANImagine que tu es champion du monde de badminton…MAGLOIRE JR.Et bien, figure-toi que j’aurais pu. J’ai un très beau revers.YOHAND’accord. Tu es là avec ton revers, tu t’entraînes dur, très dur. Il faut énormément de discipline, de sacrifices, pour être le meilleur dans ce sport. Il ne faut vivre que pour ça, ne penser qu’à ça. Il faut respirer ce sport, devenir ce sport. Et toi, c’est ce que tu fais, voilà pourquoi tu es le numéro un au classement.MAGLOIRE JR.Je vois…YOHANAnderson c’était ça, c’était sa vie, sa life comme l’on disait avant que le président Bonaparte n’interdise l’usage de l’anglais. Ken Anderson, il incarnait le catch. C’était un gars talentueux qui ne vivait que pour ce sport, qui s’entraînait comme une mule et à qui on avait dit toute sa vie que le succès n’arrivait qu’avec l’effort.MAGLOIRE JR.C’est plutôt juste. Putain ça vieillit mal les journalistes, on dirait Thierry Roland le type.YOHANEt c’est là qu’il affronte le French Ladykiller, le président René Bonaparte, le père de René Bonaparte Jr., le champion de la UZW (et ouais, vous ne vous y attendiez pas, hein ?). Pour lui c’était facile. Il se pointait juste pour le match entre un dîner avec des starlettes et un tournage de publicité et bam, il gagnait aussi facilement que Brooklyn Hilton, la fille de Paris, écarte les cuisses. En réalité, Ken Anderson n’est pas mort aujourd’hui. Il est mort il y a vingt ans à Race to Immortality 2010 quand René Bonaparte l’a battu. Il l’a battu sur le ring, mais aussi dans un tribunal quelques jours avant quand Anderson avait décidé de porter plainte contre lui. Le procès fut d’ailleurs récompensé du titre de procès du siècle, au même titre que leur combat.MAGLOIRE JR.Mais…YOHANNon, ne dis rien, il n’y a rien à dire. Nous sommes tous dans le caniveau mais certains regardent les étoiles. Et bien René Bonaparte, lui, il n’était pas dans le caniveau mais sur la plus haute montagne, et ce sont les étoiles qui le regardaient. Ken Anderson s’est cassé les dents dessus, il est devenu fou, sa vie est devenue un vrai calvaire après cette défaite. D’après les témoins, une fois le match terminé on l’aurait vu courir en direction d’un taxi. MAGLOIRE JR.Et c’était le dernier match du chef d’État Français ?YOHANTout à fait, et ce devant son public.MAGLOIRE JR.Et on fait quoi pour notre sujet principal, on fait quoi pour la mort de Ken Anderson ?YOHANOn fait comme on a toujours fait pour lui… on se fout de sa gueule.MAGLOIRE JR.Il avait une meuf au moins ?YOHANNon, le maximum qu’il pouvait espérer en matière de meuf c’est un déblocage sur MSN.Yohan baisse son pantalon et urine sur la tombe du Green Bay Warrior, du Green Bay Loudmouth, du Kamikaze, du Babykiller, Mister Anderson… Anderson. | |
| | | | BES
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Sam 6 Mar - 20:03 | |
| Nous sommes le samedi 06 mars de l’année 2010, la veille de Race to Immortality. Alors que cette journée devrait être ponctuée par le trente-quatrième anniversaire de Ken Anderson, ce dernier, se contente tout simplement de poursuivre sa préparation en vu du combat de demain, face à René Bonaparte. Et cette préparation se continue, ensemble, chez le psychologue, avec une thérapie de groupe. PSYCHOLOGUE | Avant de continuer avec monsieur Anderson, j’aimerai qu’on lui souhaite, tous, un joyeux anniversaire.KEN ANDERSON | Merci les gars, sincèrement.PSYCHOLOGUE | Ken, comment ça va ?KEN ANDERSON | Ca ira beaucoup mieux demain soir.PSYCHOLOGUE | J’aimerai, aujourd’hui, que tu crèves l’abcès une bonne fois pour toute. J’aimerai que tu nous expliques pourquoi est-ce que tu as tant tenu à cette deuxième rencontre avec René.KEN ANDERSON | Je vous ai déjà expliqué pourquoi, pour faire taire les mauvaises langues.PSYCHOLOGUE | Nous savons tous les deux qu’il ne s’agit pas que de ça. Nous savons tous les deux que le point de rupture s’avère être Hell’O’Win dernier. Cela n’a rien à voir avec les fans. Tout a à voir avec René Bonaparte, alors explique-nous.KEN ANDERSON | Quand je pense à René Bonaparte, il s’avère que mon esprit se rempli de mauvaises images, de très mauvaises images.PSYCHOLOGUE | Donne-nous un exemple.KEN ANDERSON | Je rêve de le voir agoniser dans son propre sang, je rêve de le voir mort, telle une vulgaire dépouille traînant entre deux poubelles et dont personne ne se soucierait. Je l’imagine en train de souffrir, en train de crier, en train de supplier le ciel pour que quelqu’un vienne abréger ses souffrances. Je rêve de l’entendre dire qu’il est désolé.PSYCHOLOGUE | De quoi veux-tu qu’il s’excuse ?KEN ANDERSON | Je veux qu’il s’excuse de m’avoir rabaissé publiquement, lors de Hell’O’Win. Nous étions amis, à l’époque. Nous nous respections. Nous étions semblables sur un grand nombre de points. Lors de cet évènement, René Bonaparte ne s’est pas gêné pour mettre tout ce respect de côté et a pris un malin plaisir à me critiquer, dans mon dos. J’ai acheté le DVD du PPV, j’ai regardé les bonus, j’ai vu sa promo… C’est en voyant ça que je me suis promis de lui mettre la fessée, à nouveau, un jour prochain. Ce jour, il est enfin arrivé. Ce jour, c’est demain.PSYCHOLOGUE | D’ailleurs, je vois que tu es venu aujourd’hui avec ce DVD. J’aimerai que tu le fasses partager avec les autres et que tu nous expliques ce que tu n’as pas aimé dans cette fameuse promo.KEN ANDERSON | Très bien. - René Bonaparte a écrit:
- Il ne s’agit pas là d’une question de notoriété, de gloire, ou d’argent. Non, c’est une histoire d’honneur, un combat de prestige, une promesse que je me dois de tenir.
PSYCHOLOGUE | Il parlait de votre dernière rencontre, n’est-ce pas ?KEN ANDERSON | En effet, et c’est à ce moment-là que les choses se sont corsés entre nous, sans qu’il ne le sache. C’est à ce moment précis que je suis parvenu à cerner qui était cet homme. Un français ne peut pas ne pas vouloir de notoriété, de gloire, d’argent. C’est comme ça, c’est impossible. La France est un pays où les habitants sont fatigués moralement, c’est un pays qui subit une crise sociale sans précédent, c’est un pays remplis de personnes plus avares les unes que les autres. C’est un pays où le chacun pour soi prône avant le reste. C’est un pays qui a besoin d’une idole, qui a besoin de rêver par le biais d’une personne, d’un exemple. Cette personne, c’est René Bonaparte. René Bonaparte est ici tout simplement parce qu’il donne du rêve à la population française. L’organisation pour laquelle je travaille a pris le soin d’effacer et/ou de faire oublier toutes ses origines canadiennes pour donner ce rêve aux français, dans le seul et unique but de toucher un plus large public, un public européen. Plus il y a de spectateurs, plus il y a d’argent qui rentre dans les caisses de la nation. Cet argent, je suis le premier à en profiter, mais j’ai au moins le mérite de l’avouer contrairement à René. Le fait que cet évènement se déroule à Paris prouve toute cette supercherie. Les français n’ont pas d’argent, eux-mêmes le disent tous les jours. Pourtant, ils se saigneront tous pour venir au Stade de France, pour acheter de la marchandise René Bonaparte, pour voir le franco-québécois à l’œuvre. La notoriété, il la prendra. La gloire, aussi. L’argent, ça coule de source. René Bonaparte est un menteur, un charlatan, un imposteur. Il peut tromper son peuple comme bon lui semble. Mais moi, il ne me trompera pas. - René Bonaparte a écrit:
- Quand je suis parti, les audiences étaient au top, les stades remplis, j’étais content d’avoir amené cette fédération au top.
PSYCHOLOGUE | Où en sont les audiences de la nation, depuis son départ ?KEN ANDERSON | Les audiences n’ont jamais été aussi bonnes, pour tout vous dire. Depuis que René Bonaparte a quitté la nation et a mis un terme à sa carrière de lutteur, la nation a réussi à engager plus de lutteurs, plus de staff, plus de guests. L’organisation pour laquelle je travaille est même parvenue à un accord avec les chaînes rediffusant NoW or NeVer, ils ont réussis à gagner des nouvelles cases horaires, que ce soit pour les programmes hebdomadaires, ou pour les programmes à la carte. Les shows sont plus longs, plus complets, plus techniques. Les statistiques prouvent que la meilleure case de leurs programmes, celle qui est la plus suivie par les téléspectateurs, celle qui obtient le plus haut rating, c’est la mienne. Avec ou sans Bonaparte à la nation, je suis celui qui permet à la nation de rester debout, je suis celui qui leur permet d’éviter cette crise économique mondiale. Les fans ont, sont et seront toujours présent pour me regarder. Ils ont beau me détester, désormais, ils sont là.PSYCHOLOGUE | Comment expliques-tu cela ?KEN ANDERSON | L’année dernière, ils me regardaient tous pour me voir botter des paires de fesses. Cette année, ils me regardent tous en espérant que je me fasse botter les fesses. Le souci est que je ne fais jamais botter les fesses, c’est pourquoi les fans sont encore là aujourd’hui. Cela n’a absolument rien à voir avec Bonaparte, comme cet imbécile peut se l’imaginer. Le jour où je partirai, la nation toute entière en souffrira. La fissure qui a suivie le départ de Bonaparte a rapidement été colmatée. Personne ne veut l’avouer mais les faits sont là. - René Bonaparte a écrit:
- Une année m’aura suffit pour bâtir ma renommé, et en un an j’ai déjà tout vécu. La gloire, les victoires, les désillusions, les alliances, les rivalités, les huées et les clameurs de la foule.
KEN ANDERSON | Voyez-vous la différence entre lui et moi ? La renommée est une valeur infinie. Il ne suffit pas de connaître la gloire, les victoires, les désillusions, les alliances, les rivalités, les huées et les clameurs de la foule pour être le numéro un, non. Pour être le numéro un, il faut avoir les facultés pour toujours nourrir cette renommée. Je ne me suis pas arrêté à une année de triomphe, je continue au-delà de ça. J’en cherche encore plus. La gloire, je l’ai. Les victoires, je les ai à chaque fois que je me présente sur le ring de la nation. Les alliances, les rivalités, les huées et les clameurs de la foule, je les ai eu. Il y a une chose que René Bonaparte a eu de plus que moi, et cette chose, ce sont les désillusions. Dois-je être envieux de mon adversaire ? Non. Est-ce que les désillusions nourrissent la renommée que peuvent avoir un lutteur ? Non. Et c’est pourquoi je suis supérieur à Bonaparte, c’est pourquoi je l’ai battu la dernière fois que nous nous sommes rencontrés et c’est pourquoi je vais de nouveau le battre, demain. Le lutteur qui pense avoir tout vécu n’est pas un lutteur, pas un lutteur digne de ce nom. Pour évoluer, dans ce business, il faut s’admettre à soi-même que l’on ne peut pas tout vivre, en l’espace d’une carrière. En plus de mentir aux fans, René Bonaparte se ment à lui-même. Il est pathétique.PSYCHOLOGUE | Tu as fait d’énormes progrès, Ken. Continue, je te prie. - René Bonaparte a écrit:
- Lorsque j’ai annoncé à mes proches que j’allai affronter Mr. Kennedy à Hell’O’Win, certains ont ri, ne m’ont pas pris au sérieux, ont pensé que je faisais le combat de trop comme tant d’autres avant moi.
KEN ANDERSON | Vous savez ce qui me fait rire, dans ce passage ? C’est que j’ai entendu ces mots une fois le combat terminé, une fois ma victoire acquise, une fois la fessée mise. Quelques mois plus tard, nous nous retrouvons exactement dans la même situation, bien que les dimensions ne soient pas les mêmes. Cette fois, tout le monde veut que René Bonaparte m’en mette plein la vue. Tout le monde veut que je ferme ma gueule une bonne fois pour toute. Mais tout le monde sait que cela est impossible. Tout le monde sait que René Bonaparte n’y arrivera pas. Laissez-moi vous rappeler quelques faits saillants. Après avoir remporté ma rivalité contre Randy Orton, ce dernier s’en est allé plusieurs mois en étant couvert de honte. Après avoir remporté ma rivalité contre Vladimir Kozlov et Tyler Durden, ces derniers ont tout simplement disparus. Après avoir remporté ma rivalité contre Tyson Kidd, ce dernier a connu une descente aux enfers plus que difficile. Après avoir remporté ma rivalité contre Goldust, ce dernier n’a plus jamais connu la même gloire qu’autrefois et aujourd’hui, il est au bord du gouffre. Lorsque j’ai battu René Bonaparte à Hell’O’Win, il est reparti d’où il venait sans jamais se retourner. Sa défaite l’a tellement marqué qu’il en a refusé pendant de longues semaines de m’affronter de nouveau. J’ai ce don, oui. Lorsque je touche quelque chose, j’ai la capacité de le transformer en or… Et j’ai également la capacité de le transformer en détritus. C’est qui je suis, c’est ce que je fais.PSYCHOLOGUE | Où est-ce que tu veux en venir ?KEN ANDERSON | A ceci... - René Bonaparte a écrit:
- Mais Kennedy ne me fait pas peur.
PSYCHOLOGUE | Il devrait avoir peur de toi ?KEN ANDERSON | Regardez-moi, observez-moi, je serai capable de me faire peur à moi-même si je le voulais juste en me regardant dans un miroir. René Bonaparte a refusé de m’affronter, c’est pourquoi j’ai ruiné sa vie, c’est pourquoi je m’en suis pris à sa femme, à son fils, à ses proches et à son pays. René Bonaparte devrait avoir peur de moi parce qu’il sait ce qu’il va l’attendre demain soir lorsque nous serons réunis dans le même ring. Il sait de quoi je suis capable mieux qui quiconque. Pendant que les gens disent que j’ai orchestré cette attaque de Suicide afin de me donner la victoire, moi, je dis que Suicide lui a sauvé la vie sur le moment. Suicide a empêché Bonaparte de mourir dans l’atrocité et dans la miséricorde. Ce n’est pas un service qui m’a été rendu, c’est un service qui lui a été rendu. Croyez-moi. Si j’avais pu abattre René Bonaparte l’année dernière, je l’aurai fais. Suicide et/ou Christopher Daniels en a décidé autrement, true story. Demain, j’abattrais ce français devant les siens, comme je me le suis promis il y a de ça plusieurs mois. Je vais lui montrer qu’est-ce qu’une vraie légende, qu’est ce qu’un vrai lutteur. Je vais lui donner une nouvelle définition du fait qu’un lutteur, ça lutte, vous m’entendez ?PSYCHOLOGUE | Nous t’entendons parfaitement, Ken. - René Bonaparte a écrit:
- Je vais l’abattre, l’accabler, l’anéantir, le conquérir, le culbuter, le déconfire, le défaire, l’écraser, le rosser, triompher...
KEN ANDERSON | Intérieurement, il savait déjà ce qui l’attendait. La preuve est là. Et le fait est surtout que René Bonaparte ne possède pas une seule once de crédibilité. Ces propos voyez-vous, il tiendra les mêmes lorsqu’il promouvra ce combat. Il tiendra les mêmes débilités sans fondements pendant des heures et des heures pour se donner du crédit, de l’assurance et de la motivation. Mais au final, que se passera-t-il ? Il passera, une fois encore, pour un con, puisque je viendrai à bout de cet énergumène, puisque je vais le battre dans les règles de l’art. J’ai ruiné sa crédibilité à Hell’O’Win en le battant. Demain, je vais ruiner tout ce en quoi il croit et tout ce en quoi il espère, une bonne fois pour toute. Les fans essaient de me faire passer pour le méchant de l’histoire depuis le commencement. Est-ce de ma faute si je suis le plus réaliste, le plus perspicace, le plus sensé et le plus raisonnable ? Non. Contrairement à mon adversaire, je sais de quoi je capable, j’ai appris à vivre avec toutes mes capacités et je les utilise avec brio depuis une année et demie à la nation de la lutte. Je ne fais que viser les objectifs que je peux atteindre. Le reste vient tout seul. Si aujourd’hui, j’énerve tant, c’est parce que j’ai toujours raison, parce que j’ai toujours le dernier mot. Ce n’est pas facile d’avoir toujours raison, mais moi j’y arrive. - René Bonaparte a écrit:
- Et s’il y a bien une chose dans laquelle je dépasse Kennedy, c’est sur le plan des alliances. Car c’est vrai que, là où j’ai excellé, Kenneth a pêché.
PSYCHOLOGUE | Pourquoi ce passage ?KEN ANDERSON | La seule personne avec qui René Bonaparte a eu une alliance, c’est Robert Conway. Où en est Robert Conway aujourd’hui ? Il est comme son compagnon, à la retraite. Il est comme son compagnon, il a essayé de revenir sur les rings l’espace d’un soir. Il est comme son compagnon, il est ressorti de son dernier combat avec un ticket l’emmenant tout droit à l’hôpital, et ce, en première classe. Parlons un peu de mes alliances à moi. Johnny Kennedy ? Une star nippone de renom. Shelton Benjamin ? Main eventer à la nation depuis que je suis intervenu. MsChif ? Elle n’a jamais eu autant de crédibilité que depuis que j'ai débarqué dans sa petite vie. Carlito et Primo ? Ils sont champions. Trish Stratus ? Elle a toujours un emploi. C’est inné, je possède ce putain de don de transformer en or tout ce que je touche. Et le plus important dans tout ça, dans cette explication et dans cette exemple, c’est de vous montrer à quel point René Bonaparte ne possède aucune vraisemblance dans tout ce qu’il dit et dans tout ce qu’il fait. Vous en voulez un autre ? Ecoutez. - René Bonaparte a écrit:
- Le French Ladykiller porte sur ses épaules le succès de la Nation du Catch.
KEN ANDERSON | Franchement ? Je le dis, je le répète. La nation de la lutte s’est très facilement relevé de son départ, elle en fera de même lorsqu’il sera mort et entre quatre planches. Demain, messieurs, je vais tuer René Bonaparte. Vous entendez ? JE VAIS LE TUER.PSYCHOLOGUE | Que veux-tu dire par tu vas le tuer ?KEN ANDERSON | Ce que je veux vous dire, messieurs, c’est qu’il n’y aura pas de lendemain pour René Bonaparte. Buvons, à ma santé, à son âme, et à ma prochaine victoire. Le psychologue décide de ne pas insister sur ce que vient de dire son patient. Les membres de cette thérapie dégustent leurs bières dans un silence platonique. Ken Anderson les a mis mal à l’aise, personne n’ose dire un mot. Joyeux anniversaire, Kenneth. | |
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Sam 6 Mar - 20:04 | |
| Nous sommes maintenant dans la nuit de dimanche à lundi. Race to Immortality est maintenant passé. Ken Anderson a lutté contre René Bonaparte dans le plus grand combat que les fans de lutte ont pu voir de leur existence. Qui l’a emporté ? Cela importe peu. Ken Anderson a directement pris le premier vol pour les Etats-Unis après le show. En atterrissant à Washington, il a été placé en état d’arrestation… INSPECTEUR OSBORNE | Rends-toi service, Kenneth. Plaide coupable et peut-être que tu éviteras la chaise, t’entends ?KEN ANDERSON | Quelque soit les charges retenues contre moi, je plaiderai non coupable.INSPECTEUR OSBORNE | Je crois surtout que tu n’as pas conscience de la gravité des charges retenues contre toi. Tu es dans la merde, jusqu’au cou. Ton avocat est en route, de toute manière.KEN ANDERSON | Je ne veux pas d’avocat.INSPECTEUR OSBORNE | Alors parle-moi. KEN ANDERSON | Je n’ai absolument rien à vous dire, jeune fille.INSPECTEUR OSBORNE | Est-ce que tu sais que cinq personnes ont portés plainte contre toi ? Nous t’avons dans le collimateur depuis plusieurs semaines maintenant. La nuit dernière, tu es allé trop loin. KEN ANDERSON | Je ne sais pas de quoi vous parlez.INSPECTEUR OSBORNE | Que faisais-tu la nuit dernière ?KEN ANDERSON | J’étais à Paris, je participais à un gala de lutte.INSPECTEUR OSBORNE | Et qui est-ce que tu as combattu ?KEN ANDERSON | René Bonaparte.INSPECTEUR OSBORNE | Et où est René Bonaparte, en ce moment ?KEN ANDERSON | A l’hôpital, très certainement. INSPECTEUR OSBORNE | C’est exact. Et que s’est-il passé pendant ce combat ?KEN ANDERSON | Nous avons luttés jusqu’à l’épuisement, comme le font tous les lutteurs de la nation de la lutte.INSPECTEUR OSBORNE | C’est tout ce que tu as à me dire ?KEN ANDERSON | Je n’en dirai pas plus.INSPECTEUR OSBORNE | Et pourtant, tu vas devoir.KEN ANDERSON | Je ne parlerai qu’en présence de John Travolta.INSPECTEUR OSBORNE | Je te demande pardon ?KEN ANDERSON | La nation de la lutte a pris le malin plaisir de comparer René Bonaparte à Sylvester Stallone pour l’ensemble de sa carrière. La nation est une entité de lutte, pas de stars hollywoodiennes en manque de contrat. Mes employeurs m’ont énormément déçus en faisant apparaître Sylvester, en me faisant lutter contre Sylvester. C’est pourquoi je décide, maintenant, de m’abaisser à leur bien bas niveau de ridiculité et je demande la présence de John Travolta. INSPECTEUR OSBORNE | Tu n’es pas sérieux.KEN ANDERSON | Si, je le suis.INSPECTEUR OSBORNE | Ecoute-moi bien espèce de petite sous-merde. La nuit dernière, à 00h18, René Bonaparte est décédé d’un arrêt cardiaque dans l’ambulance qui l’emmenait à l’hôpital. Avant-hier, tu as dis devant plusieurs témoins qu’il n’y aurait pas de lendemain pour René Bonaparte parce que tu voulais le tuer. Tu n’es pas en mesure de demander quoique ce soit.KEN ANDERSON | Je ne parlerai qu’en présence de John Travolta, terminé.INSPECTEUR OSBORNE | C’est ce que nous verrons.L’inspecteur Osborne quitte la salle d’interrogatoire, furieuse. Nous présentons toutes nos condoléances à la femme et au fils de René Bonaparte, qui s’est éteint, cette nuit, dans de tragiques circonstances. Paix à son âme. | |
| | | | BES
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte Sam 6 Mar - 20:05 | |
| Sans savoir pourquoi et sans savoir comment, John Travolta est venu. L’inspecteur Osborne était évidemment contre cette intervention, mais ses employeurs ne lui laissent pas le choix, elle doit travailler avec lui parce que Ken Anderson doit parler. JOHN TRAVOLTA | Ecoute-moi ma jolie. Je sais que tu n’as pas envie de me voir sur ton affaire, mais nous n’avons tous les deux pas le choix. J’ai des soucis avec le service anti-drogue de cette brigade, c’est pour moi l’occasion rêvée de nettoyer mon casier. Autre chose, aussi, je suis encore sous l’emprise de la cocaïne, donc si je commence à me montrer brusque et que je te fais des propositions indécentes, j’espère que tu ne seras pas offensée.INSPECTEUR OSBORNE | Terminons-en, au plus vite.JOHN TRAVOLTA | Ca, c’est une bonne idée.Les deux protagonistes rentrent dans la pièce. JOHN TRAVOLTA | Monsieur Anderson, voici pour toi un café et un biscuit, je suppose que tu dois avoir les crocs.KEN ANDERSON | Merci.JOHN TRAVOLTA | Je vais être bref. Les autorités compétentes m’ont mis au courant de ce qu’il se passe ici, je dois te faire parler d’un ensemble de points à élucider. Donc réglons ça rapidement et tout le monde pourra rentrer chez soi.KEN ANDERSON | Pas de problèmes.JOHN TRAVOLTA | Si tu es ici, aujourd’hui, c’est parce que les autorités t’accusent d’homicide volontaire sur la personne de René Bonaparte.KEN ANDERSON | Je sais pourquoi je suis ici, je sais ce que j’ai fais la nuit dernière. Je suis responsable de la mort de René Bonaparte, je ne le nie pas. Je suis d’ailleurs très étonné d’avoir des comptes à rendre à la justice que maintenant. Lorsqu’un certain Eddie Guerrero est mort, qui était le dernier lutteur à avoir combattu contre lui ? MOI. Lorsqu’un certain Umaga est mort, qui était le dernier lutteur à avoir combattu contre lui ? MOI. En ce qui concerne René Bonaparte, c’est exactement la même chose. Arrêt cardiaque, comme les deux autres.JOHN TRAVOLTA | Explique-moi comment, explique-moi pourquoi.KEN ANDERSON | Je suis tout simplement le meilleur lutteur de cette fichue planète. Je suis capable de terminer des carrières, de mettre fin à des vies. Les compétences techniques et d’attaques que j’ai pu acquérir au fil de mes nombreuses années dans le business font que je peux mettre fin à beaucoup de rêves, à beaucoup de choses, lorsque je rentre dans un ring. Je n’ai pas tué volontairement René Bonaparte, non. J’ai juste fais en sorte de ne plus jamais avoir à faire à lui, dans le futur. Dans tous les sports et dans tous les sports de combats, des accidents arrivent, des os se brisent, des mauvais coups arrivent, c’est ce qu’il s’est passé la nuit dernière. Je suis bien trop rude, difficile, cruel, sévère, sauvage et sec avec mes adversaires. J’ai une cadence qu’ils ne peuvent pas suivre. Leur cardio ne peut pas tenir le coup, c’est comme ça. Je le sais, mais les autres ne le savent pas. C’est pourquoi les carrières de mes rivaux se terminent dans l’anonymat le plus complet. Ils ressortent tous de ces combats contre moi avec des séquelles irréversibles. Les conséquences engendrées par mes coups et mes manœuvres sont graves, je le sais, je l’admets. Il n’y aura pas de lendemain pour René Bonaparte, comme je l’avais dis. Je savais que j’allais détruire René Bonaparte, je savais que je pouvais tout lui enlever. C’est ce que je voulais, en même temps. Même si la mort de mon adversaire n’était pas intentionnelle, je ne peux pas en être surpris. Je sais de quoi je suis capable. JOHN TRAVOLTA | Bon nombre des tes anciens adversaires ressortent indemnes de tes combats, pourquoi lui ?KEN ANDERSON | Ce n’est pas de ma faute si son cœur n’a pas tenu le rythme que je lui ai imposé. Tout le monde sait pourquoi je haïssais cet homme, il vous suffit de regarder les derniers épisodes de NoW or NeVer. René Bonaparte était à la retraite depuis de nombreux mois, il ne s’entraînait plus, il ne combattait plus. Il profitait de la vie comme tout bon retraité le ferait. Il a fait l’ultime erreur de venir dans le même ring que moi. Il fait l’erreur de venir m’affronter au lieu d’admettre sa défaite d’Hall’O’Win. Je ne voulais pas l’affronter, coûte que coûte, comme tout le monde semble le croire. Je voulais juste que tout le monde admette, et lui le premier, que j’avais bel et bien eu le dessus lors de notre première confrontation et que j’étais meilleur que lui. Au lieu de simplement l’admettre, il a décidé de m’affronter. C’était à ses risques et périls. Il est le seul responsable de sa propre mort, et c’est exactement ce que je dirai lorsque je passerai devant les tribunaux. René Bonaparte était un être inconscient, imprudent, irresponsable, insouciant et irréfléchi. Sa folie lui a tout simplement coûté la vie, ni plus, ni moins. J’ai donné toute ma vie à la lutte et tout ce que j’avais pour le bien de cette nation. Je ne pouvais pas laisser un lutteur comme René Bonaparte, qui pensait être meilleur qu’il l’était réellement, dire autant de mal de moi sans réagir. C’était un garçon ridicule dans le fond. Déblatérer autant de mensonges sans accepter de combattre contre moi une dernière fois, c’était là la preuve formelle qu’il n’était même pas convaincu par ce qu’il pouvait raconter sur moi. Je vous le dis, il n’a eu que ce qu’il méritait. JOHN TRAVOLTA | D’accord. Vraisemblablement, ton souci premier, c’était René Bonaparte. Ce que je ne comprends, c’est pourquoi est-ce que tu as attaqué sa femme…KEN ANDERSON | Que les choses soient claires entre nous. Lorsque je serai devant les tribunaux, mes avocats diront que j’ai agi en état de légitime défense puisqu’elle a portée le premier coup. Maintenant, ce que vous devez savoir, c’est que si René Bonaparte avait tout de suite accepté cette rencontre et/ou avait accepté de reconnaître devant tous les fans de lutte d’ici et d’ailleurs que j’étais supérieur à lui, rien de tout ça ne serait arrivé. René Bonaparte a laissé sa femme venir à moi dans le seul et unique but de m’insulter et de me gifler. Est-ce un bon mari ? Non. Est-ce qu’un homme ayant un minimum d’intelligence aurait laissé sa femme faire ça ? Non plus. A ce moment-là, René Bonaparte refusait formellement de me faire face. Il avait dit non. Ce que je voulais, moi, c’était qu’il dise oui, tout bêtement. Il fallait donc que je trouve un autre moyen pour le faire changer d’avis, autre que la parole et les règles du challenge lambda. C’est à ce moment précis que sa femme est intervenue dans cette rivalité. J’avais devant moi la seule et unique occasion de le faire changer d’avis. Tout le monde sait que je ne suis pas le genre de personne qui laisse filer les opportunités. Qu’est-ce que j’ai fais, j’ai pris cette opportunité, comme n’importe qui l’aurait fait. J’ai porté ma manœuvre la plus dévastatrice sur la femme de René Bonaparte dans le seul but de le faire changer d’avis. Je n’ai pas pensé à sa femme, au bébé qu’elle portait, non. Je n’ai pensé qu’à lui. Cela a marché, j’ai eu une nouvelle fois encore ce que je voulais. Si sa veuve a été maltraitée de la sorte, c’est UNIQUEMENT de sa faute. Il a mis la vie de son enfant en péril, il a eu ce qu’il méritait, oui. JOHN TRAVOLTA | Alors dans ce cas, pourquoi est-ce que tu as volontairement essayer de tuer Robert Conway ?KEN ANDERSON | Robert Conway m’a qualifié de mauvais champion et de mauvais lutteur. Je me devais de lui démontrer le contraire. En ce qui concerne le rapport avec René, je me devais, par souci de bonne conscience, de montrer à René Bonaparte ce qu’il l’attendait. Mon attaque sur Robert Conway n’était que le prélude de ce qui allait se passer lors de Race to Immortality. Cette attaque était remplie de bonnes intentions, aussi bizarre cela peut-il paraître. J’ai offert à René Bonaparte une preview de ce qu’il allait se passer pour lui. C’était à lui d’en tenir compte. Il a encore une fois écouté que son ego surdimensionné et s’est jeté à corps perdu dans cette rencontre. J’étais juste en train de le prévenir, de lui montrer que des choses graves allaient se passer pour lui si il venait dans le même ring que moi. Il n’a pas pris en considération mon avertissement. Il est venu, il a lutté et il est reparti entre quatre planches. Je le répèterais cent fois si il le faut, mais René Bonaparte a mérité ce qu’il s’est passé la nuit dernière. Tout est de sa faute. C’est de sa faute si sa femme s’est retrouvée à l’hôpital tout comme c’est de sa faute si son partenaire Robert Conway s’y est retrouvé aussi.JOHN TRAVOLTA | Excuse-moi, mais tu fumes ?KEN ANDERSON | C’est un tactique pour me faire parler ? Tu n’as pas besoin de ça.JOHN TRAVOLTA | Non, ce n’est pas ça. J’ai oublié mes clopes dans la voiture et j’espérais que tu en aurais une à m’offrir.KEN ANDERSON | T’as franchement plus de classe que Sylvester Stallone, putain. Tiens, sers-toi.JOHN TRAVOLTA | Merci. JOHN TRAVOLTA | Tu sais, ils ont d’autres problèmes avec toi. Ta femme, Shawn, a porté plainte contre toi pour violences conjugales…KEN ANDERSON | Je ne suis pas du genre à me laisser dominer par ma conjointe. Je ne suis pas et je ne serai jamais comme René Bonaparte si vous voyez ce que je veux dire. Si il n’y a pas de lendemain, c’est à cause de sa femme. Elle lui a demandé d’y aller, elle lui a demandé de gagner, elle est responsable de la mort tragique de son mari. Elle devra vivre toute sa vie avec ceci. C’est à cause d’elle si René Bonaparte n’existe plus, c’est de sa faute si ce n’est qu’une veuve parmi tant d’autres. Pour moi, c’est grâce à elle si elle j’ai obtenu ce combat contre lui. Je ne la remercierai jamais assez de m’avoir gifler. En ce qui concerne Shawn, elle essayait désespérément de me faire changer d’avis, de ne pas faire ce combat, elle ne me soutenait pas, elle n’était pas avec moi. Tout le monde a bien compris à quel point il était important pour moi de faire ce combat, sauf elle. Je ne frappe ma femme, je l’ai juste attrapé par la gorge une fois. Elle a raison d’avoir déposée cette plainte, parce qu’elle savait au fond d’elle-même que cela arriverait tôt ou tard à force de vouloir me dissuader d’aller au bout de ce que j’avais besoin de faire, c'est-à-dire : combattre René Bonaparte. J’ai préféré mettre cette barrière entre elle et moi avant qu’elle ne me porte préjudice. Quand je vois à quel point Lauren Bonaparte a porté préjudice à son mari et à sa vie, la sienne et celle de leur enfant, je n’ai aucun regrets en ce qui concerne mes agissements envers Shawn. J’allais demander le divorce, de toute manière. JOHN TRAVOLTA | Shawn va quand même te mettre dans la merde, puisqu’elle t’accuse d’avoir une relation extra-conjugale avec Rachel Donaldson, alias MsChif.KEN ANDERSON | Avant d’être marié, René Bonaparte se présentait comme le coureur de jupons ultime. Le French Ladykiller, disait-il. Il a su user de sa popularité pour mettre plusieurs femmes dans son lit, je l’admets. Mais il y a une chose que René Bonaparte n’a pas su faire, contrairement à moi, c’est de mettre chacune des femmes de cette nation dans son lit. La nation est une organisation principalement masculine. Nous n’avons eu que deux femmes fortes au sein de cette fédération, Trish Stratus et MsChif. Qui a eu une relation avec Trish Stratus ? MOI, pas lui. Qui a eu une relation avec MsChif ? MOI, pas lui. Tout ce qui touche à la lutte, je prends. Que ce soit dans le ring ou en dehors du ring, je suis la légende qu’il n’a jamais été, que les choses soient claires. Le but de ma carrière catchesque, c’est de tout avoir, quelque soit le niveau. Ils sont nombreux à avoir essayer de briser l’astronomique carapace que s’est construite MsChif. Personne n’y est parvenu, sauf moi. J’ai rencontré la femme ultime au sein de cette fédération, je suis rentré dans son antre, dans sa vie, dans sa carrière. L’homme à femme qu’était René Bonaparte n’a pas su le faire, contrairement à moi. Je suis supérieur à René Bonaparte, même à ce niveau-là. Il n’a jamais été dans la même cour que la mienne, il n’a jamais su l’accepter. Il en a payé le prix maximum, la vie. JOHN TRAVOLTA | Tu es la personne la plus honnête que j’ai pu avoir en face de moi de toute ma chienne de vie. Tu sais que tu as aussi des problèmes avec la justice française à qui tu vas devoir rendre des comptes.KEN ANDERSON | En ce qui concerne l’attaque fortuite dans les rues de Paris, vous vous devez de savoir que je ressentais le besoin de montrer à René que le fait que ce match se déroule à Paris ne changerait absolument rien au résultat final de celui-ci. Les lutteurs pensent que de lutter devant les siens est un atout, ce n’est pas le cas. Il pensait qu’il allait pouvoir me battre, en étant adulé par plusieurs dizaines de milliers de téléspectateurs, mais ce n’était pas le cas. La pression est plus intense, les attentes aussi. Son cœur n’a pas pu supporter tous ces facteurs, c’est pourquoi il est mort d’un arrêt cardiaque après le combat. Cette bagarre dans les rues de Paris n’était pour moi qu’un moyen de lui montrer que ce soit chez moi, ou chez lui, cela ne changerait pas la donne, qu’il n’était pas protégé par les sévices que je comptais lui affliger. Ce n’était qu’une mise en garde, rien de plus. Je voulais qu’il comprenne que je n’avais pas peur d’évoluer à l’extérieur. Sa femme, elle, aurait dû, lorsqu’elle s’est présentée à moi, chez moi, à Green Bay, le mois dernier. Je sais à quoi m’attendre, je sais que la justice française ne sera pas impartiale étant donné nos deux nationalités différentes. Je ne suis pas le seul à m’être battu. Mais étant donné la piètre condition de notre cher et tendre René Bonaparte, je suppose que je prendrais le maximum, je le sais. Je sais ce qui en résulte. Je l’ai toujours su, dommage pour René qu’il n’ait jamais eu cette faculté. JOHN TRAVOLTA | Comment est-ce que tu vois la suite de ta carrière ?KEN ANDERSON | Nous verrons, mais je sais une chose. Je sais que dorénavant, mon nom marquera à tout jamais cette industrie. Elle en pâtira, aux vues de mes récents actes et de mes récentes déclarations, mais je sais une chose, oui. Je sais que à tout jamais, A TOUT JAMAIS, tout le monde se souviendra du plus grand lutteur de tous les temps… TOUT LE MONDE SE SOUVIENDRA DE CELUI QUI A TUE RENE BONAPARTE DANS LE RING, TOUT LE MONDE SE SOUVIENDRA DE CELUI QUI A TUE LE FRENCH LADYKILLER… TOUT LE MONDE SE SOUVIENDRA DU…
GREEN BAY WRESTLER-KILLER... MISTER… ANDERSON…INSPECTEUR OSBORNE | C’est terminé, on arrête cette conversation.JOHN TRAVOLTA | Non, ça ne l’est pas.INSPECTEUR OSBORNE | Pourquoi ça ?KEN ANDERSON | ANDERSOOOOOOOON !JOHN TRAVOLTA | Maintenant, ça l’est.INSPECTEUR OSBORNE | Et vous trouvez le moyen de sourire, vous m’écoeurez. Embarquez-moi ce fils de pute, et montrez le chemin de la sortie à monsieur Travolta. Behind Enemy Lines, c’était nul. Mais ça, c’est de la putain de production cinématographique et tu pourras jamais le nier. T’as voulu que je sorte le grand jeu, tu l’as eu. Que le meilleur gagne, fiston.  | |
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| | Sujet: Re: RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte | |
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| | | | | | RTI : Ken Anderson vs René Bonaparte | |
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